Michael, Rubens, Jean et les autres...
Course lundi, 20 août 2001. 08:32 mercredi, 11 déc. 2024. 10:47
BUDAPEST (AFP) - Michael Schumacher et toute l'équipe Ferrari méritaient bien la nuit folle de Budapest quelques heures après un double sacre, un formidable doublé de la Scuderia au Grand Prix de Hongrie de Formule 1.
Ils venaient de mettre un triomphal point final à une saison remarquable. "Une course de rêve, pour une équipe de rêve", déclarait ravi Jean Todt, le directeur sportif.
Une équipe de rêve? C'était en effet le sentiment du nouveau quadruple champion du monde, du codétenteur du record de nombre de victoires (51), Michael Schumacher. "J'aime chacun des gars de l'équipe, ils sont formidables. C'est une super équipe, la meilleure", répétait l'Allemand.
Peu après la cérémonie du podium d'ailleurs, Michael Schumacher offrait son trophée du vainqueur à son coéquipier, le dévoué Rubens Barrichello, en signe de reconnaissance.
"Il a fait un travail énorme, indiquait le champion. Combien de fois pendant que je me prélassais en famille, il faisait le boulot, et du super boulot, en essais privés". "Attention, parce que ça va être mon tour de pouponner, ma femme est enceinte", répondait le Brésilien en tapotant l'épaule de son illustre coéquipier.
Cette année, Michael Schumacher et Ferrari ont réussi un parcours parfait. Voiture performante, fiable, la Scuderia et l'Allemand n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires, à McLaren-Mercedes, à Williams-BMW.
Si l'équipe italienne s'était montrée irréprochable, il n'en a pas été de même de sa plus dangereuse rivale. Entre le manque de fiabilité, les erreurs stratégiques, McLaren a sans doute facilité la tâche de Ferrari.
"J'ai encore assez de flamme"
Le fait d'avoir assuré les titres mondiaux bien avant le terme de la saison, à quatre courses du but, va maintenant permettre à la Scuderia de se concentrer déjà sur le prochain Championnat du monde. Ce ne sont pas deux titres pilotes et trois titres constructeurs consécutifs qui vont en effet suffire à rassasier les hommes du président Luca Cordero di Montezemolo.
Et puis, Michael Schumacher et Jean Todt sont des éternels insatisfaits, des boulimiques de la victoire, dont le but est de continuer à vaincre, toujours. Rubens Barrichello, quant à lui, aimerait bien avoir sa part du gâteau, sa victoire d'Hockenheim l'an dernier ne lui suffisant pas.
"Il reste quatre courses et nous devrons tout faire pour justifier nos titres, insistait Todt. Les succès de cette année sont d'autant plus appréciés qu'ils ont été obtenus face à deux rivaux très forts (McLaren-Mercedes et Williams-BMW). Les résultats parlent d'eux-mêmes et je suis heureux pour Ferrari que l'équipe soit à nouveau récompensée pour son dur travail."
Quelques instants après sa victoire, son couronnement, Michael Schumacher insistait lui aussi sur sa volonté de ne pas ralentir ses ardeurs d'ici la fin de cette saison.
"Je veux continuer à gagner des courses. Chaque course est un nouveau challenge. J'aime me battre et j'ai encore assez de flamme en moi pour attaquer encore", disait l'Allemand.
Chaque personne chez Ferrari est dans les mêmes dispositions, partage le même état d'esprit. Sans doute parce que certains avaient été sevrés de victoires, de titres, pendant trop longtemps.
Ils venaient de mettre un triomphal point final à une saison remarquable. "Une course de rêve, pour une équipe de rêve", déclarait ravi Jean Todt, le directeur sportif.
Une équipe de rêve? C'était en effet le sentiment du nouveau quadruple champion du monde, du codétenteur du record de nombre de victoires (51), Michael Schumacher. "J'aime chacun des gars de l'équipe, ils sont formidables. C'est une super équipe, la meilleure", répétait l'Allemand.
Peu après la cérémonie du podium d'ailleurs, Michael Schumacher offrait son trophée du vainqueur à son coéquipier, le dévoué Rubens Barrichello, en signe de reconnaissance.
"Il a fait un travail énorme, indiquait le champion. Combien de fois pendant que je me prélassais en famille, il faisait le boulot, et du super boulot, en essais privés". "Attention, parce que ça va être mon tour de pouponner, ma femme est enceinte", répondait le Brésilien en tapotant l'épaule de son illustre coéquipier.
Cette année, Michael Schumacher et Ferrari ont réussi un parcours parfait. Voiture performante, fiable, la Scuderia et l'Allemand n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires, à McLaren-Mercedes, à Williams-BMW.
Si l'équipe italienne s'était montrée irréprochable, il n'en a pas été de même de sa plus dangereuse rivale. Entre le manque de fiabilité, les erreurs stratégiques, McLaren a sans doute facilité la tâche de Ferrari.
"J'ai encore assez de flamme"
Le fait d'avoir assuré les titres mondiaux bien avant le terme de la saison, à quatre courses du but, va maintenant permettre à la Scuderia de se concentrer déjà sur le prochain Championnat du monde. Ce ne sont pas deux titres pilotes et trois titres constructeurs consécutifs qui vont en effet suffire à rassasier les hommes du président Luca Cordero di Montezemolo.
Et puis, Michael Schumacher et Jean Todt sont des éternels insatisfaits, des boulimiques de la victoire, dont le but est de continuer à vaincre, toujours. Rubens Barrichello, quant à lui, aimerait bien avoir sa part du gâteau, sa victoire d'Hockenheim l'an dernier ne lui suffisant pas.
"Il reste quatre courses et nous devrons tout faire pour justifier nos titres, insistait Todt. Les succès de cette année sont d'autant plus appréciés qu'ils ont été obtenus face à deux rivaux très forts (McLaren-Mercedes et Williams-BMW). Les résultats parlent d'eux-mêmes et je suis heureux pour Ferrari que l'équipe soit à nouveau récompensée pour son dur travail."
Quelques instants après sa victoire, son couronnement, Michael Schumacher insistait lui aussi sur sa volonté de ne pas ralentir ses ardeurs d'ici la fin de cette saison.
"Je veux continuer à gagner des courses. Chaque course est un nouveau challenge. J'aime me battre et j'ai encore assez de flamme en moi pour attaquer encore", disait l'Allemand.
Chaque personne chez Ferrari est dans les mêmes dispositions, partage le même état d'esprit. Sans doute parce que certains avaient été sevrés de victoires, de titres, pendant trop longtemps.