M. Schumacher veut donner son opinion
Course vendredi, 10 sept. 2010. 16:01 mercredi, 11 déc. 2024. 06:53
MONZA - Michael Schumacher a indiqué vendredi qu'il voulait participer à la discussion sur les consignes d'écurie, interdites en Formule 1 depuis 2002, mais que la Fédération internationale de l'automobile songe à réhabiliter.
"J'ai une position très claire sur les consignes d'équipe. (...) Je voudrais m'assoir avec les personnes adéquates et en discuter avec eux", a affirmé 'Schumi', qui, à son époque chez Ferrari, avait provoqué l'interdiction des consignes par la FIA tant le recours aux ordres de course était systématique.
Cette question "nécessite vraiment une discussion approfondie, et pas que des gens propagent des idées insensées", a-t-il poursuivi.
"Notre sport a des intérêts différents. Il est maintenant obligatoire de trouver une solution très claire qui soit comprise par tout le monde", a avancé le septuple champion du monde.
La règle actuelle est "peut-être un petit peu trop ouverte. Je suis assez convaincu que les écuries et la FIA feront de leur mieux pour clarifier la situation", a ajouté l'Allemand.
La FIA s'est montrée clémente mercredi envers Ferrari, qu'elle a décidé de ne pas sanctionner autrement que financièrement - 100 000 dollars d'amende, NDLR - malgré les consignes d'équipe transmises à Felipe Massa lors du dernier Grand Prix d'Allemagne.
"Inconstance"
Le Brésilien, alors qu'il menait la course à Hockenheim devant son coéquipier Fernando Alonso, avait été averti par radio que l'Espagnol, mieux placé que lui au Championnat, était plus véloce en piste : "Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu me confirmer que tu as compris le message ?".
Massa avait alors étrangement balbutié un changement de vitesses au 47e tour de l'épreuve, permettant à Alonso de le dépasser, puis de remporter la course. Son ingénieur de course, qui lui avait transmis la consigne, s'était ensuite excusé par radio.
"Il est indéniable que le résultat aurait été différent si ces instructions litigieuses n'avaient pas été transmises à Felipe Massa", a argumenté la Fédération internationale.
"Mais il y a beaucoup d'exemples ces dernières années de ce qu'on aurait pu appeler consignes d'équipes en F1. La règle n'a pas été appliquée avec constance", a justifié la FIA, qui a appelé à la "révision" de l'article du code sportif interdisant ces mêmes consignes.
Condamnée par une grande partie du paddock, la manoeuvre Massa/Alonso avait été défendue par Schumacher et son ancien patron chez Ferrari, Ross Brawn, qui dirige désormais Mercedes GP.
C'est un ordre d'équipe donné par Ferrari à Rubens Barrichello pour favoriser Michael Schumacher, qui ne s'était exécuté que dans la dernière ligne droite du GP d'Autriche-2002, qui avait causé le bannissement des consignes.
"J'ai une position très claire sur les consignes d'équipe. (...) Je voudrais m'assoir avec les personnes adéquates et en discuter avec eux", a affirmé 'Schumi', qui, à son époque chez Ferrari, avait provoqué l'interdiction des consignes par la FIA tant le recours aux ordres de course était systématique.
Cette question "nécessite vraiment une discussion approfondie, et pas que des gens propagent des idées insensées", a-t-il poursuivi.
"Notre sport a des intérêts différents. Il est maintenant obligatoire de trouver une solution très claire qui soit comprise par tout le monde", a avancé le septuple champion du monde.
La règle actuelle est "peut-être un petit peu trop ouverte. Je suis assez convaincu que les écuries et la FIA feront de leur mieux pour clarifier la situation", a ajouté l'Allemand.
La FIA s'est montrée clémente mercredi envers Ferrari, qu'elle a décidé de ne pas sanctionner autrement que financièrement - 100 000 dollars d'amende, NDLR - malgré les consignes d'équipe transmises à Felipe Massa lors du dernier Grand Prix d'Allemagne.
"Inconstance"
Le Brésilien, alors qu'il menait la course à Hockenheim devant son coéquipier Fernando Alonso, avait été averti par radio que l'Espagnol, mieux placé que lui au Championnat, était plus véloce en piste : "Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu me confirmer que tu as compris le message ?".
Massa avait alors étrangement balbutié un changement de vitesses au 47e tour de l'épreuve, permettant à Alonso de le dépasser, puis de remporter la course. Son ingénieur de course, qui lui avait transmis la consigne, s'était ensuite excusé par radio.
"Il est indéniable que le résultat aurait été différent si ces instructions litigieuses n'avaient pas été transmises à Felipe Massa", a argumenté la Fédération internationale.
"Mais il y a beaucoup d'exemples ces dernières années de ce qu'on aurait pu appeler consignes d'équipes en F1. La règle n'a pas été appliquée avec constance", a justifié la FIA, qui a appelé à la "révision" de l'article du code sportif interdisant ces mêmes consignes.
Condamnée par une grande partie du paddock, la manoeuvre Massa/Alonso avait été défendue par Schumacher et son ancien patron chez Ferrari, Ross Brawn, qui dirige désormais Mercedes GP.
C'est un ordre d'équipe donné par Ferrari à Rubens Barrichello pour favoriser Michael Schumacher, qui ne s'était exécuté que dans la dernière ligne droite du GP d'Autriche-2002, qui avait causé le bannissement des consignes.