Ralf Schumacher s'impose en Malaisie
Course dimanche, 17 mars 2002. 03:51 mercredi, 11 déc. 2024. 05:51
(RDS.ca) - Bien chaussé de pneus Michelin qui étaient vraisemblablement avantagés sous la chaleur intense de Kuala Lumpur, Ralf Schumacher a signé la quatrième victoire de sa carrière au Grand Prix de Malaisie, terminant devant son coéquipier Juan Montoya et son frère Michael, de Ferrari. C'est la première fois en quatre épreuves en Malaisie qu'une Ferrari ne termine pas sur la plus haute marche du podium.
Il s'agit d'une quatrième victoire en carrière pour Ralf, qui avait triomphé l'année dernière à Saint-Marin, au Canada et en Allemagne.
C'est également la première fois depuis le Grand Prix du Portugal en 1996, alors que Jacques Villeneuve faisait équipe avec Damon Hill, que Williams réussissait un doublé.
"Nous avons effectué une course parfaite, a mentionné Ralf lors de la conférence d'après-course. L'équipe a fait un travail vraiment fantastique, et il était très facile de piloter la voiture aujourd'hui.
"Les pneumatiques s'usaient d'une manière un peu inquiétante en fin de course, mais la voiture était si bien équilibrée qu'elle a pu compenser", a ajouté le vainqueur, qui s'est hissé au troisième rang du championnat des pilotes, derrière Michael et Montoya.
Après Ralf et Rubens Barrichello il y a deux semaines en Australie, ces deux pilotes ont d'ailleurs été impliqués dans un incident au tout début de l'épreuve.
Lors du départ, Michael, Barrichello et Montoya étaient à trois de large sur le circuit. Barrichello a perdu un peu de terrain et au terme de la longue ligne droite, Montoya semblait avoir une légère avance sur Michael au moment d'amorcer le premier virage à droite.
Montoya a effectué son virage en coupant vers l'intérieur, alors que Michael a pour sa part été un peu large vers l'extérieur. L'inévitable s'est produit, et la Ferrari est entrée en contact avec le côté de la Williams. Les deux bolides en ont perdu leurs ailerons, et Montoya a perdu de précieuses places.
Peu de temps après, Michael rentrait dans les puits pour changer son aileron avantet est revenu en piste en 19e place. Un peu plus tard, les commissaires de piste ont jugé que Montoya était responsable de l'incident et ont ordonné au pilote de retourner dans les puits sans s'arrêter en guise de pénalité.
Montoya s'est exécuté et est revenu au plus fort de la lutte, remontant les échelons pour finalement terminer derrière son coéquipier.
"Il est certain que je suis déçu de la tournure des événements parce que je sais qu'on avait une excellente voiture, a mentionné Montoya. Je crois que j'ai laissé assez d'espace à Schumacher, et je pense que c'est le sous-virage qui a fait que Schumacher est entré en contact avec moi. Je suis convaincu que ma pénalité était injuste."
Michael a lui aussi remonté les échelons et a profité d'ennuis de Jenson Button dans le tout dernier tour pour se hisser sur la troisième marche du podium. C'était la 22e fois au cours de ses 25 derniers Grands Prix que Michael montait sur le podium.
"Il est évident que je n'endosse pas la version de Montoya, a répondu Schumacher en souriant lors de la conférence d'après-course. Je n'avais tout simplement pas de place pour passer, et Montoya ne possédait pas l'avance nécessaire pour se rabattre de la sorte. Je suis quand même d'accord pour affirmer que sa pénalité était injuste, dans la mesure où des gestes pires sont demeurés impunis par le passé. Il faudrait plus de constance de la part des autorités."
Ralf a donc mis un terme à la domination Ferrari en Malaisie. En 1999, Eddie Irvine avait remporté l'épreuve inaugurale de Kuala Lumpur, alors que Michael avait triomphé au cours des deux dernières saisons.
C'est aussi la première fois que le podium n'est pas composé exclusivement de pilotes de Ferrari et de McLaren.
La température élevée - plus de 40 degrés sur la piste - a causé plusieurs bris mécaniques, et seulement 13 pilotes ont complété la course, dont quatre dans le tour du meneur. Parmi les écuries de pointe, Rubens Barrichello, Kimi Raikkonen et David Coulthard ont été victimes d'abandons.
Button a tenu bon pour assurer son quatrième rang. Il a terminé devant les Sauber de Nick Heidfeld et de Felipe Massa. Jacques Villeneuve a pris le huitième rang au volant de sa BAR, lui qui s'était élancé de la 13e place.
Il s'agit d'une quatrième victoire en carrière pour Ralf, qui avait triomphé l'année dernière à Saint-Marin, au Canada et en Allemagne.
C'est également la première fois depuis le Grand Prix du Portugal en 1996, alors que Jacques Villeneuve faisait équipe avec Damon Hill, que Williams réussissait un doublé.
"Nous avons effectué une course parfaite, a mentionné Ralf lors de la conférence d'après-course. L'équipe a fait un travail vraiment fantastique, et il était très facile de piloter la voiture aujourd'hui.
"Les pneumatiques s'usaient d'une manière un peu inquiétante en fin de course, mais la voiture était si bien équilibrée qu'elle a pu compenser", a ajouté le vainqueur, qui s'est hissé au troisième rang du championnat des pilotes, derrière Michael et Montoya.
Après Ralf et Rubens Barrichello il y a deux semaines en Australie, ces deux pilotes ont d'ailleurs été impliqués dans un incident au tout début de l'épreuve.
Lors du départ, Michael, Barrichello et Montoya étaient à trois de large sur le circuit. Barrichello a perdu un peu de terrain et au terme de la longue ligne droite, Montoya semblait avoir une légère avance sur Michael au moment d'amorcer le premier virage à droite.
Montoya a effectué son virage en coupant vers l'intérieur, alors que Michael a pour sa part été un peu large vers l'extérieur. L'inévitable s'est produit, et la Ferrari est entrée en contact avec le côté de la Williams. Les deux bolides en ont perdu leurs ailerons, et Montoya a perdu de précieuses places.
Peu de temps après, Michael rentrait dans les puits pour changer son aileron avantet est revenu en piste en 19e place. Un peu plus tard, les commissaires de piste ont jugé que Montoya était responsable de l'incident et ont ordonné au pilote de retourner dans les puits sans s'arrêter en guise de pénalité.
Montoya s'est exécuté et est revenu au plus fort de la lutte, remontant les échelons pour finalement terminer derrière son coéquipier.
"Il est certain que je suis déçu de la tournure des événements parce que je sais qu'on avait une excellente voiture, a mentionné Montoya. Je crois que j'ai laissé assez d'espace à Schumacher, et je pense que c'est le sous-virage qui a fait que Schumacher est entré en contact avec moi. Je suis convaincu que ma pénalité était injuste."
Michael a lui aussi remonté les échelons et a profité d'ennuis de Jenson Button dans le tout dernier tour pour se hisser sur la troisième marche du podium. C'était la 22e fois au cours de ses 25 derniers Grands Prix que Michael montait sur le podium.
"Il est évident que je n'endosse pas la version de Montoya, a répondu Schumacher en souriant lors de la conférence d'après-course. Je n'avais tout simplement pas de place pour passer, et Montoya ne possédait pas l'avance nécessaire pour se rabattre de la sorte. Je suis quand même d'accord pour affirmer que sa pénalité était injuste, dans la mesure où des gestes pires sont demeurés impunis par le passé. Il faudrait plus de constance de la part des autorités."
Ralf a donc mis un terme à la domination Ferrari en Malaisie. En 1999, Eddie Irvine avait remporté l'épreuve inaugurale de Kuala Lumpur, alors que Michael avait triomphé au cours des deux dernières saisons.
C'est aussi la première fois que le podium n'est pas composé exclusivement de pilotes de Ferrari et de McLaren.
La température élevée - plus de 40 degrés sur la piste - a causé plusieurs bris mécaniques, et seulement 13 pilotes ont complété la course, dont quatre dans le tour du meneur. Parmi les écuries de pointe, Rubens Barrichello, Kimi Raikkonen et David Coulthard ont été victimes d'abandons.
Button a tenu bon pour assurer son quatrième rang. Il a terminé devant les Sauber de Nick Heidfeld et de Felipe Massa. Jacques Villeneuve a pris le huitième rang au volant de sa BAR, lui qui s'était élancé de la 13e place.