Qu'est-ce qui fait gagner la Scuderia?
Course jeudi, 14 mars 2002. 07:25 vendredi, 13 déc. 2024. 17:38
SEPANG, Malaisie (AFP) - La domination exercée par Ferrari laisse perplexe ses adversaires à la veille du Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine sur le circuit de Sepang, près de Kuala Lumpur.
A tel point que jeudi, certains se posaient la question: "mais qu'est-ce qui fait bien gagner la Scuderia". La facilité avec laquelle Michael Schumacher et Rubens Barrichello ont dominé les deux jours d'essais du Grand Prix d'Australie à Melbourne il y a quinze jours avec une voiture de l'an passée remise au "goût du jour", l'aisance du quadruple champion du monde en course, interpelle la concurrence.
"Ce n'est pas possible, Ferrari a trouvé un truc", entendait-on dans le paddock de Sepang. Selon des observateurs, le "plus" des monoplaces italiennes résiderait dans la possibilité de créer un phénomène d'appui, un véritable "effet de sol", dès que la F2001 rentre dans une courbe, que le pilote tourne son volant, générant ainsi une efficacité diabolique. La nouvelle aérodynamique de l'avant de la F2001 en serait la raison.
"La F2001 est basée sur le concept de la voiture de l'an dernier avec des améliorations au niveau de l'aérodynamique et du moteur", souligne simplement Michael Schumacher.
Jean Todt, le directeur général de Ferrari, lui, balaye toutes les allégations, les interrogations, ou même les suspicions, par une pirouette. "Quand on vous dit qu'un bateau tombe du ciel, et bien que l'on me montre qu'il y a effectivement un bateau qui tombe du ciel", rétorque Todt.
Véritable test
Dans chaque équipe, chez McLaren-Mercedes et Williams-BMW, les rivaux directs de la Scuderia, notammment, on essaye de percer le secret. On cherche le "truc", l'astuce.
La F1 a toujours été un terrain propice à des trouvailles techniques. Et l'initiateur, l'inventeur a, à chaque fois, bénéficié d'une période plus ou moins longue durant laquelle son écurie a joui d'un avantage souvent déterminant avant que la concurrence pu réagir. Cela semble être le cas de Ferrari depuis la fin de la saison dernière.
Pour McLaren et Williams, le temps presse. Sous peine de voir les Ferrari s'envoler vers un quatrième titre mondial constructeurs consécutif, Michael Schumacher faire le break dans une course à une cinquième couronne, la troisième d'affilée, que beaucoup lui promettait avant même le coup d'envoi de la saison il y a quinze jours à Melbourne.
Le quadruple champion du monde allemand proclamait au soir de sa 54e victoire en Australie que ce premier succès de l'année ne laissait présager en rien le futur du Championnat du monde. Que les circonstances avaient été exceptionnelles. Que le combat serait beaucoup plus rude en Malaisie où Ferrari utilise toujours sa F2001.
L'épreuve malaisienne sera donc particulièrement riche d'enseignements, un véritable test. Que l'équipe Ferrari soit battue, la suprématie de Michael Schumacher remise en cause, et l'espoir reviendra dans le camp adverse. Toute interrogation sera levée.
Par contre si jamais la Scuderia venait à remporter un nouveau succès, la concurrence pourra alors s'inquiéter et multiplier les efforts pour comprendre le "plus" de Ferrari.
A tel point que jeudi, certains se posaient la question: "mais qu'est-ce qui fait bien gagner la Scuderia". La facilité avec laquelle Michael Schumacher et Rubens Barrichello ont dominé les deux jours d'essais du Grand Prix d'Australie à Melbourne il y a quinze jours avec une voiture de l'an passée remise au "goût du jour", l'aisance du quadruple champion du monde en course, interpelle la concurrence.
"Ce n'est pas possible, Ferrari a trouvé un truc", entendait-on dans le paddock de Sepang. Selon des observateurs, le "plus" des monoplaces italiennes résiderait dans la possibilité de créer un phénomène d'appui, un véritable "effet de sol", dès que la F2001 rentre dans une courbe, que le pilote tourne son volant, générant ainsi une efficacité diabolique. La nouvelle aérodynamique de l'avant de la F2001 en serait la raison.
"La F2001 est basée sur le concept de la voiture de l'an dernier avec des améliorations au niveau de l'aérodynamique et du moteur", souligne simplement Michael Schumacher.
Jean Todt, le directeur général de Ferrari, lui, balaye toutes les allégations, les interrogations, ou même les suspicions, par une pirouette. "Quand on vous dit qu'un bateau tombe du ciel, et bien que l'on me montre qu'il y a effectivement un bateau qui tombe du ciel", rétorque Todt.
Véritable test
Dans chaque équipe, chez McLaren-Mercedes et Williams-BMW, les rivaux directs de la Scuderia, notammment, on essaye de percer le secret. On cherche le "truc", l'astuce.
La F1 a toujours été un terrain propice à des trouvailles techniques. Et l'initiateur, l'inventeur a, à chaque fois, bénéficié d'une période plus ou moins longue durant laquelle son écurie a joui d'un avantage souvent déterminant avant que la concurrence pu réagir. Cela semble être le cas de Ferrari depuis la fin de la saison dernière.
Pour McLaren et Williams, le temps presse. Sous peine de voir les Ferrari s'envoler vers un quatrième titre mondial constructeurs consécutif, Michael Schumacher faire le break dans une course à une cinquième couronne, la troisième d'affilée, que beaucoup lui promettait avant même le coup d'envoi de la saison il y a quinze jours à Melbourne.
Le quadruple champion du monde allemand proclamait au soir de sa 54e victoire en Australie que ce premier succès de l'année ne laissait présager en rien le futur du Championnat du monde. Que les circonstances avaient été exceptionnelles. Que le combat serait beaucoup plus rude en Malaisie où Ferrari utilise toujours sa F2001.
L'épreuve malaisienne sera donc particulièrement riche d'enseignements, un véritable test. Que l'équipe Ferrari soit battue, la suprématie de Michael Schumacher remise en cause, et l'espoir reviendra dans le camp adverse. Toute interrogation sera levée.
Par contre si jamais la Scuderia venait à remporter un nouveau succès, la concurrence pourra alors s'inquiéter et multiplier les efforts pour comprendre le "plus" de Ferrari.