"On n'est pas la priorité ici"
Course samedi, 28 août 2004. 18:37 mercredi, 11 déc. 2024. 16:52
MONTREAL (PC) - Le champion canadien Pascal Picotte était toujours content d'avoir une première occasion de conduire sa Yamaha sur le circuit Gilles-Villeneuve, mais il a déchanté un peu après avoir parlé jeudi d'un "honneur" qu'on lui faisait.
"Je ne suis pas vraiment impressionné par le "set-up". On est traité de façon correcte ici, mais c'est évident qu'on n'est pas la priorité", a-t-il déclaré samedi.
"On n'est pas les 'kings' en ville! On est installé à quatre milles de la piste, a poursuivi Picotte en exagérant un brin, et on est tassé dans une section éloignée des puits.
"Mais comprenez bien, j'apprécie quand même d'être ici", a tenu à préciser le pilote de Granby qui voit dans le Molson Indy une merveilleuse occasion de mieux faire connaître son sport.
Longtemps premier, Picotte s'est finalement qualifié au deuxième rang en 1:42,215 samedi pour la course de Superbike de 12 tours qui doit être présentée à 12h20, dimanche. Il a été devancé par l'Ontarien Jordan Szoke (Honda), en 1:41,826.
C'est dire que les plus rapides en moto mettent quelque 22 secondes de plus que les Formules Indy à compléter un tour du circuit de 4,33 kilomètres, et environ neuf secondes de plus que les Formules Atlantique.
Les motos ont cependant atteint des vitesses de pointe plus élevées que les Formules Atlantique, soit 170 milles à l'heure contre 163.
"J'ai été environ une seconde plus vite qu'hier (vendredi), a raconté Picotte, et je ne peux aller plus vite, à cause de la nature du circuit. Je ne veux pas courir de risques pour rien. Ici, si on tombe, c'est assez sérieux et on a de bonnes chances de se casser un membre. On est entouré de murs de ciment sur 80 pour cent du circuit."
Aussi, Picotte, qui a la sagesse d'un vétéran de 34 ans et qui est le propriétaire de sa propre équipe, a assuré qu'il ne sera pas de la course s'il devait pleuvoir.
"S'il pleut, moi je n'embarque pas", a-t-il tranché.
"Je ne suis pas vraiment impressionné par le "set-up". On est traité de façon correcte ici, mais c'est évident qu'on n'est pas la priorité", a-t-il déclaré samedi.
"On n'est pas les 'kings' en ville! On est installé à quatre milles de la piste, a poursuivi Picotte en exagérant un brin, et on est tassé dans une section éloignée des puits.
"Mais comprenez bien, j'apprécie quand même d'être ici", a tenu à préciser le pilote de Granby qui voit dans le Molson Indy une merveilleuse occasion de mieux faire connaître son sport.
Longtemps premier, Picotte s'est finalement qualifié au deuxième rang en 1:42,215 samedi pour la course de Superbike de 12 tours qui doit être présentée à 12h20, dimanche. Il a été devancé par l'Ontarien Jordan Szoke (Honda), en 1:41,826.
C'est dire que les plus rapides en moto mettent quelque 22 secondes de plus que les Formules Indy à compléter un tour du circuit de 4,33 kilomètres, et environ neuf secondes de plus que les Formules Atlantique.
Les motos ont cependant atteint des vitesses de pointe plus élevées que les Formules Atlantique, soit 170 milles à l'heure contre 163.
"J'ai été environ une seconde plus vite qu'hier (vendredi), a raconté Picotte, et je ne peux aller plus vite, à cause de la nature du circuit. Je ne veux pas courir de risques pour rien. Ici, si on tombe, c'est assez sérieux et on a de bonnes chances de se casser un membre. On est entouré de murs de ciment sur 80 pour cent du circuit."
Aussi, Picotte, qui a la sagesse d'un vétéran de 34 ans et qui est le propriétaire de sa propre équipe, a assuré qu'il ne sera pas de la course s'il devait pleuvoir.
"S'il pleut, moi je n'embarque pas", a-t-il tranché.