Andrew Ranger n’abandonne pas et espère toujours percer en NASCAR. Pour ce faire, le pilote québécois a remis sa carrière entre les mains d’un nouvel agent dont la réputation n’est pas à refaire, Gino Rosato.

Bien connu dans le monde de la F1, Rosato a oeuvré pendant plusieurs années au sein de l’écurie Ferrari avant de quitter en 2009 pour se joindre à Lotus, où il occupait la fonction de directeur des opérations corporatives. Le Québécois est toutefois de nouveau à l’emploi de Ferrari.

« J’ai toujours eu de bons agents, mais de pouvoir compter sur le support d’un homme dont le nom résonne autant dans le monde du sport automobile, c’est gros. C’est loin d’être un '' deux de pique ''. Quand il rencontre des équipes ou des commanditaires, il est pesant  », a indiqué Ranger en entrevue téléphonique avec le RDS.ca.

S’offrir les services de Rosato veut aussi dire plus de possibilités.

« C’est certain que j’ai un gros faible pour le NASCAR et toutes ses séries, mais je ne ferme pas la porte aux opportunités européennes qui pourraient s’offrir à moi grâce à Gino. C’est sûr qu’il a plus de contacts en Europe, mais il a quand même travaillé dans la série IndyCar au cours de son séjour avec Lotus. Peu importe où il est dans le monde, les gens le connaissent », insiste Ranger.

Ranger pourra aussi compter sur Patrice Brisebois, qui malgré ses fonctions d’entraîneur au développement des joueurs avec le Canadien, épaulera Rosato.

« C’est grâce à Pat si j’ai rencontré Gino. Patrice est beaucoup plus occupé l’hiver avec le Canadien, mais l’été c’est plus tranquille. Si jamais Gino ne pouvait pas rencontrer des équipes ou des commanditaires en raison de son emploi du temps avec Ferrari, Patrice le remplacera », explique Ranger.

Toujours sous contrat avec Waste Management (NDS Motorsports), Ranger attend des nouvelles de ces derniers quant à ce qui l’attend précisément la saison prochaine. Une chose est certaine, après avoir roulé dans les championnats ARCA, K&N et Nationwide  la saison dernière, il compte bien prouver qu’il a l’étoffe pour dénicher un volant à temps plein dans l’une des séries de développement de NASCAR.

« Je viens de fêter mon 27e anniversaire de naissance. J’ai de l’expérience et je suis au sommet de ma carrière, mais je suis encore jeune. »