PARIS - Bernie Ecclestone, patron de la Formule 1, affirme que "personne n'a intérêt a ce que la F1 vacille", dans une entrevue sur l'affaire des réductions des coûts parue jeudi dans le Figaro. "Notre sport demeure un produit très satisfaisant pour tout le monde, personne n'a intérêt à ce qu'il vacille (...), nous allons trouver une solution", ajoute Ecclestone.

Pour tenter de dégager un compromis, une réunion entre les représentants des équipes, Max Mosley (président de la Fédération Internationale de l'Automobile, FIA) et Bernie Ecclestone est programmée vendredi.

"Nous allons trouver une solution raisonnable dans l'intérêt de toutes les parties concernées. Je ne dis pas que cela sera facile, mais nous y parviendrons", espère le grand argentier de la F1.

Les grosses écuries de Formule 1, dont Ferrari et Renault, ont lancé un défi à la FIA, menaçant de se retirer du championnat du monde 2010 si celle-ci ne revenait pas sur ses nouveaux règlements.

Selon ces réglements, avec des budgets plafonnés à 45 millions d'euros environ, les écuries à petit budget devraient disposer d'avantages technologiques importants, comme les ailerons avant et arrière ajustables et les moteurs aux régimes non limités.

Rappelant que ces budgets plafonnés ne comprenait pas les salaires des pilotes et les dépenses de marketing, Bernie Ecclestone se demande si, "outre tout ce qui ne concerne pas directement le fait d'être compétitif en course, peut-être suffit-il de sortir d'autres postes budgétaires de cette limitation?