Michael Schumacher: coup de maître pour un coup d'essai
Course dimanche, 31 mars 2002. 15:22 samedi, 14 déc. 2024. 10:03
SAO PAULO, Brésil (AFP) - La victoire au Grand Prix du Brésil de Formule 1 avait un goût particulier pour Michael Schumacher (Ferrari), dimanche sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo. Le quadruple champion du monde allemand était parvenu à imposer la nouvelle F2002 dès sa première apparition en course, à repousser les attaques de son frère Ralf Schumacher, de la Williams-BMW. Un véritable coup de maître.
"Je suis beaucoup plus optimiste pour les courses où nous n'étions pas à l'aise l'an dernier, avouait le vainqueur. Nous ne sommes probablement pas encore au niveau où nous devrions être, mais pas loin. C'est sûr j'aurais pu être un peu plus rapide."
Michael Schumacher savait que ses plus dangereux rivaux étaient Juan Pablo Montoya et Ralf, son cadet, les Williams-BMW. Au départ toutefois, le pilote Ferrari devait être débarrassé du Colombien, de sa "bête noire". Comme à Sepang, quinze jours plus tôt, un accrochage devait marquer les premiers hectomètres.
Un départ côte à côte et le quadruple champion du monde s'imposait à Montoya. "Les deux premiers virages ont été excitants", relatait Michael Schumacher. Juan Pablo (Montoya) se défendait très bien. Je pensais qu'il freinerait le plus tard possible au deuxième virage. C'est ce qui s'est passé. Il a alors laissé assez de place pour deux et j'ai pu passer".
"Aisé de le contenir"
Mais aussitôt, Montoya, voulant reprendre la première place, attaquait la Ferrari... et l'accrochait, arrachant le museau de la Williams dans la manoeuvre. La Ferrari, elle, était intacte.
Contraint de passer au stand pour changer la pièce manquante, le Colombien perdait tous ses espoirs, ses illusions. Rubens Barrichello, sur la vieille Ferrari F2001, abandonnant une nouvelle fois alors qu'il s'était emparé du commandement, Michael Schumacher ne trouvait plus que son frère Ralf sur la route de la victoire. Les McLaren-Mercedes et les Renault ne pouvaient pas lutter.
Cinquante-huit tours durant, on pensait pourtant que la menace Williams était sérieuse pour la Ferrari. "En ce qui me concerne tout a été parfait jusqu'à la fin. Je n'ai souffert d'aucun problème, indiquait Michael Schumacher. Je savais qu'il n'était pas nécessaire de vouloir creuser l'écart. Je n'en avais pas besoin. Je n'ai donc pas essayé. Après le ravitaillement, je savais que Ralf n'avait qu'une possibilité de me passer. C'était au premier virage. Autrement, c'était aisé de le contenir".
Mine des mauvais jours
"Je n'étais pas satisfait de l'équilibre de la voiture," disait le cadet. Nous avons changé quelque chose lors du ravitaillement qui m'a rendu la vie un peu plus facile. J'étais capable de rattraper Michael. J'attendais une faute au freinage. Mais cette fois, Michael ne m'a pas donné cette occasion".
Le quadruple champion du monde se satisfaisait du plus petit écart, moins de six dixièmes de seconde, pour enlever sa deuxième victoire de la saison, la cinquante-cinquième de sa carrière et conforter son avance en tête du Championnat devant son frère Ralf et... Juan Pablo Montoya.
Reparti en dernière position après son passage au stand, le Colombien avait en effet effectué une incroyable remontée, profité également sur la fin des abandons de Jarno Trulli (Renault) et de Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes).
A l'arrivée, Montoya terminait ainsi à la cinquième place devant Mika Salo (Toyota), mais derrière David Coulthard (McLaren-Mercedes), 3e, et Jenson Button (Renault), 4e pour la seconde fois en quinze jours.
Dimanche soir cependant, le Colombien affichait la mine des mauvais jours. Un nouvel incident avait ruiné sa course, ses rêves de victoire. Michael Schumacher, lui, souriait. Il était certain maintenant de disposer d'une arme redoutable avec sa F2002...
"Je suis beaucoup plus optimiste pour les courses où nous n'étions pas à l'aise l'an dernier, avouait le vainqueur. Nous ne sommes probablement pas encore au niveau où nous devrions être, mais pas loin. C'est sûr j'aurais pu être un peu plus rapide."
Michael Schumacher savait que ses plus dangereux rivaux étaient Juan Pablo Montoya et Ralf, son cadet, les Williams-BMW. Au départ toutefois, le pilote Ferrari devait être débarrassé du Colombien, de sa "bête noire". Comme à Sepang, quinze jours plus tôt, un accrochage devait marquer les premiers hectomètres.
Un départ côte à côte et le quadruple champion du monde s'imposait à Montoya. "Les deux premiers virages ont été excitants", relatait Michael Schumacher. Juan Pablo (Montoya) se défendait très bien. Je pensais qu'il freinerait le plus tard possible au deuxième virage. C'est ce qui s'est passé. Il a alors laissé assez de place pour deux et j'ai pu passer".
"Aisé de le contenir"
Mais aussitôt, Montoya, voulant reprendre la première place, attaquait la Ferrari... et l'accrochait, arrachant le museau de la Williams dans la manoeuvre. La Ferrari, elle, était intacte.
Contraint de passer au stand pour changer la pièce manquante, le Colombien perdait tous ses espoirs, ses illusions. Rubens Barrichello, sur la vieille Ferrari F2001, abandonnant une nouvelle fois alors qu'il s'était emparé du commandement, Michael Schumacher ne trouvait plus que son frère Ralf sur la route de la victoire. Les McLaren-Mercedes et les Renault ne pouvaient pas lutter.
Cinquante-huit tours durant, on pensait pourtant que la menace Williams était sérieuse pour la Ferrari. "En ce qui me concerne tout a été parfait jusqu'à la fin. Je n'ai souffert d'aucun problème, indiquait Michael Schumacher. Je savais qu'il n'était pas nécessaire de vouloir creuser l'écart. Je n'en avais pas besoin. Je n'ai donc pas essayé. Après le ravitaillement, je savais que Ralf n'avait qu'une possibilité de me passer. C'était au premier virage. Autrement, c'était aisé de le contenir".
Mine des mauvais jours
"Je n'étais pas satisfait de l'équilibre de la voiture," disait le cadet. Nous avons changé quelque chose lors du ravitaillement qui m'a rendu la vie un peu plus facile. J'étais capable de rattraper Michael. J'attendais une faute au freinage. Mais cette fois, Michael ne m'a pas donné cette occasion".
Le quadruple champion du monde se satisfaisait du plus petit écart, moins de six dixièmes de seconde, pour enlever sa deuxième victoire de la saison, la cinquante-cinquième de sa carrière et conforter son avance en tête du Championnat devant son frère Ralf et... Juan Pablo Montoya.
Reparti en dernière position après son passage au stand, le Colombien avait en effet effectué une incroyable remontée, profité également sur la fin des abandons de Jarno Trulli (Renault) et de Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes).
A l'arrivée, Montoya terminait ainsi à la cinquième place devant Mika Salo (Toyota), mais derrière David Coulthard (McLaren-Mercedes), 3e, et Jenson Button (Renault), 4e pour la seconde fois en quinze jours.
Dimanche soir cependant, le Colombien affichait la mine des mauvais jours. Un nouvel incident avait ruiné sa course, ses rêves de victoire. Michael Schumacher, lui, souriait. Il était certain maintenant de disposer d'une arme redoutable avec sa F2002...