BUDAPEST - Fernando Alonso, qui a bénéficié de consignes d'écurie au dernier Grand Prix d'Allemagne au détriment de son coéquipier Felipe Massa, a joué profil bas jeudi à Budapest, avant le Grand Prix de Hongrie de Formule 1, frisant l'obséquiosité.

Niant tout problème à Hockenheim, où Massa, en tête de course, lui avait donné la victoire en le laissant passer, Alonso s'est présenté comme un simple employé de Ferrari, aux ordres de sa direction, au même titre que son coéquipier brésilien.

"Nous savons que nous travaillons pour Ferrari. Les choses sont très claires, depuis très longtemps, avec avoir parlé avec Luca di Montezemolo (le PDG de Fiat), Stefano (Domenicali, le directeur de la Scuderia). Et nous savons que Ferrari est au-dessus de tous les pilotes", a expliqué Alonso.

"Il y a presque 600 personnes à Maranello (l'usine Ferrari), qui se lèvent tôt le matin et rentrent à la maison à 10 heures du soir pour faire des pièces un peu plus légères, un peu plus performantes, pour la voiture, avec un objectif : être champions du monde", a-t-il insisté.

"Nous pilotes ne sommes pas différents. Nous connaissons les attentes autour de nos voitures, nos responsabilités aussi", a poursuivi le double champion du monde, qualifiant d'"exceptionnels" ses rapports avec Massa, même après l'incident d'Hockenheim.

"Avec Felipe, nous nous sommes parlé. Ce qui est sûr, c'est qu'entre toutes les équipes de tête, les pilotes qui s'entendent le mieux sont de loin Felipe et moi", a-t-il affirmé, bottant en touche quand un journaliste lui a demandé s'il se sacrifierait pour Massa dans d'autres circonstances.