Pirelli fournira la Formule Un en pneus
Course mercredi, 23 juin 2010. 10:40 vendredi, 13 déc. 2024. 15:45
VALENCE - Pirelli a été choisi comme fournisseur unique des pneus des écuries de Formule 1 pour les saisons 2011 à 2013, a annoncé mercredi la Fédération internationale de l'automobile (FIA), en remportant un appel d'offre auquel Michelin n'était finalement pas candidat.
Les principaux acteurs de la F1 "ont choisi Pirelli comme fournisseur unique en s'appuyant sur les propositions faites par l'entreprise italienne pour garantir la stabilité technique et opérationnelle aux compétiteurs", s'est félicité le lauréat.
Pirelli, à l'instar du manufacturier japonais Bridgestone, qui avait annoncé fin 2009 son départ de la F1, entre autres pour des raisons financières, produira six types de gommes : quatre pour pistes sèches - extra-tendre, tendre, médium et dur - et deux - intermédiaire et pluie - pour temps humides.
"Le climat économique actuel a mené à une approche réaliste et de collaboration avec toutes les équipes, assurant que les coûts logistiques et de production seront partagés équitablement", a assuré Pirelli dans un communiqué.
"Le retour de Pirelli en F1 est fermement orienté vers le futur (...) et le développement innovant de nouveaux pneus est une partie importante de cet excitant programme", a poursuivi la marque italienne, préférée au britannique Avon et surtout au français Michelin, son plus farouche concurrent.
"On nous avait posé la question de savoir si on était prêt à fournir des pneus pour la F1 avec les règlements de 2010. On n'a pas répondu à cet appel d'offre, dans un contexte où les règlements actuels resteraient en vigueur en 2011", a corrigé Nick Shorrock, le directeur de la compétition de Michelin.
"Carte maîtresse"
En cause, le principe de fournisseur unique voulu par la FIA, qui limite la visibilité des fabricants de pneus, auquel le groupe français était opposé. Michelin s'était déjà retiré prématurément de la F1 fin 2006 après que la FIA eut décidé de mettre en place ce système en 2008.
Mais pour 2011, "le règlement n'a pas changé. Donc on a décidé de ne pas répondre à l'appel d'offre. Par rapport à 2010, il n'y a rien qui change et rien qui favorise le retour de Michelin en F1", a affirmé Nick Shorrock.
Pirelli succèdera donc à Bridgestone, qui avait justifié début novembre son retrait de la discipline afin de "rediriger ses ressources vers le développement intensif de technologies innovantes".
Entré en F1 en 1997 pour contester en Europe la suprématie de Michelin, Bridgestone était depuis le départ de ce dernier en 2007 le seul fournisseur d'un Championnat qu'avait déjà quitté l'américain Goodyear fin 1998.
Mais ce monopole coûtait trop cher à l'entreprise japonaise - 40 000 pneus fournis en 2009 - en période de crise économique et des valeurs de l'automobile. Des obstacles qui ne semblent pas gêner Pirelli.
La marque italienne a ainsi indiqué vouloir faire de la F1 "une carte maîtresse" devant "aider son expansion commerciale et industrielle sans déranger sa stratégie financière à long-terme".
Des campagnes publicitaires autour de l'engagement de Pirelli en F1 sont déjà prévues "en Amérique latine, au Moyen-Orient et dans la zone Asie-Pacifique", "autant de régions auxquelles la F1 rend fréquemment visite".
Les principaux acteurs de la F1 "ont choisi Pirelli comme fournisseur unique en s'appuyant sur les propositions faites par l'entreprise italienne pour garantir la stabilité technique et opérationnelle aux compétiteurs", s'est félicité le lauréat.
Pirelli, à l'instar du manufacturier japonais Bridgestone, qui avait annoncé fin 2009 son départ de la F1, entre autres pour des raisons financières, produira six types de gommes : quatre pour pistes sèches - extra-tendre, tendre, médium et dur - et deux - intermédiaire et pluie - pour temps humides.
"Le climat économique actuel a mené à une approche réaliste et de collaboration avec toutes les équipes, assurant que les coûts logistiques et de production seront partagés équitablement", a assuré Pirelli dans un communiqué.
"Le retour de Pirelli en F1 est fermement orienté vers le futur (...) et le développement innovant de nouveaux pneus est une partie importante de cet excitant programme", a poursuivi la marque italienne, préférée au britannique Avon et surtout au français Michelin, son plus farouche concurrent.
"On nous avait posé la question de savoir si on était prêt à fournir des pneus pour la F1 avec les règlements de 2010. On n'a pas répondu à cet appel d'offre, dans un contexte où les règlements actuels resteraient en vigueur en 2011", a corrigé Nick Shorrock, le directeur de la compétition de Michelin.
"Carte maîtresse"
En cause, le principe de fournisseur unique voulu par la FIA, qui limite la visibilité des fabricants de pneus, auquel le groupe français était opposé. Michelin s'était déjà retiré prématurément de la F1 fin 2006 après que la FIA eut décidé de mettre en place ce système en 2008.
Mais pour 2011, "le règlement n'a pas changé. Donc on a décidé de ne pas répondre à l'appel d'offre. Par rapport à 2010, il n'y a rien qui change et rien qui favorise le retour de Michelin en F1", a affirmé Nick Shorrock.
Pirelli succèdera donc à Bridgestone, qui avait justifié début novembre son retrait de la discipline afin de "rediriger ses ressources vers le développement intensif de technologies innovantes".
Entré en F1 en 1997 pour contester en Europe la suprématie de Michelin, Bridgestone était depuis le départ de ce dernier en 2007 le seul fournisseur d'un Championnat qu'avait déjà quitté l'américain Goodyear fin 1998.
Mais ce monopole coûtait trop cher à l'entreprise japonaise - 40 000 pneus fournis en 2009 - en période de crise économique et des valeurs de l'automobile. Des obstacles qui ne semblent pas gêner Pirelli.
La marque italienne a ainsi indiqué vouloir faire de la F1 "une carte maîtresse" devant "aider son expansion commerciale et industrielle sans déranger sa stratégie financière à long-terme".
Des campagnes publicitaires autour de l'engagement de Pirelli en F1 sont déjà prévues "en Amérique latine, au Moyen-Orient et dans la zone Asie-Pacifique", "autant de régions auxquelles la F1 rend fréquemment visite".