"On a été surpris par la rapidité de la voiture"
Course dimanche, 14 juil. 2002. 20:21 mercredi, 11 déc. 2024. 04:27
(PC) - De Toronto à Cleveland, ce ne fut rien de moins que le jour et la nuit pour Patrick Carpentier et l'écurie Player's. Au point que la victoire de dimanche sur le circuit routier de la ville américaine était presque une surprise en soi.
"Pour être honnête, on a été surpris par la rapidité de la voiture ce week-end, a dit Carpentier. Après tous les ennuis de Toronto, ce fut assez exceptionnel. Je crois que la fin de semaine dernière à Toronto a été le pire week-end que j'ai connu depuis cinq ans, soit depuis que je suis associé à l'écurie Player's. Là, la voiture était parfaite. Les gens de Ford nous ont offert exactement la voiture dont nous avions besoin."
Installé aux côtés du Brésilien Cristiano da Matta sur la première ligne de départ, le pilote originaire de Joliette a tiré parti de l'abandon du meneur de la série après seulement une vingtaine de tours. Et il n'a pas cherché à minimiser l'abandon de ce dernier.
"Cristiano était très rapide et je commençais vraiment à être essoufflé quand sa course s'est terminée. C'est un gars que j'adore, mais quand j'ai vu qu'il sortait, je n'ai vraiment pas été déçu."
S'il admet qu'il n'a pas modifié sa stratégie après l'abandon de da Matta, Carpentier, 30 ans, a noté que ce ne fut pas la même chose alors qu'il était aux trousses de l'Ecossais Dario Franchitti.
"On a gardé le même plan de match quand da Matta était en course, mais quand Dario est rentré aux puits, là, j'ai accéléré pour prendre le plus d'avance possible. Et lui aussi a finalement abandonné."
Carpentier a eu droit à des arrêts aux puits d'une remarquable efficacité de la part de ses mécanos et il croit que l'équipe a misé sur la bonne stratégie.
"Je n'ai pas roulé léger en carburant, sauf pour le dernier ravitaillement, mais on a été au maximum entre chaque arrêt. L'auto était très légère avant les ravitaillements. Les gars ont été très rapides dans les puits. Ils sont toujours très rapides, mais cette fois, on avait l'auto pour les appuyer."
Carpentier s'est causé une petite frayeur avec quatre tours à faire, quand il a failli perdre le contrôle de son bolide.
"J'ai commencé à ralentir et j'ai failli sortir de piste. L'auto a viré un peu de côté, mais j'ai pu la ramener. J'ai alors roulé plus vite, afin de garder ma concentration, afin de garder mon tempo. Dans le dernier tour, j'ai seulement ralenti. Je ne voulais pas casser la voiture. Je voulais seulement rallier l'arrivée."
Sans être défaitiste, Carpentier sait être réaliste. Cristiano da Matta totalise 120 points au classement, soit 50 de plus que Bruno Junqueira qui en a 70. L'objectif, pour l'instant, est donc le deuxième rang.
"Cristiano a le double de mes points (62). Je suis quatrième - à égalité avec Michel Jourdain -, mais seulement à huit points de la deuxième place. C'est présentement mon objectif. D'autant plus que le châssis Reynard est désavantagé sur des circuits urbains comme celui de Vancouver. A Cleveland, et sur les circuits rapides, on est plus rigides, plus près du sol, et on a un meilleur appui aérodynamique. A Vancouver, ça glisse plus dans les rues, le châssis est plus élévé du sol et on a moins d'appui. Mais il nous reste du temps pour nous préparer."
Pour sa part, Alexandre Tagliani a effectué une belle remontée, passant de la 14e place - sur la grille - à la cinquième position.
"C'était bien, a dit le pilote de Lachenaie qui totalise 52 points, un total bon pour le neuvième rang du classement. La voiture s'était améliorée et on a inscrit des points. Le fait que Patrick ait gagné... Je pense que son équipe, ses ingénieurs ont trouvé quelque chose sur la voiture. Entre cette course et celle de Vancouver, je pense qu'il y aura des discussions et on espère faire comme l'an passé, la première ligne."
"Pour être honnête, on a été surpris par la rapidité de la voiture ce week-end, a dit Carpentier. Après tous les ennuis de Toronto, ce fut assez exceptionnel. Je crois que la fin de semaine dernière à Toronto a été le pire week-end que j'ai connu depuis cinq ans, soit depuis que je suis associé à l'écurie Player's. Là, la voiture était parfaite. Les gens de Ford nous ont offert exactement la voiture dont nous avions besoin."
Installé aux côtés du Brésilien Cristiano da Matta sur la première ligne de départ, le pilote originaire de Joliette a tiré parti de l'abandon du meneur de la série après seulement une vingtaine de tours. Et il n'a pas cherché à minimiser l'abandon de ce dernier.
"Cristiano était très rapide et je commençais vraiment à être essoufflé quand sa course s'est terminée. C'est un gars que j'adore, mais quand j'ai vu qu'il sortait, je n'ai vraiment pas été déçu."
S'il admet qu'il n'a pas modifié sa stratégie après l'abandon de da Matta, Carpentier, 30 ans, a noté que ce ne fut pas la même chose alors qu'il était aux trousses de l'Ecossais Dario Franchitti.
"On a gardé le même plan de match quand da Matta était en course, mais quand Dario est rentré aux puits, là, j'ai accéléré pour prendre le plus d'avance possible. Et lui aussi a finalement abandonné."
Carpentier a eu droit à des arrêts aux puits d'une remarquable efficacité de la part de ses mécanos et il croit que l'équipe a misé sur la bonne stratégie.
"Je n'ai pas roulé léger en carburant, sauf pour le dernier ravitaillement, mais on a été au maximum entre chaque arrêt. L'auto était très légère avant les ravitaillements. Les gars ont été très rapides dans les puits. Ils sont toujours très rapides, mais cette fois, on avait l'auto pour les appuyer."
Carpentier s'est causé une petite frayeur avec quatre tours à faire, quand il a failli perdre le contrôle de son bolide.
"J'ai commencé à ralentir et j'ai failli sortir de piste. L'auto a viré un peu de côté, mais j'ai pu la ramener. J'ai alors roulé plus vite, afin de garder ma concentration, afin de garder mon tempo. Dans le dernier tour, j'ai seulement ralenti. Je ne voulais pas casser la voiture. Je voulais seulement rallier l'arrivée."
Sans être défaitiste, Carpentier sait être réaliste. Cristiano da Matta totalise 120 points au classement, soit 50 de plus que Bruno Junqueira qui en a 70. L'objectif, pour l'instant, est donc le deuxième rang.
"Cristiano a le double de mes points (62). Je suis quatrième - à égalité avec Michel Jourdain -, mais seulement à huit points de la deuxième place. C'est présentement mon objectif. D'autant plus que le châssis Reynard est désavantagé sur des circuits urbains comme celui de Vancouver. A Cleveland, et sur les circuits rapides, on est plus rigides, plus près du sol, et on a un meilleur appui aérodynamique. A Vancouver, ça glisse plus dans les rues, le châssis est plus élévé du sol et on a moins d'appui. Mais il nous reste du temps pour nous préparer."
Pour sa part, Alexandre Tagliani a effectué une belle remontée, passant de la 14e place - sur la grille - à la cinquième position.
"C'était bien, a dit le pilote de Lachenaie qui totalise 52 points, un total bon pour le neuvième rang du classement. La voiture s'était améliorée et on a inscrit des points. Le fait que Patrick ait gagné... Je pense que son équipe, ses ingénieurs ont trouvé quelque chose sur la voiture. Entre cette course et celle de Vancouver, je pense qu'il y aura des discussions et on espère faire comme l'an passé, la première ligne."