Mosley abandonne ses fonctions de président de la FIA
Course jeudi, 1 juil. 2004. 11:19 vendredi, 13 déc. 2024. 17:02
MAGNY-COURS (AP) - L'annonce surprise du prochain départ de Max Mosley de la présidence de la Fédération internationale de l'Automobile (FIA) marque la fin d'une époque et de 11 années de présidence dominées par l'émergence de la Formule-1 comme le sport automobile numéro 1 dans le monde.
Dans un communiqué laconique, la FIA a annoncé jeudi que Max Mosley quitterait ses fonctions de son propre chef en octobre prochain, à la fin de la présente saison de Formule-1, soit un an avant la fin de son mandat.
Elu à la présidence de la FIA en octobre 1993, il avait été réélu en 1997 et 2001, pour quatre ans.
Jeudi, M. Mosley a informé l'assemblée générale de la FIA de sa décision, mais aucune explication n'a été rendue publique. Il tiendra une conférence de presse vendredi sur le circuit de Magny-Cours, à l'occasion du Grand Prix de France de F1 qui se déroule jusqu'à dimanche.
Pendant ses 11 années de présidence, il a contribué à faire de la F-1 le sport automobile le plus important au monde, et son amitié avec Bernie Ecclestone, le patron de la F1, a été à la base des nombreuses évolutions de la discipline.
Né en Irlande le 13 avril 1940, il a fait ses études en France, en Allemagne et en Angleterre. Il a été diplômé de physique en 1961 avant de devenir avocat trois ans plus tard.
Mais bien vite, c'est la passion de l'automobile qui dicte son parcours. A la fin des années 60, il devient ainsi pilote de course en Formule-2.
Et en 1970, il donne naissance à l'écurie March, qui rencontrera de nombreux succès en F-2, mais se montrera moins compétitive en F-1.
En 1986, nouveau tournant dans la carrière de Max Mosley. Il fait son entrée dans la grande institution du monde automobile, la FIA, en prenant la tête de la commission des constructeurs.
En 1991, il est élu à la présidence de la branche sportive de l'organisation, la FISA.
Deux ans plus tard, il succède au Français Jean-Marie Balestre à présidence de la FIA, où son parcours l'incite à travailler au rapprochement de la FISA et de la FIA.
Todt comme remplaçant?
Son dernier grand combat à la tête de la FIA remonte à la fin de la saison dernière. Devant la domination outrageuse des Ferrari, il décide de bouleverser le système de qualifications des Grands Prix, et fait face à la fronde des grands constructeurs, notamment Williams et McLaren.
Il y a quelques semaines, M. Mosley s'était publiquement montré favorable à une possible candidature de Jean Todt, actuel directeur de la Scuderia Ferrari, à la vice-présidence de l'organisation. Pourquoi pas à la présidence, désormais?
Dans un communiqué laconique, la FIA a annoncé jeudi que Max Mosley quitterait ses fonctions de son propre chef en octobre prochain, à la fin de la présente saison de Formule-1, soit un an avant la fin de son mandat.
Elu à la présidence de la FIA en octobre 1993, il avait été réélu en 1997 et 2001, pour quatre ans.
Jeudi, M. Mosley a informé l'assemblée générale de la FIA de sa décision, mais aucune explication n'a été rendue publique. Il tiendra une conférence de presse vendredi sur le circuit de Magny-Cours, à l'occasion du Grand Prix de France de F1 qui se déroule jusqu'à dimanche.
Pendant ses 11 années de présidence, il a contribué à faire de la F-1 le sport automobile le plus important au monde, et son amitié avec Bernie Ecclestone, le patron de la F1, a été à la base des nombreuses évolutions de la discipline.
Né en Irlande le 13 avril 1940, il a fait ses études en France, en Allemagne et en Angleterre. Il a été diplômé de physique en 1961 avant de devenir avocat trois ans plus tard.
Mais bien vite, c'est la passion de l'automobile qui dicte son parcours. A la fin des années 60, il devient ainsi pilote de course en Formule-2.
Et en 1970, il donne naissance à l'écurie March, qui rencontrera de nombreux succès en F-2, mais se montrera moins compétitive en F-1.
En 1986, nouveau tournant dans la carrière de Max Mosley. Il fait son entrée dans la grande institution du monde automobile, la FIA, en prenant la tête de la commission des constructeurs.
En 1991, il est élu à la présidence de la branche sportive de l'organisation, la FISA.
Deux ans plus tard, il succède au Français Jean-Marie Balestre à présidence de la FIA, où son parcours l'incite à travailler au rapprochement de la FISA et de la FIA.
Todt comme remplaçant?
Son dernier grand combat à la tête de la FIA remonte à la fin de la saison dernière. Devant la domination outrageuse des Ferrari, il décide de bouleverser le système de qualifications des Grands Prix, et fait face à la fronde des grands constructeurs, notamment Williams et McLaren.
Il y a quelques semaines, M. Mosley s'était publiquement montré favorable à une possible candidature de Jean Todt, actuel directeur de la Scuderia Ferrari, à la vice-présidence de l'organisation. Pourquoi pas à la présidence, désormais?