Montoya retrouve le terrain de ses premiers exploits
Course jeudi, 28 mars 2002. 07:16 vendredi, 13 déc. 2024. 16:54
SAO PAULO, Brésil (AFP) - Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) retrouve le terrain de ses premiers exploits au Grand Prix du Brésil, troisième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo.
Un dépassement audacieux sur Michael Schumacher (Ferrari) pour s'installer en tête au troisième tour avait placé le Colombien en haut de l'affiche l'an dernier. Et, sans une erreur monumentale du Néerlandais Jos Verstappen (Arrows), ce dernier percutant la Williams par l'arrière après s'être fait prendre un tour, Montoya aurait sans doute remporté son premier Grand Prix dès sa troisième course en F1.
L'accrochage de Sepang, il y a quinze jours, a relancé la rivalité du pilote Williams-BMW et du quadruple champion du monde allemand. "Ce genre d'incident arrive toute l'année, dit Montoya. Ce sont des accrochages normaux en course mais cela a pris des proportions énormes parce qu'il s'agissait de Michael Schumacher".
"Je me bats pour la première place, lui aussi, il n'y a donc rien d'étonnant à ce que cela survienne en cours de saison, poursuit-il. Comme cela pourrait se passer avec d'autres pilotes de premier plan".
Dimanche soir en Malaisie, Michael Schumacher avait lui-même estimé que cet incident était bénin et qu'il ne justifiait pas la sanction (passage par les stands) infligée à son adversaire.
Trois "poles", un succès à Monza en septembre dernier, et un début de saison prometteur (deux deuxièmes places) confortent aujourd'hui le pilote Williams-BMW dans son rôle de principal rival du quadruple champion du monde. N'est-il pas dans l'ombre de Michael Schumacher au classement, à deux points seulement de l'Allemand ?
Fausser la course au titre
Après un court séjour en Colombie avec son père et sa fiancée, Connie Freydel avec qui il se mariera en décembre prochain, trois jours de repos à Carthagène, et un passage par Bogota pour des accords commerciaux et une brève conférence de presse, le pilote Williams-BMW est arrivé mardi à Sao Paulo.
A Interlagos cette fin de semaine, Juan Pablo Montoya compte bien s'imposer, là où il aurait déjà pu l'an passé.
"C'est un bon circuit et la voiture semble fonctionner très bien. C'est important. Aussi, si l'on en juge par ce qu'il s'est passé lors des deux premières courses de la saison et le Grand Prix du Brésil la saison dernière, on pourrait vivre de nouvelles émotions fortes. Parce que nous sommes très compétitifs", assure le Colombien.
Il reste à espérer que ces "sensations fortes" ne donneront pas lieu à l'application de nouvelles sanctions décidées la semaine passée par la Fédération internationale automobile (FIA). Les commissaires pourront dès le Brésil, en effet, obliger un pilote impliqué dans un incident à reculer de dix places sur la grille de départ de l'épreuve suivante par rapport à sa position de qualification.
De telles décisions seraient de nature à aseptiser la F1, à mettre un terme aux "hauts faits d'armes", à ce qui fait le charme de la course automobile. Et à fausser la course au titre mondial...
Un dépassement audacieux sur Michael Schumacher (Ferrari) pour s'installer en tête au troisième tour avait placé le Colombien en haut de l'affiche l'an dernier. Et, sans une erreur monumentale du Néerlandais Jos Verstappen (Arrows), ce dernier percutant la Williams par l'arrière après s'être fait prendre un tour, Montoya aurait sans doute remporté son premier Grand Prix dès sa troisième course en F1.
L'accrochage de Sepang, il y a quinze jours, a relancé la rivalité du pilote Williams-BMW et du quadruple champion du monde allemand. "Ce genre d'incident arrive toute l'année, dit Montoya. Ce sont des accrochages normaux en course mais cela a pris des proportions énormes parce qu'il s'agissait de Michael Schumacher".
"Je me bats pour la première place, lui aussi, il n'y a donc rien d'étonnant à ce que cela survienne en cours de saison, poursuit-il. Comme cela pourrait se passer avec d'autres pilotes de premier plan".
Dimanche soir en Malaisie, Michael Schumacher avait lui-même estimé que cet incident était bénin et qu'il ne justifiait pas la sanction (passage par les stands) infligée à son adversaire.
Trois "poles", un succès à Monza en septembre dernier, et un début de saison prometteur (deux deuxièmes places) confortent aujourd'hui le pilote Williams-BMW dans son rôle de principal rival du quadruple champion du monde. N'est-il pas dans l'ombre de Michael Schumacher au classement, à deux points seulement de l'Allemand ?
Fausser la course au titre
Après un court séjour en Colombie avec son père et sa fiancée, Connie Freydel avec qui il se mariera en décembre prochain, trois jours de repos à Carthagène, et un passage par Bogota pour des accords commerciaux et une brève conférence de presse, le pilote Williams-BMW est arrivé mardi à Sao Paulo.
A Interlagos cette fin de semaine, Juan Pablo Montoya compte bien s'imposer, là où il aurait déjà pu l'an passé.
"C'est un bon circuit et la voiture semble fonctionner très bien. C'est important. Aussi, si l'on en juge par ce qu'il s'est passé lors des deux premières courses de la saison et le Grand Prix du Brésil la saison dernière, on pourrait vivre de nouvelles émotions fortes. Parce que nous sommes très compétitifs", assure le Colombien.
Il reste à espérer que ces "sensations fortes" ne donneront pas lieu à l'application de nouvelles sanctions décidées la semaine passée par la Fédération internationale automobile (FIA). Les commissaires pourront dès le Brésil, en effet, obliger un pilote impliqué dans un incident à reculer de dix places sur la grille de départ de l'épreuve suivante par rapport à sa position de qualification.
De telles décisions seraient de nature à aseptiser la F1, à mettre un terme aux "hauts faits d'armes", à ce qui fait le charme de la course automobile. Et à fausser la course au titre mondial...