Les Scandinaves reprennent le contrôle
Course samedi, 10 févr. 2001. 14:11 vendredi, 13 déc. 2024. 18:10
KARLSTAD (Suède) (AFP) - Harri Rovanpera (Peugeot 206 WRC) abordera en tête la dernière journée du rallye de Suède, deuxième épreuve du Championnat du monde, dimanche à Karlstad. Samedi soir, celui qui pilote pour la première fois une 206 WRC occupait la tête de la manche suédoise devant son compatriote et quadruple champion du monde, Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer).
Les Scandinaves ont en effet repris la main samedi, le Suédois Thomas Radstrom (Mitsubishi Carisma GT) pointant en 3e position devant Carlos Sainz (Ford Focus WRC). Leader la veille, l'Espagnol avait cédé aux assauts des nordiques.
"Je ne sais pas pourquoi nous avons perdu du temps. Il n'y a pas de raison particulière", s'interrogeait Sainz. Avant de poursuivre: "mais ce n'est pas un avantage d'ouvrir la route parce qu'il y a de la neige poudreuse à nettoyer. Et également parce que la neige atténue le bruit des moteurs et les spectateurs, ne nous entendant pas arriver, se trouvent sur le route nous obligeant à ralentir".
Loin derrière ce quatuor, François Delecour (Ford Focus WRC) avait préféré jouer la sécurité pour, une nouvelle fois, rentrer dans les points sur un terrain qui ne lui est pas favorable. "Je ne pilote pas au maximum parce que je ne veux pas risquer de perdre des points, expliquait le Français. On pourrait aller plus vite mais on pourrait sortir comme tant d'autres l'ont fait".
"Encore du chemin à faire"
Sans doute Delecour pensait à Colin McRae, son coéquipier de Ford, et à Richard Burns (Subaru Impreza WRC). Pour être partis à la faute vendredi matin, les deux Britanniques avaient perdu d'entrée toutes leurs chances. Mais pas leur "fighting spirit". Les deux hommes avaient ainsi trusté les premières places des spéciales, McRae s'en octroyant quatre sur les six au programme.
"Je suis très près de la limite, admettait l'Ecossais. Les routes sont nettoyées par ceux qui nous précèdent et si cela continue, cela jouera en notre faveur pour remonter au classement". Tombé dans les profondeurs, Colin McRae était remonté à la 11e place samedi soir.
Pour Didier Auriol (Peugeot 206 WRC), en revanche, la journée de samedi n'avait pas été à la hauteur de ses ambitions. Le Français pensait que son état physique se serait amélioré. Ce ne fut pas le cas. "Par moment, j'avais du mal à garder les yeux ouverts", disait-il. 4e vendredi soir, il était en 6e position avant l'ultime journée.
Comme l'an passé, Makinen va donc devoir batailler avec une Peugeot pour la victoire finale. Cette fois pourtant, les chances de Makinen paraissent plus grandes. Non pas que Rovanpera soit dénué de talent. Au contraire. Mais sans doute n'est-il pas du calibre de Marcus Groenholm qui, en 2000, avait superbement résisté au pilote Mitsubishi pour remporter son premier succès, le premier de Peugeot.
"Il reste encore du chemin à faire et on verra ce qui arrivera", déclarait toutefois Makinen. Bien que satisfait, le Finlandais se voulait prudent. D'autant que les conditions s'annoncent difficiles, de fortes chutes de neige étant attendues dimanche. Et Carlos Sainz n'avait peut-être pas dit son dernier mot pour mettre un terme à l'hégémonie scandinave..
Les Scandinaves ont en effet repris la main samedi, le Suédois Thomas Radstrom (Mitsubishi Carisma GT) pointant en 3e position devant Carlos Sainz (Ford Focus WRC). Leader la veille, l'Espagnol avait cédé aux assauts des nordiques.
"Je ne sais pas pourquoi nous avons perdu du temps. Il n'y a pas de raison particulière", s'interrogeait Sainz. Avant de poursuivre: "mais ce n'est pas un avantage d'ouvrir la route parce qu'il y a de la neige poudreuse à nettoyer. Et également parce que la neige atténue le bruit des moteurs et les spectateurs, ne nous entendant pas arriver, se trouvent sur le route nous obligeant à ralentir".
Loin derrière ce quatuor, François Delecour (Ford Focus WRC) avait préféré jouer la sécurité pour, une nouvelle fois, rentrer dans les points sur un terrain qui ne lui est pas favorable. "Je ne pilote pas au maximum parce que je ne veux pas risquer de perdre des points, expliquait le Français. On pourrait aller plus vite mais on pourrait sortir comme tant d'autres l'ont fait".
"Encore du chemin à faire"
Sans doute Delecour pensait à Colin McRae, son coéquipier de Ford, et à Richard Burns (Subaru Impreza WRC). Pour être partis à la faute vendredi matin, les deux Britanniques avaient perdu d'entrée toutes leurs chances. Mais pas leur "fighting spirit". Les deux hommes avaient ainsi trusté les premières places des spéciales, McRae s'en octroyant quatre sur les six au programme.
"Je suis très près de la limite, admettait l'Ecossais. Les routes sont nettoyées par ceux qui nous précèdent et si cela continue, cela jouera en notre faveur pour remonter au classement". Tombé dans les profondeurs, Colin McRae était remonté à la 11e place samedi soir.
Pour Didier Auriol (Peugeot 206 WRC), en revanche, la journée de samedi n'avait pas été à la hauteur de ses ambitions. Le Français pensait que son état physique se serait amélioré. Ce ne fut pas le cas. "Par moment, j'avais du mal à garder les yeux ouverts", disait-il. 4e vendredi soir, il était en 6e position avant l'ultime journée.
Comme l'an passé, Makinen va donc devoir batailler avec une Peugeot pour la victoire finale. Cette fois pourtant, les chances de Makinen paraissent plus grandes. Non pas que Rovanpera soit dénué de talent. Au contraire. Mais sans doute n'est-il pas du calibre de Marcus Groenholm qui, en 2000, avait superbement résisté au pilote Mitsubishi pour remporter son premier succès, le premier de Peugeot.
"Il reste encore du chemin à faire et on verra ce qui arrivera", déclarait toutefois Makinen. Bien que satisfait, le Finlandais se voulait prudent. D'autant que les conditions s'annoncent difficiles, de fortes chutes de neige étant attendues dimanche. Et Carlos Sainz n'avait peut-être pas dit son dernier mot pour mettre un terme à l'hégémonie scandinave..