Loeb champion du monde une 7e fois
Course dimanche, 3 oct. 2010. 14:56 mercredi, 11 déc. 2024. 04:26
STRASBOURG - Le Français Sébastien Loeb, avec ou en dépit d'une affluence exceptionnelle, a réussi son incroyable pari: devenir champion du monde WRC pour la septième fois consécutive à quelques encablures de l'hôpital qui l'a vu naître il y a 36 ans.
Avec ce succès dans le rallye d'Alsace, le 60e de sa carrière, il devient le pilote le plus titré des sports mécaniques en France. Tout simplement une "légende", comme l'a baptisé dimanche soir son patron, Olivier Quesnel, directeur de Citroën Racing à qui il rapporte également un titre constructeur.
"C'était un grand défi de vouloir vaincre chez moi devant tous ceux qui m'attendaient. Je ressens quelque chose d'incroyable et j'avoue que j'ai même senti une larme me monter à l'oeil", a déclaré l'Alsacien qui a reçu un accueil triomphal pendant les trois journées du rallye.
"J'ai vécu un moment magique. Tous les habitants des villages traversés étaient au bord des routes, des gamins en poussette aux anciens. Cet hommage du public m'a énormément touché comme d'avoir pu faire autant d'heureux", a-t-il ajouté peu après l'arrivée.
Face à cette pression, Loeb a réussi à rester dans "sa bulle" tout en sachant se rendre disponible quand il le fallait. "Je devais garder ma concentration pour faire ma course", devait-il rappeler.
Gestionnaire de course
Aussi aimable avec ses supporteurs qu'intraitable avec ses concurrents, le pilote Citroën a réalisé un parcours sans faute, attaquant au bon moment avant de gérer sa course au millimètre.
Le pied au plancher d'entrée lors des premiers tours de roues vendredi matin, sur des routes sales et boueuses, il terminait la matinée avec quatre premières places en autant de spéciales.
Gérant son petit pécule, il comptait vendredi soir une vingtaine de secondes d'avance sur Dani Sordo et Sébastien Ogier et une quarantaine sur les pilotes nordiques, Petter Solberg et le Finlandais Jari-Matti Latvala au volant de la première Ford.
Il s'agissait en fait d'un coup de semonce. Samedi matin, Loeb repartait de plus belle dans la première spéciale (ES9) avant d'asséner le coup fatal 90 minutes plus tard dans l'ES11.
"Les deux premières spéciales (ES9 et ES10) étaient juste mouillées mais la plus longue était détrempée, avec des coulées d'eau, beaucoup de boue déjà rapportée par les voitures ouvreuses. J'ai imaginé ce qui pourrait bien se passer derrière moi et j'en ai profité pour creuser un petit écart", expliquait-il lors de l'assitance du samedi midi.
Le "petit écart" en question devait pratiquement "tuer" la course alors que la moitié des kilomètres n'avait pas encore été parcourue.
Avec plus de 40 secondes d'avance samedi soir sur Sordo et plus d'une minute sur Petter Solberg et Jari-Matti Latvala (Ford), Loeb s'était donné "un peu plus d'air", selon son expression. D'autant que Sébastien Ogier, deuxième au classement mondial provisoire, jeune loup qui sera son coéquipier l'an prochain chez Citroën, avait dû abandonner dans l'ES15 sur bris de suspension.
Ne restait plus qu'à en terminer "à une allure de papy" dimanche, à Haguenau, dans la dernière spéciale, devant les enfants en poussette et les anciens.
Avec ce succès dans le rallye d'Alsace, le 60e de sa carrière, il devient le pilote le plus titré des sports mécaniques en France. Tout simplement une "légende", comme l'a baptisé dimanche soir son patron, Olivier Quesnel, directeur de Citroën Racing à qui il rapporte également un titre constructeur.
"C'était un grand défi de vouloir vaincre chez moi devant tous ceux qui m'attendaient. Je ressens quelque chose d'incroyable et j'avoue que j'ai même senti une larme me monter à l'oeil", a déclaré l'Alsacien qui a reçu un accueil triomphal pendant les trois journées du rallye.
"J'ai vécu un moment magique. Tous les habitants des villages traversés étaient au bord des routes, des gamins en poussette aux anciens. Cet hommage du public m'a énormément touché comme d'avoir pu faire autant d'heureux", a-t-il ajouté peu après l'arrivée.
Face à cette pression, Loeb a réussi à rester dans "sa bulle" tout en sachant se rendre disponible quand il le fallait. "Je devais garder ma concentration pour faire ma course", devait-il rappeler.
Gestionnaire de course
Aussi aimable avec ses supporteurs qu'intraitable avec ses concurrents, le pilote Citroën a réalisé un parcours sans faute, attaquant au bon moment avant de gérer sa course au millimètre.
Le pied au plancher d'entrée lors des premiers tours de roues vendredi matin, sur des routes sales et boueuses, il terminait la matinée avec quatre premières places en autant de spéciales.
Gérant son petit pécule, il comptait vendredi soir une vingtaine de secondes d'avance sur Dani Sordo et Sébastien Ogier et une quarantaine sur les pilotes nordiques, Petter Solberg et le Finlandais Jari-Matti Latvala au volant de la première Ford.
Il s'agissait en fait d'un coup de semonce. Samedi matin, Loeb repartait de plus belle dans la première spéciale (ES9) avant d'asséner le coup fatal 90 minutes plus tard dans l'ES11.
"Les deux premières spéciales (ES9 et ES10) étaient juste mouillées mais la plus longue était détrempée, avec des coulées d'eau, beaucoup de boue déjà rapportée par les voitures ouvreuses. J'ai imaginé ce qui pourrait bien se passer derrière moi et j'en ai profité pour creuser un petit écart", expliquait-il lors de l'assitance du samedi midi.
Le "petit écart" en question devait pratiquement "tuer" la course alors que la moitié des kilomètres n'avait pas encore été parcourue.
Avec plus de 40 secondes d'avance samedi soir sur Sordo et plus d'une minute sur Petter Solberg et Jari-Matti Latvala (Ford), Loeb s'était donné "un peu plus d'air", selon son expression. D'autant que Sébastien Ogier, deuxième au classement mondial provisoire, jeune loup qui sera son coéquipier l'an prochain chez Citroën, avait dû abandonner dans l'ES15 sur bris de suspension.
Ne restait plus qu'à en terminer "à une allure de papy" dimanche, à Haguenau, dans la dernière spéciale, devant les enfants en poussette et les anciens.