Mosley veut voir Ecclestone à la FIA
Course jeudi, 19 mai 2005. 12:11 vendredi, 13 déc. 2024. 16:32
MONACO (AFP) - Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, a proposé à Bernie Ecclestone d'abandonner la gestion financière de la Formule 1 pour en prendre la direction officiellement au sein de la FIA, et s'unir ainsi face à la fronde de certains constructeurs.
Président de la FIA depuis juin 1993, Mosley a souligné que la Formule 1 lui prenait trop de temps et qu'il avait proposé à Ecclestone de s'en occuper, a expliqué à l'AFP le directeur de la communication de la FIA, Richard Woods, jeudi à Monaco en marge du sixième Grand Prix de F1 de la saison.
Pour le moment, Ecclestone "n'a dit ni oui, ni non", a déclaré Mosley, selon des propos rapportés à l'AFP par Woods.
"J'ai des millions de choses à faire et avoir Bernie (Ecclestone) serait très bien dans la situation actuelle", a poursuivi Mosley, expliquant que le rôle d'Ecclestone serait de "gérer spécifiquement les problèmes de la Formule 1, du point de vue de l'organe dirigeant".
"Je réfléchis si je dois le faire ou non, mais je dois reconnaître que j'y pense sérieusement. C'est très attrayant, même si je dois me retirer de l'aspect commercial du sport", a déclaré Ecclestone, également selon des propos rapportés.
"Peut-être que les équipes, qui se plaignent tout le temps de la façon dont Max (Mosley) s'occupe de la F1, pourraient trouver en moi un interlocuteur plus facile", a-t-il ajouté.
Dans le proche entourage d'Ecclestone -injoignable personnellement jeudi-, on a estimé sous couvert d'anonymat que "ce serait une bonne chose pour lui".
Minoritaire
Ancien directeur de l'écurie Brabham, Ecclestone, 74 ans, a mis en place le système actuel du championnat du monde de F1 qui génère environ 800 millions de dollars (environ 630 M EUR) de revenus par an, dont une grande partie lui reviennent.
Mais il a été mis en difficultés par les banques Bayerische Landesbank, JP Morgan et Lehman Brothers, actionnaires majoritaires de la société gérant l'activité commerciale de la F1, Formula One Management (FOM), créée à l'origine par Ecclestone. Elles lui reprochent sa mainmise alors qu'il est désormais minoritaire dans la FOM.
Par ailleurs, la FOM -Ecclestone- et la FIA -Mosley- sont engagées dans un bras de fer avec certains constructeurs du plateau -Renault, BMW qui motorise Williams, Daimler-Chrysler qui équipe McLaren via les moteurs Mercedes, Toyota et Honda qui motorise BAR -, la première au sujet d'un partage plus équitable des revenus, la seconde au sujet des futurs règlements de la F1.
Ces constructeurs ont menacé de créer un championnat parallèle s'ils n'étaient pas entendus, dans la mesure où ils estiment représenter l'avenir de la F1 en tant que principaux investisseurs.
Aussi, cette proposition d'union entre les deux hommes forts de la F1, qui intervient à quelques mois de l'élection à la présidence de la FIA, prévue en octobre, apparaît comme une sorte de ticket présidentiel ayant pour but de s'assurer le contrôle de la discipline-phare du sport automobile.
Elle s'ajoute à la fermeté exprimée ces dernières semaines par Mosley envers les constructeurs et notamment BAR-Honda, disqualifiée du GP de Saint-Marin et exclue des deux courses suivantes (Espagne et Monaco) pour voiture non conforme. Mosley avait accusé l'équipe de "tricherie", un chef d'accusation passible de l'exclusion pure et simple du championnat 2005.
Aucune équipe n'a voulu commenter jeudi dans le paddock la proposition de Mosley à Ecclestone.
Président de la FIA depuis juin 1993, Mosley a souligné que la Formule 1 lui prenait trop de temps et qu'il avait proposé à Ecclestone de s'en occuper, a expliqué à l'AFP le directeur de la communication de la FIA, Richard Woods, jeudi à Monaco en marge du sixième Grand Prix de F1 de la saison.
Pour le moment, Ecclestone "n'a dit ni oui, ni non", a déclaré Mosley, selon des propos rapportés à l'AFP par Woods.
"J'ai des millions de choses à faire et avoir Bernie (Ecclestone) serait très bien dans la situation actuelle", a poursuivi Mosley, expliquant que le rôle d'Ecclestone serait de "gérer spécifiquement les problèmes de la Formule 1, du point de vue de l'organe dirigeant".
"Je réfléchis si je dois le faire ou non, mais je dois reconnaître que j'y pense sérieusement. C'est très attrayant, même si je dois me retirer de l'aspect commercial du sport", a déclaré Ecclestone, également selon des propos rapportés.
"Peut-être que les équipes, qui se plaignent tout le temps de la façon dont Max (Mosley) s'occupe de la F1, pourraient trouver en moi un interlocuteur plus facile", a-t-il ajouté.
Dans le proche entourage d'Ecclestone -injoignable personnellement jeudi-, on a estimé sous couvert d'anonymat que "ce serait une bonne chose pour lui".
Minoritaire
Ancien directeur de l'écurie Brabham, Ecclestone, 74 ans, a mis en place le système actuel du championnat du monde de F1 qui génère environ 800 millions de dollars (environ 630 M EUR) de revenus par an, dont une grande partie lui reviennent.
Mais il a été mis en difficultés par les banques Bayerische Landesbank, JP Morgan et Lehman Brothers, actionnaires majoritaires de la société gérant l'activité commerciale de la F1, Formula One Management (FOM), créée à l'origine par Ecclestone. Elles lui reprochent sa mainmise alors qu'il est désormais minoritaire dans la FOM.
Par ailleurs, la FOM -Ecclestone- et la FIA -Mosley- sont engagées dans un bras de fer avec certains constructeurs du plateau -Renault, BMW qui motorise Williams, Daimler-Chrysler qui équipe McLaren via les moteurs Mercedes, Toyota et Honda qui motorise BAR -, la première au sujet d'un partage plus équitable des revenus, la seconde au sujet des futurs règlements de la F1.
Ces constructeurs ont menacé de créer un championnat parallèle s'ils n'étaient pas entendus, dans la mesure où ils estiment représenter l'avenir de la F1 en tant que principaux investisseurs.
Aussi, cette proposition d'union entre les deux hommes forts de la F1, qui intervient à quelques mois de l'élection à la présidence de la FIA, prévue en octobre, apparaît comme une sorte de ticket présidentiel ayant pour but de s'assurer le contrôle de la discipline-phare du sport automobile.
Elle s'ajoute à la fermeté exprimée ces dernières semaines par Mosley envers les constructeurs et notamment BAR-Honda, disqualifiée du GP de Saint-Marin et exclue des deux courses suivantes (Espagne et Monaco) pour voiture non conforme. Mosley avait accusé l'équipe de "tricherie", un chef d'accusation passible de l'exclusion pure et simple du championnat 2005.
Aucune équipe n'a voulu commenter jeudi dans le paddock la proposition de Mosley à Ecclestone.