Loeb vise la passe de quatre
Course mardi, 16 janv. 2007. 11:30 mercredi, 11 déc. 2024. 05:42
MONACO (AFP) - Le Français Sébastien Loeb, triple champion du monde en titre, va tenter la passe de quatre dans l'édition 2007 du Championnat du monde des rallyes qui débute jeudi par le Rallye Monte Carlo, au volant d'une Citroën qui porte, comme par hasard, le matricule C4.
Pour rejoindre le Finlandais Tommi Makinen, seul pilote à avoir remporté quatre titres d'affilée, de 1996 à 1999, Loeb devra à nouveau dominer ses deux rivaux préférés: un autre Finlandais, Marcus Grönholm (Ford), et le Norvégien Petter Solberg (Subaru), trois titres mondiaux à eux deux... avant la prise du pouvoir par le Français.
Monté douze fois sur le podium en douze courses en 2006, dont huit victoires, Loeb a conservé son titre malgré une chute en VTT, fin septembre, qui lui a fait rater les quatre dernières manches. Avec son co-pilote monégasque, Daniel Elena, l'Alsacien remet les compteurs à zéro, face à des concurrents mieux armés que jamais.
Comme on a pu le voir en janvier dans un spot publicitaire décalé, Loeb a réussi à se faire reprendre sa vieille Xsara. Il est ressorti de chez Citroën avec une C4 flambant neuve. Elle a déjà accumulé des milliers de kilomètres en essais depuis décembre 2005. Le Rallye Monte Carlo, première épreuve de la saison, c'est le moment idéal pour en savoir plus.
Une Focus bien rodée
A tout seigneur tout honneur, Grönholm, champion en 2000 et 2002, pourra compter sur une Ford Focus bien rodée par huit victoires en 2006, comme Loeb, et qui a apporté à Ford son premier titre constructeurs en rallyes depuis 1979. Les couleurs des Focus officielles ont changé et l'objectif a été revu à la hausse: deux titres au lieu d'un.
"Je suis convaincu que cette équipe est devenue, en quelques années, l'une des meilleures de tout le sport automobile", dit Jost Capito, le patron de Ford Motorsport. Quant à Malcolm Wilson, le patron de M-Sport, il espère aussi que le Finlandais Mikko Hirvonen, vainqueur en Australie, "va encore mûrir en 2007, lui qui est devenu en 2006 l'un des meilleurs pilotes du monde".
Autre candidat naturel au titre mondial, Solberg, champion en 2003, ne pourra plus invoquer en 2007 le handicap des pneus, puisqu'il a troqué ses Pirelli pour des BF Goodrich, comme Loeb et Grönholm. Comme l'Australien Chris Atkinson, il attend aussi des évolutions majeures sur sa Subaru Impreza.
Des privés ambitieux
Les vraies nouveautés 2007, au delà des débuts de la C4, sont dans le parc des voitures d'occasion, du côté de toutes ces structures vraiment privées qui vont permettre aux organisateurs du WRC de sauver les apparences -trois constructeurs inscrits pour toute la saison- et d'étoffer les plateaux proposés aux spectateurs.
Principale victime d'un hiver très rigoureux, le Team Bozian a perdu à la fois son parraineur principal et ses deux pilotes: le Norvégien Henning Solberg est parti chez Ford, dans une équipe M-Sport "B" managée elle aussi par Wilson, et l'Autrichien Manfred Stohl a emmené le pétrolier OMV chez les Belges de Kronos, où il sera bientôt rejoint par le Suédois Daniel Carlsson.
La bonne nouvelle de ce début d'année, c'est le retour discret de Mitsubishi pour les trois premiers rallyes, voire plus si affinités, avec l'Espagnol Xevi Pons (ex-Kronos) et le Finlandais Toni Gardemeister. De quoi oublier Skoda et attendre patiemment des jours meilleurs en WRC.
Pour rejoindre le Finlandais Tommi Makinen, seul pilote à avoir remporté quatre titres d'affilée, de 1996 à 1999, Loeb devra à nouveau dominer ses deux rivaux préférés: un autre Finlandais, Marcus Grönholm (Ford), et le Norvégien Petter Solberg (Subaru), trois titres mondiaux à eux deux... avant la prise du pouvoir par le Français.
Monté douze fois sur le podium en douze courses en 2006, dont huit victoires, Loeb a conservé son titre malgré une chute en VTT, fin septembre, qui lui a fait rater les quatre dernières manches. Avec son co-pilote monégasque, Daniel Elena, l'Alsacien remet les compteurs à zéro, face à des concurrents mieux armés que jamais.
Comme on a pu le voir en janvier dans un spot publicitaire décalé, Loeb a réussi à se faire reprendre sa vieille Xsara. Il est ressorti de chez Citroën avec une C4 flambant neuve. Elle a déjà accumulé des milliers de kilomètres en essais depuis décembre 2005. Le Rallye Monte Carlo, première épreuve de la saison, c'est le moment idéal pour en savoir plus.
Une Focus bien rodée
A tout seigneur tout honneur, Grönholm, champion en 2000 et 2002, pourra compter sur une Ford Focus bien rodée par huit victoires en 2006, comme Loeb, et qui a apporté à Ford son premier titre constructeurs en rallyes depuis 1979. Les couleurs des Focus officielles ont changé et l'objectif a été revu à la hausse: deux titres au lieu d'un.
"Je suis convaincu que cette équipe est devenue, en quelques années, l'une des meilleures de tout le sport automobile", dit Jost Capito, le patron de Ford Motorsport. Quant à Malcolm Wilson, le patron de M-Sport, il espère aussi que le Finlandais Mikko Hirvonen, vainqueur en Australie, "va encore mûrir en 2007, lui qui est devenu en 2006 l'un des meilleurs pilotes du monde".
Autre candidat naturel au titre mondial, Solberg, champion en 2003, ne pourra plus invoquer en 2007 le handicap des pneus, puisqu'il a troqué ses Pirelli pour des BF Goodrich, comme Loeb et Grönholm. Comme l'Australien Chris Atkinson, il attend aussi des évolutions majeures sur sa Subaru Impreza.
Des privés ambitieux
Les vraies nouveautés 2007, au delà des débuts de la C4, sont dans le parc des voitures d'occasion, du côté de toutes ces structures vraiment privées qui vont permettre aux organisateurs du WRC de sauver les apparences -trois constructeurs inscrits pour toute la saison- et d'étoffer les plateaux proposés aux spectateurs.
Principale victime d'un hiver très rigoureux, le Team Bozian a perdu à la fois son parraineur principal et ses deux pilotes: le Norvégien Henning Solberg est parti chez Ford, dans une équipe M-Sport "B" managée elle aussi par Wilson, et l'Autrichien Manfred Stohl a emmené le pétrolier OMV chez les Belges de Kronos, où il sera bientôt rejoint par le Suédois Daniel Carlsson.
La bonne nouvelle de ce début d'année, c'est le retour discret de Mitsubishi pour les trois premiers rallyes, voire plus si affinités, avec l'Espagnol Xevi Pons (ex-Kronos) et le Finlandais Toni Gardemeister. De quoi oublier Skoda et attendre patiemment des jours meilleurs en WRC.