PARIS - Le président de la Fédération internationale de l'automobile, Max Mosley, est resté ferme sur sa position concernant l'évolution du prix des super-licences pour les pilotes de Formule 1: si ces derniers ne sont pas satisfaits ils n'ont qu'à aller piloter ailleurs, leur a-t-il dit.

Le prix de la super-licence comprend une partie fixe et une partie indexée sur le nombre de points marqués la saison précédente au Championnat. Ainsi, le champion du monde britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) devra s'acquiter cette année de 270 000 dollars pour acheter sa super-licence.

"En dehors de la Formule 1, il existe beaucoup d'autres championnats automobiles où des pilotes professionnels peuvent gagner leur vie, et parfois très bien gagner leur vie", a ironisé Max Mosley dans une lettre envoyée aux pilotes, selon le site internet autosport.com.

"Un pilote qui ne veut ou qui ne peut pas acheter sa super-licence a d'autres alternatives, a ajouté le président de la FIA. Les pilotes de Formule 1 sont, en général, les sportifs les mieux payés du sport automobile, donc il semble raisonnable qu'ils puissent contribuer à la sécurité sur les circuits. Qui plus est, cette contribution est déductible des impôts."

Tous les pilotes dans la catégorie reine du sport auto sont obligés d'avoir une super-licence, sorte de permis de conduire en Formule 1. Mais leurs prix ont explosé la saison passée, au point que certains pilotes avaient évoqué la possibilité de faire grève pour protester, en marge du Grand Prix de France à Magny-Cours en juin dernier.