Monteiro a tout pour plaire
Course mercredi, 8 juin 2005. 18:09 mercredi, 11 déc. 2024. 14:46
MONTREAL (PC) - Encore inconnu ici, Tiago Monteiro a pourtant tout ce qu'il faut pour plaire au public du Grand Prix de Montréal, à l'image des René Arnoux, Patrick Tambay et Jean Alési avant lui.
D'abord le pilote recrue de Jordan s'exprime aussi bien qu'eux en français pour avoir étudié à Paris et couru pendant cinq ans dans différents championnats français, où il a fini deux fois deuxième en Formule 3, ce qui lui avait valu une invitation à faire des essais en Formule 1 chez Renault en 2002.
Le pilote de 28 ans d'allure plaisante est de plus doté d'une belle personnalité. Et contrairement à bien des "fendants" qui font tout pour fuir leurs admirateurs et les membres des médias, il affirme que ce qu'il trouve de plus agréable en Formule 1 est "toute cette attention qu'on reçoit des fans et des journalistes. C'est agréable que tout ce qu'on a fait comme travail soit reconnu."
Et comme si ce n'était pas assez, Monteiro déclare bien s'entendre avec Jacques Villeneuve et n'a que des éloges à faire du circuit Gilles-Villeneuve et de Montréal, qu'il a découverts en 2003 lorsqu'il pilotait en Champ Car, où il a raflé la position de tête à Mexico et mené la course à St.Petersburg et Mid-Ohio pour l'équipe Fittipaldi.
"C'était vraiment superbe, se rappelle-t-il, l'ambiance en ville était super. Quant au circuit lui-même, malgré des vibreurs assez violents, le tracé est vraiment agréable. J'ai vraiment hâte de l'essayer avec une voiture encore plus performante."
Monteiro et Karthikeyan espèrent miser sur une voiture encore plus rapide au Grand Prix de France (3 juillet) ou de Grande-Bretagne (10 juillet).
"La voiture actuelle est une évolution de celle de 2004 mais on doit nous fournir une voiture avec un aérodynamisme complètement 2005", se réjouit déjà Monteiro.
Mais même s'ils n'ont récolté aucun point au championnat au volant de voitures qui se retrouvent derrière les Sauber, le pilote de Porto et son coéquipier indien Narain Karthikeyan n'ont pas émis la moindre critique lors de la rencontre de presse organisée par Bridgestone à l'Hôtel de Ville de Montréal mercredi, visiblement heureux juste d'être rendus là où ils sont.
Monteiro a cependant noté que le côté le moins agréable de son nouveau travail était les rumeurs qui ne cessent pas: "Ça fait déjà cinq ou six fois que je suis concerné et ce n'est pas agréable, mais on n'a aucun contrôle là-dessus."
Monteiro est davantage habitué à rouler aux premiers rangs. Après sa saison de Champ Car, au cours de laquelle il s'est classé 10 fois parmi les 10 premiers, il a couru dans la série Nissan World, complétant la saison 2004 au deuxième rang, et servi de pilote d'essais à Minardi à quelques reprises.
L'homme qui a vu l'ours
Le Portugais et l'Indien sont arrivés au Québec depuis plusieurs jours déjà et Monteiro a eu la chance de voir ce que bien peu de locaux ont vu.
"Nous avons passé trois jours au lac Sac-à-Commis (à Saint-Alexis-de-Montcalm), raconte-t-il, et ça nous a permis de nous entraîner de manière différente, en plein air, et en plus on a fait la rencontre d'un ours en pleine nature, ce qui fait différent également..."
Monteiro n'avait ni téléphone ni téléviseur où il se trouvait mais il a fini par apprendre qu'à peu près au même moment, une Québécoise était tuée par un ours en Alberta.
"Oui mais c'était un grizzly, dit-il visiblement bien au courant. Celui-là était petit et il n'a jamais été agressif."
Il semble avoir adoré son expérience mais on n'a pas eu le temps de lui parler des moustiques...
D'abord le pilote recrue de Jordan s'exprime aussi bien qu'eux en français pour avoir étudié à Paris et couru pendant cinq ans dans différents championnats français, où il a fini deux fois deuxième en Formule 3, ce qui lui avait valu une invitation à faire des essais en Formule 1 chez Renault en 2002.
Le pilote de 28 ans d'allure plaisante est de plus doté d'une belle personnalité. Et contrairement à bien des "fendants" qui font tout pour fuir leurs admirateurs et les membres des médias, il affirme que ce qu'il trouve de plus agréable en Formule 1 est "toute cette attention qu'on reçoit des fans et des journalistes. C'est agréable que tout ce qu'on a fait comme travail soit reconnu."
Et comme si ce n'était pas assez, Monteiro déclare bien s'entendre avec Jacques Villeneuve et n'a que des éloges à faire du circuit Gilles-Villeneuve et de Montréal, qu'il a découverts en 2003 lorsqu'il pilotait en Champ Car, où il a raflé la position de tête à Mexico et mené la course à St.Petersburg et Mid-Ohio pour l'équipe Fittipaldi.
"C'était vraiment superbe, se rappelle-t-il, l'ambiance en ville était super. Quant au circuit lui-même, malgré des vibreurs assez violents, le tracé est vraiment agréable. J'ai vraiment hâte de l'essayer avec une voiture encore plus performante."
Monteiro et Karthikeyan espèrent miser sur une voiture encore plus rapide au Grand Prix de France (3 juillet) ou de Grande-Bretagne (10 juillet).
"La voiture actuelle est une évolution de celle de 2004 mais on doit nous fournir une voiture avec un aérodynamisme complètement 2005", se réjouit déjà Monteiro.
Mais même s'ils n'ont récolté aucun point au championnat au volant de voitures qui se retrouvent derrière les Sauber, le pilote de Porto et son coéquipier indien Narain Karthikeyan n'ont pas émis la moindre critique lors de la rencontre de presse organisée par Bridgestone à l'Hôtel de Ville de Montréal mercredi, visiblement heureux juste d'être rendus là où ils sont.
Monteiro a cependant noté que le côté le moins agréable de son nouveau travail était les rumeurs qui ne cessent pas: "Ça fait déjà cinq ou six fois que je suis concerné et ce n'est pas agréable, mais on n'a aucun contrôle là-dessus."
Monteiro est davantage habitué à rouler aux premiers rangs. Après sa saison de Champ Car, au cours de laquelle il s'est classé 10 fois parmi les 10 premiers, il a couru dans la série Nissan World, complétant la saison 2004 au deuxième rang, et servi de pilote d'essais à Minardi à quelques reprises.
L'homme qui a vu l'ours
Le Portugais et l'Indien sont arrivés au Québec depuis plusieurs jours déjà et Monteiro a eu la chance de voir ce que bien peu de locaux ont vu.
"Nous avons passé trois jours au lac Sac-à-Commis (à Saint-Alexis-de-Montcalm), raconte-t-il, et ça nous a permis de nous entraîner de manière différente, en plein air, et en plus on a fait la rencontre d'un ours en pleine nature, ce qui fait différent également..."
Monteiro n'avait ni téléphone ni téléviseur où il se trouvait mais il a fini par apprendre qu'à peu près au même moment, une Québécoise était tuée par un ours en Alberta.
"Oui mais c'était un grizzly, dit-il visiblement bien au courant. Celui-là était petit et il n'a jamais été agressif."
Il semble avoir adoré son expérience mais on n'a pas eu le temps de lui parler des moustiques...