Masuoka abandonne
Course mardi, 22 avr. 2008. 10:14 samedi, 14 déc. 2024. 17:28
BAIA MARE - La Mitsubishi du Japonais Hiroshi Masuoka a été contrainte à l'abandon mardi lors de la 3e étape du rallye-raid d'Europe centrale après la fracture de la cheville gauche de son co-pilote français Pascal Maimon, qui s'est fait rouler sur le pied en changeant un pneu.
Maimon s'est involontairement fait rouler sur la cheville par le pilote espagnol de Volkswagen Carlos Sainz, qui ne s'est aperçu de rien.
"Pascal Maimon souffre d'une fracture de la malléole interne gauche, il va être temporairement plâtré et être rapatrié", a indiqué le manageur de Mitsubishi Dominique Serieys, qui a expliqué l'incroyable concours de circonstances qui a mené à la blessure de Maimon et à l'abandon de l'équipage, 10e du classement général mardi matin au départ de la 3e étape.
La Mitsubishi N.207 a crevé au kilomètre 41 de la première des deux spéciales de la journée, dans les montagnes au-dessus de Baia Mare. Un kilomètre plus loin, à une fourche en Y, l'équipage s'est volontairement engagé dans la mauvaise piste pour changer le pneu crevé. Après s'être rangé sur un côté au bout de 200 mètres, ils se sont mis à l'ouvrage.
C'est alors que la Volkswagen de Carlos Sainz, qui lui s'était trompé de direction au Y avant l'arrivé de la Mitsubishi et revenait donc sur la bonne piste, a déboulé et roulé sur le pied de Maimon.
"Surprise totale"
"Pascal (Maimon) n'a pas entendu Carlos (Sainz) arriver parce qu'il portait son casque et la surprise a été totale pour eux (Masuoka et Maimon) car ils étaient en dehors de l'itinéraire. De son côté, Sainz n'a pas vu Pascal sur le côté parce que la moitié droite de son pare-brise était trop sale à cause d'un souci d'essuie-glaces", a expliqué Dominique Serieys.
Sainz n'a appris qu'il avait blessé Maimon qu'après être rentré au parc d'assistance. L'Espagnol est alors venu prendre des nouvelles de l'infortuné Maimon et s'excuser auprès de l'équipe Mitsubishi, selon Serieys.
Durant cette première spéciale, Sainz a en outre été victime d'un problème mécanique qui lui a coûté de finir cette première spéciale à la 12e place avec 9 minutes de retard. Son levier de vitesse s'est en effet brisé et l'Espagnol n'a pu rouler qu'en deuxième vitesse pendant 40 km, soit plus de la moitié de la spéciale, remportée par le Sud-Africain Giniel de Villiers (Volkswagen).
Maimon s'est involontairement fait rouler sur la cheville par le pilote espagnol de Volkswagen Carlos Sainz, qui ne s'est aperçu de rien.
"Pascal Maimon souffre d'une fracture de la malléole interne gauche, il va être temporairement plâtré et être rapatrié", a indiqué le manageur de Mitsubishi Dominique Serieys, qui a expliqué l'incroyable concours de circonstances qui a mené à la blessure de Maimon et à l'abandon de l'équipage, 10e du classement général mardi matin au départ de la 3e étape.
La Mitsubishi N.207 a crevé au kilomètre 41 de la première des deux spéciales de la journée, dans les montagnes au-dessus de Baia Mare. Un kilomètre plus loin, à une fourche en Y, l'équipage s'est volontairement engagé dans la mauvaise piste pour changer le pneu crevé. Après s'être rangé sur un côté au bout de 200 mètres, ils se sont mis à l'ouvrage.
C'est alors que la Volkswagen de Carlos Sainz, qui lui s'était trompé de direction au Y avant l'arrivé de la Mitsubishi et revenait donc sur la bonne piste, a déboulé et roulé sur le pied de Maimon.
"Surprise totale"
"Pascal (Maimon) n'a pas entendu Carlos (Sainz) arriver parce qu'il portait son casque et la surprise a été totale pour eux (Masuoka et Maimon) car ils étaient en dehors de l'itinéraire. De son côté, Sainz n'a pas vu Pascal sur le côté parce que la moitié droite de son pare-brise était trop sale à cause d'un souci d'essuie-glaces", a expliqué Dominique Serieys.
Sainz n'a appris qu'il avait blessé Maimon qu'après être rentré au parc d'assistance. L'Espagnol est alors venu prendre des nouvelles de l'infortuné Maimon et s'excuser auprès de l'équipe Mitsubishi, selon Serieys.
Durant cette première spéciale, Sainz a en outre été victime d'un problème mécanique qui lui a coûté de finir cette première spéciale à la 12e place avec 9 minutes de retard. Son levier de vitesse s'est en effet brisé et l'Espagnol n'a pu rouler qu'en deuxième vitesse pendant 40 km, soit plus de la moitié de la spéciale, remportée par le Sud-Africain Giniel de Villiers (Volkswagen).