Loeb passe en tête comme prévu
Course samedi, 25 avr. 2009. 12:34 jeudi, 12 déc. 2024. 20:13
CORDOBA - Sébastien Loeb (Citroën C4) est passé en tête du rallye d'Argentine, samedi matin dans la région de Cordoba, puis la menace encore représentée par Mikko Hirvonen, deuxième à quelques secondes, a disparu en fin d'après-midi quand le moteur de la Ford Focus du Finlandais a surchauffé.
Le quintuple champion du monde, invaincu en Argentine depuis 2005, a signé les quatre premiers temps scratch de cette 2e journée (ES10 à ES13) mais Hirvonen n'avait pas encore capitulé. Au contraire, le seul rival sérieux de Loeb n'avait que sept secondes de retard à la mi-journée, puis il a réussi à signer un joli temps scratch dans l'ES14. Comme un chant du cygne.
Dans la spéciale suivante (ES15), le deuxième passage entre Mina Clavero et Giulio Cesare, la température moteur de sa Focus est montée jusqu'à 140°, il est sorti de la spéciale au ralenti, tous les voyants au rouge, et a préféré arrêter les frais dans la montagne argentine, avant le départ de l'ES16.
Du coup, le leader de la veille et lieutenant de Loeb, Dani Sordo, remontait en 2e position dans sa C4, à une minute de son chef de file, et l'autre pilote Ford, Jari-Matti Latvala, toujours aussi sage, grimpait à la 3e place après avoir roulé toute la matinée sans risque de surchauffe, son capot avant étant parti dans le décor. Quant à Petter Solberg, dans sa Xsara bien abîmée à la suite d'une crevaison dans l'ES14, il retrouvait une 4e place méritoire.
Loeb plane
Sur des pistes mouillées par la pluie de la nuit, Loeb avait abordé pied au plancher les 70 km chronométrés prévus dans la matinée, une boucle de quatre spéciales dont deux morceaux de bravoure, Mina Clavero-Giulio Cesare 1 (ES11, 22,79 km) et El Condor 1 (ES12, 16,29 km), dans lesquels aucun pilote normalement constitué ne pouvait faire mieux que l'Alsacien.
"Ces quatre spéciales se sont bien passées, on n'a fait aucune faute et on est passés en tête, tant mieux", disait Loeb à la mi-journée. Mais "dans la première (ES10), il y avait une bosse que je n'avais pas notée, on s'est bien fait envoyer en l'air avant un virage, c'était chaud", a-t-il avoué.
Parti avec 16 secondes de retard sur Sordo parce qu'il avait calé deux fois dans des épingles de l'ES9 vendredi, et pas pour des raisons stratégiques, Loeb a mis la barre très haut, dans cette première boucle. Et comme un symbole, il a pris les commandes après El Condor, spéciale mythique de ce rallye.
Le deuxième passage dans El Condor, l'après-midi (ES16), a fait perdre beaucoup de temps à un autre oiseau, Sébastien Ogier, le champion du monde Junior étant victime d'un amortisseur cassé rendant sa C4 inconduisible. Quant à Conrad Rautenbach, autre canari du Citroën Junior Team, il avait déjà jeté l'éponge dans l'ES12.
À la fin de cette journée très copieuse, les jeux semblaient faits ou presque, Latvala, dans la Ford la mieux placée, pointant à une minute 40 d'un Loeb bien protégé par Sordo. Une marge probablement suffisante car il ne restait plus que 48 km chronométrés jusqu'au podium de dimanche à Cordoba.
Le quintuple champion du monde, invaincu en Argentine depuis 2005, a signé les quatre premiers temps scratch de cette 2e journée (ES10 à ES13) mais Hirvonen n'avait pas encore capitulé. Au contraire, le seul rival sérieux de Loeb n'avait que sept secondes de retard à la mi-journée, puis il a réussi à signer un joli temps scratch dans l'ES14. Comme un chant du cygne.
Dans la spéciale suivante (ES15), le deuxième passage entre Mina Clavero et Giulio Cesare, la température moteur de sa Focus est montée jusqu'à 140°, il est sorti de la spéciale au ralenti, tous les voyants au rouge, et a préféré arrêter les frais dans la montagne argentine, avant le départ de l'ES16.
Du coup, le leader de la veille et lieutenant de Loeb, Dani Sordo, remontait en 2e position dans sa C4, à une minute de son chef de file, et l'autre pilote Ford, Jari-Matti Latvala, toujours aussi sage, grimpait à la 3e place après avoir roulé toute la matinée sans risque de surchauffe, son capot avant étant parti dans le décor. Quant à Petter Solberg, dans sa Xsara bien abîmée à la suite d'une crevaison dans l'ES14, il retrouvait une 4e place méritoire.
Loeb plane
Sur des pistes mouillées par la pluie de la nuit, Loeb avait abordé pied au plancher les 70 km chronométrés prévus dans la matinée, une boucle de quatre spéciales dont deux morceaux de bravoure, Mina Clavero-Giulio Cesare 1 (ES11, 22,79 km) et El Condor 1 (ES12, 16,29 km), dans lesquels aucun pilote normalement constitué ne pouvait faire mieux que l'Alsacien.
"Ces quatre spéciales se sont bien passées, on n'a fait aucune faute et on est passés en tête, tant mieux", disait Loeb à la mi-journée. Mais "dans la première (ES10), il y avait une bosse que je n'avais pas notée, on s'est bien fait envoyer en l'air avant un virage, c'était chaud", a-t-il avoué.
Parti avec 16 secondes de retard sur Sordo parce qu'il avait calé deux fois dans des épingles de l'ES9 vendredi, et pas pour des raisons stratégiques, Loeb a mis la barre très haut, dans cette première boucle. Et comme un symbole, il a pris les commandes après El Condor, spéciale mythique de ce rallye.
Le deuxième passage dans El Condor, l'après-midi (ES16), a fait perdre beaucoup de temps à un autre oiseau, Sébastien Ogier, le champion du monde Junior étant victime d'un amortisseur cassé rendant sa C4 inconduisible. Quant à Conrad Rautenbach, autre canari du Citroën Junior Team, il avait déjà jeté l'éponge dans l'ES12.
À la fin de cette journée très copieuse, les jeux semblaient faits ou presque, Latvala, dans la Ford la mieux placée, pointant à une minute 40 d'un Loeb bien protégé par Sordo. Une marge probablement suffisante car il ne restait plus que 48 km chronométrés jusqu'au podium de dimanche à Cordoba.