Makinen à la poursuite de Loeb à Monte-Carlo
Course samedi, 19 janv. 2002. 15:40 samedi, 14 déc. 2024. 04:42
MONACO, AFP - Sébastien Loeb (Citroën Xsara WRC) devra résister au Finlandais Tommi Makinen (Subaru Impreza WRC) pour réaliser l'exploit de remporter le rallye Monte-Carlo, première épreuve du Championnat du monde, dimanche en Principauté.
A l'issue de la deuxième journée? samedi soir à Monaco, le quadruple champion du monde et vainqueur des trois dernières éditions de la course monégasque était le seul à pouvoir encore inquiéter un incroyable Sébastien Loeb toujours au commandement avec 28 secondes d'avance.
Le Français avait en effet relégué les autres champions du monde, Carlos Sainz (Ford Focus WRC), Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC), Colin McRae (Ford Focus WRC) et Richard Burns (Peugeot 206 WRC), à distance, à plus de deux minutes, voire quatre pour le tenant du titre, les privant de tout espoir de succès.
"Nous avons un pilote au sang très froid", indiquait-on chez Citroën. "J'ai vraiment un pilote zen", renchérissait l'équipier de l'Alsacien, Daniel Elena.
Pari réussi
Samedi, Loeb venait une nouvelle fois d'administrer la preuve de ses immenses qualités en affirmant sa rapidité sur terrain connu (ES7, Puget Thenniers/Toudon), en gérant, contrôlant ensuite sur des portions difficiles. Là où justement, l'expérimenté Makinen comptait refaire son handicap sur son jeune rival.
"Il y a encore une petite chance de rattraper Sébastien (Loeb), mais il ne faut pas commettre d'erreur", reconnaissait le pilote Subaru après la démonstration du Français, avant la spéciale (ES9) La Bollène-Le Moulinet et le passage fameux au Turini.
Deux temps "scratch", une vingtaine de secondes reprises à Loeb, Makinen exerçait une pression de plus en plus forte. "Nous allons tenter si possible de reprendre encore un peu de temps ce soir dans les deux dernières spéciales. Nous attaquerons fort pour nous porter en tête", prévenait le Finlandais.
Mais c'était sans compter sur un "coup de poker" de Citroën, du patron Guy Fréquelin, qui décidait de prendre des risques au niveau des pneumatiques, tant les Pirelli semblaient supérieurs aux Michelin.
Pari réussi, Loeb s'adjugeait le scratch (ES10), reprenait de précieuses secondes à Makinen. Avant de concéder de nouveau une poignée de secondes (7) dans l'ultime spéciale du jour. L'essentiel était toutefois préservé.
Intouchables
Derrière ce duel au sommet, Ford et Peugeot avaient lâché prise. "Gronholm a fait deux spéciales remarquables mais Panizzi est encore un peu en dedans alors que, sur un tel terrain, il devrait être imbattable, analysait Jean-Pierre Nicolas, responsable du Lion. Cela étant, il faut reconnaître que Citroën continue de faire un très bon boulot. Ils ont mis la barre très haut".
Gilles Panizzi se plaignait de son ordre de départ. "Rien à dire sur la voiture mais j'ai l'impression que les premiers partants sont pénalisés. Nous avons asséché la trajectoire ce qui facilite la tâche des autres", remarquait l'intéressé. "Pour l'instant la voiture n'est pas tout à fait ce que j'attendais, mais je progresse petit à petit", estimait Burns.
Quant à Marcus Gronholm, il poursuivait avec brio son apprentissage du Monte-Carlo. "C'est très glissant et les Pirelli (Subaru et Ford) semblent présenter un avantage sur ce type de surface", déclarait le géant finlandais.
Seul d'ailleurs le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza WRC), le coéquipier de Makinen, aurait ainsi pu s'immiscer dans le duel opposant son chef de file à Loeb. Mais une sortie de route (ES7) l'avait écarté de la lutte en tête, relégué loin de Sébastien Loeb et Makinen intouchables sur les routes de la Principauté.
A l'issue de la deuxième journée? samedi soir à Monaco, le quadruple champion du monde et vainqueur des trois dernières éditions de la course monégasque était le seul à pouvoir encore inquiéter un incroyable Sébastien Loeb toujours au commandement avec 28 secondes d'avance.
Le Français avait en effet relégué les autres champions du monde, Carlos Sainz (Ford Focus WRC), Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC), Colin McRae (Ford Focus WRC) et Richard Burns (Peugeot 206 WRC), à distance, à plus de deux minutes, voire quatre pour le tenant du titre, les privant de tout espoir de succès.
"Nous avons un pilote au sang très froid", indiquait-on chez Citroën. "J'ai vraiment un pilote zen", renchérissait l'équipier de l'Alsacien, Daniel Elena.
Pari réussi
Samedi, Loeb venait une nouvelle fois d'administrer la preuve de ses immenses qualités en affirmant sa rapidité sur terrain connu (ES7, Puget Thenniers/Toudon), en gérant, contrôlant ensuite sur des portions difficiles. Là où justement, l'expérimenté Makinen comptait refaire son handicap sur son jeune rival.
"Il y a encore une petite chance de rattraper Sébastien (Loeb), mais il ne faut pas commettre d'erreur", reconnaissait le pilote Subaru après la démonstration du Français, avant la spéciale (ES9) La Bollène-Le Moulinet et le passage fameux au Turini.
Deux temps "scratch", une vingtaine de secondes reprises à Loeb, Makinen exerçait une pression de plus en plus forte. "Nous allons tenter si possible de reprendre encore un peu de temps ce soir dans les deux dernières spéciales. Nous attaquerons fort pour nous porter en tête", prévenait le Finlandais.
Mais c'était sans compter sur un "coup de poker" de Citroën, du patron Guy Fréquelin, qui décidait de prendre des risques au niveau des pneumatiques, tant les Pirelli semblaient supérieurs aux Michelin.
Pari réussi, Loeb s'adjugeait le scratch (ES10), reprenait de précieuses secondes à Makinen. Avant de concéder de nouveau une poignée de secondes (7) dans l'ultime spéciale du jour. L'essentiel était toutefois préservé.
Intouchables
Derrière ce duel au sommet, Ford et Peugeot avaient lâché prise. "Gronholm a fait deux spéciales remarquables mais Panizzi est encore un peu en dedans alors que, sur un tel terrain, il devrait être imbattable, analysait Jean-Pierre Nicolas, responsable du Lion. Cela étant, il faut reconnaître que Citroën continue de faire un très bon boulot. Ils ont mis la barre très haut".
Gilles Panizzi se plaignait de son ordre de départ. "Rien à dire sur la voiture mais j'ai l'impression que les premiers partants sont pénalisés. Nous avons asséché la trajectoire ce qui facilite la tâche des autres", remarquait l'intéressé. "Pour l'instant la voiture n'est pas tout à fait ce que j'attendais, mais je progresse petit à petit", estimait Burns.
Quant à Marcus Gronholm, il poursuivait avec brio son apprentissage du Monte-Carlo. "C'est très glissant et les Pirelli (Subaru et Ford) semblent présenter un avantage sur ce type de surface", déclarait le géant finlandais.
Seul d'ailleurs le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza WRC), le coéquipier de Makinen, aurait ainsi pu s'immiscer dans le duel opposant son chef de file à Loeb. Mais une sortie de route (ES7) l'avait écarté de la lutte en tête, relégué loin de Sébastien Loeb et Makinen intouchables sur les routes de la Principauté.