Loeb toujours en tête en Sardaigne
Course samedi, 17 mai 2008. 09:54 mercredi, 11 déc. 2024. 10:30
OLBIA, Italie - Sébastien Loeb (Citroën C4) était toujours en tête du rallye de Sardaigne, samedi soir, mais les Ford Focus de Mikko Hirvonen et Jari-Matti Latvala lui avaient repris beaucoup de terrain et pointaient ex-aequo à la 2e place, à moins de 30 secondes du champion français.
Latvala, 7e samedi matin au départ de cette 2e journée, et donc 7e sur la route, a signé tous les temps scratch (ES7 à ES12) et profité au maximum de sa position sur des pistes bien balayées par les premiers concurrents, Loeb et Dani Sordo en tête.
"J'en ai bien profité mais j'ai aussi attaqué très fort. Je ne pouvais pas aller plus vite que ça, j'ai fait le maximum toute la journée", a dit Latvala. Le jeune Finlandais a repris une minute, à la régulière, au quadruple champion du monde, un exploit assez rare pour être signalé.
"J'ai attaqué comme hier, je suis à bloc depuis le début du rallye, mais forcément quand on est le premier sur la route on est pénalisé. Généralement, on se bat avec le deuxième ou le troisième, donc on arrive à limiter les écarts, mais aujourd'hui Latvala passait septième donc c'était impossible", a expliqué Loeb.
Avec les nouveaux pneus Pirelli plus résistants, donc plus durs, balayer sur un sol sec est encore plus pénalisant, comme Hirvonen avait pu s'en rendre compte vendredi. Il y a bien eu quelques gouttes de pluie samedi, mais pas assez pour modifier les conditions d'adhérence.
"Je ne pouvais pas aller aussi vite que Jari-Matti aujourd'hui, il a été fantastique", a reconnu Hirvonen, "mais je peux vous assurer que dimanche je vais essayer d'aller chercher la victoire, comme lui".
Solberg dégoûté
L'autre C4, celle de Sordo, n'a pas pu résister à l'assaut combiné des trois Ford de pointe. Gigi Galli, sur sa Ford-Stobart, lui a pris la 4e place en fin de journée. "On a montré aujourd'hui qu'on avait les moyens de mettre la pression sur Loeb, donc on va continuer", s'est réjoui Malcolm Wilson, le patron de Ford en rallyes.
Les deux autres victimes du jour sont les Subaru Impreza de Petter Solberg, 3e samedi matin mais 10e samedi soir, et Chris Atkinson, 6e à près de trois minutes. Non seulement les berlines japonaises sont en fin de vie mais en plus elles sont inconduisibles avec les nouveaux pneus Pirelli dans certaines conditions de température, a expliqué le patron, David Richards.
Dégoûté, Solberg, qui en plus avait perdu un pneu samedi matin, en pleine spéciale, s'est contenté d'un "no comment". Ses déboires ont fait l'affaire d'une autre Japonaise, la Suzuki SX4 de PG Andersson, toute jaune et haute sur pattes, qui a continué, lentement mais sûrement, à se rapprocher des places d'honneur.
Côté français, le jeune Sébastien Ogier, transmission abîmée vendredi sur sa Citroën C2, est reparti à la conquête de quelques points au championnat Junior-WRC. Remonté en une journée de la 10e à la 8e place de sa catégorie, il a regretté de ne pas pouvoir "se lâcher" mais a continué à apprendre son métier.
Dimanche, 78 km sont au programme de la 3e et dernière journée, en cinq spéciales. "Trente secondes d'avance, ça devrait suffire", a confié Loeb sur le port industriel d'Olbia, au soleil couchant, sa voix couverte par les cornes de brume.
Latvala, 7e samedi matin au départ de cette 2e journée, et donc 7e sur la route, a signé tous les temps scratch (ES7 à ES12) et profité au maximum de sa position sur des pistes bien balayées par les premiers concurrents, Loeb et Dani Sordo en tête.
"J'en ai bien profité mais j'ai aussi attaqué très fort. Je ne pouvais pas aller plus vite que ça, j'ai fait le maximum toute la journée", a dit Latvala. Le jeune Finlandais a repris une minute, à la régulière, au quadruple champion du monde, un exploit assez rare pour être signalé.
"J'ai attaqué comme hier, je suis à bloc depuis le début du rallye, mais forcément quand on est le premier sur la route on est pénalisé. Généralement, on se bat avec le deuxième ou le troisième, donc on arrive à limiter les écarts, mais aujourd'hui Latvala passait septième donc c'était impossible", a expliqué Loeb.
Avec les nouveaux pneus Pirelli plus résistants, donc plus durs, balayer sur un sol sec est encore plus pénalisant, comme Hirvonen avait pu s'en rendre compte vendredi. Il y a bien eu quelques gouttes de pluie samedi, mais pas assez pour modifier les conditions d'adhérence.
"Je ne pouvais pas aller aussi vite que Jari-Matti aujourd'hui, il a été fantastique", a reconnu Hirvonen, "mais je peux vous assurer que dimanche je vais essayer d'aller chercher la victoire, comme lui".
Solberg dégoûté
L'autre C4, celle de Sordo, n'a pas pu résister à l'assaut combiné des trois Ford de pointe. Gigi Galli, sur sa Ford-Stobart, lui a pris la 4e place en fin de journée. "On a montré aujourd'hui qu'on avait les moyens de mettre la pression sur Loeb, donc on va continuer", s'est réjoui Malcolm Wilson, le patron de Ford en rallyes.
Les deux autres victimes du jour sont les Subaru Impreza de Petter Solberg, 3e samedi matin mais 10e samedi soir, et Chris Atkinson, 6e à près de trois minutes. Non seulement les berlines japonaises sont en fin de vie mais en plus elles sont inconduisibles avec les nouveaux pneus Pirelli dans certaines conditions de température, a expliqué le patron, David Richards.
Dégoûté, Solberg, qui en plus avait perdu un pneu samedi matin, en pleine spéciale, s'est contenté d'un "no comment". Ses déboires ont fait l'affaire d'une autre Japonaise, la Suzuki SX4 de PG Andersson, toute jaune et haute sur pattes, qui a continué, lentement mais sûrement, à se rapprocher des places d'honneur.
Côté français, le jeune Sébastien Ogier, transmission abîmée vendredi sur sa Citroën C2, est reparti à la conquête de quelques points au championnat Junior-WRC. Remonté en une journée de la 10e à la 8e place de sa catégorie, il a regretté de ne pas pouvoir "se lâcher" mais a continué à apprendre son métier.
Dimanche, 78 km sont au programme de la 3e et dernière journée, en cinq spéciales. "Trente secondes d'avance, ça devrait suffire", a confié Loeb sur le port industriel d'Olbia, au soleil couchant, sa voix couverte par les cornes de brume.