Loeb en tête
Course vendredi, 30 mars 2007. 12:18 mercredi, 11 déc. 2024. 05:52
FARO - Le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) a pris la tête du rallye du Portugal, vendredi soir à Faro, avec 3 secondes 1/10 d'avance sur le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) et 25 secondes 3/10 sur Mikko Hirvonen, sur l'autre Focus officielle.
Auteur de trois temps scratch sur cinq (ES4, ES6, ES7), Loeb n'a pris la tête qu'après la dernière spéciale de la 1re étape, alors que Grönholm menait le bal depuis la super-spéciale d'ouverture, jeudi soir, et a encore fait deux meilleurs temps vendredi (ES3, ES5).
"C'était une journée très difficile. On a fait jeu égal avec Grönholm, il fallait prendre tous les risques pour être devant. Le bilan est positif. On est trois secondes devant Grönholm, c'est pas énorme mais c'est toujours ça, on est devant", a résumé Loeb.
Son copilote Daniel Elena a confirmé: "Cet après-midi, on n'a rien géré du tout, c'était du 110% tout le temps. Et c'était important de rentrer devant Grönholm ce soir, car ça peut changer la physionomie de la course samedi".
"Je n'ai pas d'explication particulière, +Seb+ était un peu plus vite cet après-midi", a reconnu Grönholm, habitué à ce cas de figure: souvent le plus rapide vendredi matin, au réveil, il se fait remonter par le Français, après la pause, quand les deux rivaux repassent dans les mêmes spéciales.
"Grosse bagarre"
Après la pause de midi, Loeb est reparti avec des réglages légèrement différents: "Quelques petits ajustements, au niveau des amortisseurs et du différentiel, la voiture était peut-être un peu plus efficace". Du coup, la C4 rouge a moins usé ses pneus que la Focus multicolore dans la 2e boucle.
"C'est juste une grosse bagarre", a résumé le directeur technique de Ford, Christian Loriaux, "et +Seb+ a pris le dessus à la régulière cet après-midi, mais c'est loin d'être fini".
Loeb a terminé la journée sur les chapeaux de roue, mais cela n'aurait pas suffi si Marcus, bien installé en tête avec 12 secondes d'avance sur Loeb, n'avait pas perdu 10 secondes d'un seul coup, dans l'ES4, à cause d'un amortisseur avant droit très abîmé dans l'ES2.
"A la réception d'une bosse, la voiture est retombée sur le nez, on a fêlé le pare-brise et cassé l'amortisseur", a raconté le Finlandais. "Dans la spéciale suivante (ES3, temps scratch de Grönholm), on ne l'a pas trop senti, mais dans celle d'après (ES4), l'avant tapait tout le temps alors j'ai dû ralentir le rythme".
Solberg dans le coup
Loeb aussi n'a pas eu une matinée de tout repos. Il était parti avec les mêmes gommes BF Goodrich medium que Grönholm, mais moins retaillées et moins efficaces dans deux spéciales sur trois. Et il a crevé trois fois dans l'ES2, mais ses mousses anti-crevaison ont bien résisté jusqu'à la fin de la 1re boucle.
Derrière le duo infernal, les seuls à pouvoir suivre le rythme ont été Hirvonen, auteur du temps scratch dans l'ES2, et logiquement 3e vendredi soir, à 25 secondes de Loeb, suivi à 7 secondes seulement par le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza).
Le cadet des Solberg a passé toute la journée dans le quatuor de tête, au volant de sa nouvelle Impreza pas encore parfaitement réglée, qui usait trop ses pneus. Du coup, en pneus lisses, Petter s'est fait une petite chaleur: un tête-à-queue dans l'ES6, mais sans abîmer son nouveau joujou. Samedi, 152 km de spéciales sont au menu, dont deux gros morceaux de 30 km.
Auteur de trois temps scratch sur cinq (ES4, ES6, ES7), Loeb n'a pris la tête qu'après la dernière spéciale de la 1re étape, alors que Grönholm menait le bal depuis la super-spéciale d'ouverture, jeudi soir, et a encore fait deux meilleurs temps vendredi (ES3, ES5).
"C'était une journée très difficile. On a fait jeu égal avec Grönholm, il fallait prendre tous les risques pour être devant. Le bilan est positif. On est trois secondes devant Grönholm, c'est pas énorme mais c'est toujours ça, on est devant", a résumé Loeb.
Son copilote Daniel Elena a confirmé: "Cet après-midi, on n'a rien géré du tout, c'était du 110% tout le temps. Et c'était important de rentrer devant Grönholm ce soir, car ça peut changer la physionomie de la course samedi".
"Je n'ai pas d'explication particulière, +Seb+ était un peu plus vite cet après-midi", a reconnu Grönholm, habitué à ce cas de figure: souvent le plus rapide vendredi matin, au réveil, il se fait remonter par le Français, après la pause, quand les deux rivaux repassent dans les mêmes spéciales.
"Grosse bagarre"
Après la pause de midi, Loeb est reparti avec des réglages légèrement différents: "Quelques petits ajustements, au niveau des amortisseurs et du différentiel, la voiture était peut-être un peu plus efficace". Du coup, la C4 rouge a moins usé ses pneus que la Focus multicolore dans la 2e boucle.
"C'est juste une grosse bagarre", a résumé le directeur technique de Ford, Christian Loriaux, "et +Seb+ a pris le dessus à la régulière cet après-midi, mais c'est loin d'être fini".
Loeb a terminé la journée sur les chapeaux de roue, mais cela n'aurait pas suffi si Marcus, bien installé en tête avec 12 secondes d'avance sur Loeb, n'avait pas perdu 10 secondes d'un seul coup, dans l'ES4, à cause d'un amortisseur avant droit très abîmé dans l'ES2.
"A la réception d'une bosse, la voiture est retombée sur le nez, on a fêlé le pare-brise et cassé l'amortisseur", a raconté le Finlandais. "Dans la spéciale suivante (ES3, temps scratch de Grönholm), on ne l'a pas trop senti, mais dans celle d'après (ES4), l'avant tapait tout le temps alors j'ai dû ralentir le rythme".
Solberg dans le coup
Loeb aussi n'a pas eu une matinée de tout repos. Il était parti avec les mêmes gommes BF Goodrich medium que Grönholm, mais moins retaillées et moins efficaces dans deux spéciales sur trois. Et il a crevé trois fois dans l'ES2, mais ses mousses anti-crevaison ont bien résisté jusqu'à la fin de la 1re boucle.
Derrière le duo infernal, les seuls à pouvoir suivre le rythme ont été Hirvonen, auteur du temps scratch dans l'ES2, et logiquement 3e vendredi soir, à 25 secondes de Loeb, suivi à 7 secondes seulement par le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza).
Le cadet des Solberg a passé toute la journée dans le quatuor de tête, au volant de sa nouvelle Impreza pas encore parfaitement réglée, qui usait trop ses pneus. Du coup, en pneus lisses, Petter s'est fait une petite chaleur: un tête-à-queue dans l'ES6, mais sans abîmer son nouveau joujou. Samedi, 152 km de spéciales sont au menu, dont deux gros morceaux de 30 km.