Mexique : Solberg en tête, Loeb maudit
Course vendredi, 11 mars 2005. 13:58 vendredi, 13 déc. 2024. 05:34
LEON (AFP) - Petter Solberg (Subaru) occupait la tête du rallye du Mexique, 3e épreuve du Championnat du monde, après trois des six spéciales au programme de la première journée, vendredi à Leon, tandis que Sébastien Loeb (Citroën Xsara) avait déjà perdu toutes ses illusions.
Le Norvégien, au volant de sa nouvelle Impreza, devançait le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307), le Belge François Duval (Citroën Xsara), l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307) et les surprenants Chris Atkinson (Subaru Impreza) et Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer).
Loeb était d'ores et déjà distancé. Une malédiction semble en effet s'acharner sur le Français au Mexique. Une sorte de "revanche de Moctezuma", comme les Mexicains surnomment la "turista" qui frappe certains visiteurs du pays maya.
L'an passé, le futur champion du monde avait été contraint à l'abandon à cause d'une pierre ayant percé le protège-carter de sa Xsara. Cette fois, c'est un amortisseur (arrière droit) qui retardait Loeb dès la fin de la première spéciale. Avant que, dans les deux suivantes, le champion du monde ne concède un handicap insurmontable (près de 4 minutes).
La veille, au shakedown (derniers essais d'avant course), le Français, comme quelques autres pilotes, avait connu une mésaventure semblable à celle de l'an passé, un protège-carter durement touché par une pierre. Déjà. Un changement de moteur s'imposait donc pour éviter toute mauvaise surprise. Avec à la clé une sanction. Pénalité en temps ? Financière ?
Equité sportive
Après une longue réunion, les commissaires sportifs décidaient jeudi soir d'infliger une amende de 10.000 dollars (7.445 euros) aux contrevenants, Citroën (Loeb) et Skoda (Paasonen).
"C'est la moins mauvaise décision qui pouvait être prise, estimait Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport, vendredi matin. Lors de la dernière réunion des constructeurs, la semaine passée, nous avons parlé de ce problème de règlementation moteur et pris une décision qui, toutefois, n'a pas encore été ratifiée. En attendant, les commissaires se devaient de trouver une sanction la plus juste possible".
La règlementation actuelle est d'un moteur pour deux rallyes (pénalité de 20 secondes pour tout changement entre deux épreuves). Mais le cas d'un changement de moteur entre le shakedown et le départ du rallye n'avait pas été prévu. Ce vide juridique a été comblé par les constructeurs avant le départ au Mexique, mais trop tard pour être pris en compte lors de ce rallye.
Pour Loeb, mais aussi pour le Finlandais Jani Paasonen (Skoda Fabia), l'équité sportive était respectée. Sans que cela bénéficie au Français, un amortisseur ruinant tous ses espoirs. Ni à Paasonen, victime d'une sortie de route (ES2).
Loeb laissait ainsi son plus dangereux rival dans la course au titre, le Norvégien Solberg, livrer bataille en tête de l'épreuve mexicaine face aux Peugeot de Gronholm et Martin, tous trois se partageant les temps scraches, et à son coéquipier Duval, dernier espoir de Citroën pour prendre des gros points.
Le Norvégien, au volant de sa nouvelle Impreza, devançait le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307), le Belge François Duval (Citroën Xsara), l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307) et les surprenants Chris Atkinson (Subaru Impreza) et Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer).
Loeb était d'ores et déjà distancé. Une malédiction semble en effet s'acharner sur le Français au Mexique. Une sorte de "revanche de Moctezuma", comme les Mexicains surnomment la "turista" qui frappe certains visiteurs du pays maya.
L'an passé, le futur champion du monde avait été contraint à l'abandon à cause d'une pierre ayant percé le protège-carter de sa Xsara. Cette fois, c'est un amortisseur (arrière droit) qui retardait Loeb dès la fin de la première spéciale. Avant que, dans les deux suivantes, le champion du monde ne concède un handicap insurmontable (près de 4 minutes).
La veille, au shakedown (derniers essais d'avant course), le Français, comme quelques autres pilotes, avait connu une mésaventure semblable à celle de l'an passé, un protège-carter durement touché par une pierre. Déjà. Un changement de moteur s'imposait donc pour éviter toute mauvaise surprise. Avec à la clé une sanction. Pénalité en temps ? Financière ?
Equité sportive
Après une longue réunion, les commissaires sportifs décidaient jeudi soir d'infliger une amende de 10.000 dollars (7.445 euros) aux contrevenants, Citroën (Loeb) et Skoda (Paasonen).
"C'est la moins mauvaise décision qui pouvait être prise, estimait Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport, vendredi matin. Lors de la dernière réunion des constructeurs, la semaine passée, nous avons parlé de ce problème de règlementation moteur et pris une décision qui, toutefois, n'a pas encore été ratifiée. En attendant, les commissaires se devaient de trouver une sanction la plus juste possible".
La règlementation actuelle est d'un moteur pour deux rallyes (pénalité de 20 secondes pour tout changement entre deux épreuves). Mais le cas d'un changement de moteur entre le shakedown et le départ du rallye n'avait pas été prévu. Ce vide juridique a été comblé par les constructeurs avant le départ au Mexique, mais trop tard pour être pris en compte lors de ce rallye.
Pour Loeb, mais aussi pour le Finlandais Jani Paasonen (Skoda Fabia), l'équité sportive était respectée. Sans que cela bénéficie au Français, un amortisseur ruinant tous ses espoirs. Ni à Paasonen, victime d'une sortie de route (ES2).
Loeb laissait ainsi son plus dangereux rival dans la course au titre, le Norvégien Solberg, livrer bataille en tête de l'épreuve mexicaine face aux Peugeot de Gronholm et Martin, tous trois se partageant les temps scraches, et à son coéquipier Duval, dernier espoir de Citroën pour prendre des gros points.