Prost devra attendre encore quelques jours
Course lundi, 14 janv. 2002. 11:10 mercredi, 11 déc. 2024. 14:46
PARIS, AFP - Il faudra sans doute attendre la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine pour connaître le futur de l'écurie de Formule 1 Prost Grand Prix, a-t-on appris lundi après-midi auprès de l'équipe française.
"Tout se passe tranquillement. On s'efforce de finaliser les choses et il ne faut pas s'attendre à une annonce ou une déclaration tonitruante avant la fin de cette semaine ou le début de la semaine prochaine", a indiqué à l'AFP la porte-parole de Prost Grand Prix.
Si la date limite des dépôts des dossiers de reprises, dernier délai fixé fin décembre par l'administrateur judiciaire Me Franck Michel, était ce mardi et si une réunion du tribunal doit se tenir mercredi, un délai supplémentaire semble néanmoins nécessaire pour régler définitivement la question.
Le report de la décision n'a rien d'inquiétant. Au contraire, il laisse penser que des repreneurs ou investisseurs sont bien intéressés et que des discussions sont en cours.
Le 7 janvier en effet, un groupe d'investisseurs français, composé d'industriels et d'hommes d'affaires, faisait savoir qu'il était prêt à injecter près de 40 millions de dollars dans Prost Grand Prix et à confier un poste de directeur à Alain Prost.
Le lendemain, ce dernier révélait qu'il était "plutôt optimiste", ajoutant toutefois: "il y a un mois, nous avions signé deux accords dont un très sérieux et cela n'a pas débouché sur du concret, l'argent n'est jamais venu. Il faut donc concrétiser, ne jamais jurer de rien. Il faut attendre le 15 janvier".
Toute la semaine dernière, Alain Prost a donc multiplié les rendez-vous pour tenter de finaliser les intentions, sauver son équipe, lui éviter une liquidation judiciaire qui la conduirait à la disparition pure et simple à six semaines du début du Championnat du monde, au Grand Prix d'Australie, le 3 mars à Melbourne.
Accusant 27,2 millions de dollars de dettes, l'équipe d'Alain Prost avait été placée en redressement judiciaire le 22 novembre par un Tribunal de commerce de la région parisienne.
"Tout se passe tranquillement. On s'efforce de finaliser les choses et il ne faut pas s'attendre à une annonce ou une déclaration tonitruante avant la fin de cette semaine ou le début de la semaine prochaine", a indiqué à l'AFP la porte-parole de Prost Grand Prix.
Si la date limite des dépôts des dossiers de reprises, dernier délai fixé fin décembre par l'administrateur judiciaire Me Franck Michel, était ce mardi et si une réunion du tribunal doit se tenir mercredi, un délai supplémentaire semble néanmoins nécessaire pour régler définitivement la question.
Le report de la décision n'a rien d'inquiétant. Au contraire, il laisse penser que des repreneurs ou investisseurs sont bien intéressés et que des discussions sont en cours.
Le 7 janvier en effet, un groupe d'investisseurs français, composé d'industriels et d'hommes d'affaires, faisait savoir qu'il était prêt à injecter près de 40 millions de dollars dans Prost Grand Prix et à confier un poste de directeur à Alain Prost.
Le lendemain, ce dernier révélait qu'il était "plutôt optimiste", ajoutant toutefois: "il y a un mois, nous avions signé deux accords dont un très sérieux et cela n'a pas débouché sur du concret, l'argent n'est jamais venu. Il faut donc concrétiser, ne jamais jurer de rien. Il faut attendre le 15 janvier".
Toute la semaine dernière, Alain Prost a donc multiplié les rendez-vous pour tenter de finaliser les intentions, sauver son équipe, lui éviter une liquidation judiciaire qui la conduirait à la disparition pure et simple à six semaines du début du Championnat du monde, au Grand Prix d'Australie, le 3 mars à Melbourne.
Accusant 27,2 millions de dollars de dettes, l'équipe d'Alain Prost avait été placée en redressement judiciaire le 22 novembre par un Tribunal de commerce de la région parisienne.