Rallye d'Allemagne: Burns mène le duel
Course vendredi, 25 juil. 2003. 15:26 vendredi, 13 déc. 2024. 05:27
TREVES (AFP) - Richard Burns (Peugeot 206) occupait la tête du rallye d'Allemagne, huitième épreuve du Championnat du monde, à l'issue de la première journée, vendredi soir à Trèves.
Le Britannique menait le duel tant attendu des deux marques françaises, Peugeot et Citroën, ces dernières monopolisant les six premières places à l'issue de la première journée.
Burns ne comptait toutefois qu'une maigre avance sur Marcus Gronholm (Peugeot 206) et Sébastien Loeb (Citroën Xsara), un peu plus de dix secondes séparant le premier du troisième. Derrière en revanche, Colin McRae (Citroën Xsara), Gilles Panizzi (Peugeot 206) et Carlos Sainz (Citroën Xsara) avaient déjà cédé du terrain.
"J'ai toujours dit que, sur asphalte, il valait mieux partir devant, ouvrir la route, pour bénéficier d'une surface propre. C'est encore plus vrai ici où, en coupant les trajectoires, les voitures de devant laissent quantité de terre sur le revêtement", se plaignait Panizzi.
Un ordre de départ défavorable venait d'avoir raison du "maître de l'asphalte". Tandis que Burns, lui, avait pour une fois profité de son poste "d'ouvreur".... Jusqu'à ce que Loeb, le vainqueur de l'an passé, le favori, ne se réveille après une entame difficile, réussisse le meilleur temps de l'ES6, le Britannique réalisant néanmoins encore le scratch de la super spéciale du soir (ES7).
"Nous avons fait un mauvais choix de pneus. Et s'il reste deux jours pour se refaire, il ne faudrait pas répéter ce genre d'erreur tant la lutte est serrée. Et puis la Ford arrive. Elle est maintenant au niveau des Peugeot et des Citroën", avertissait le pilote de la Xsara après l'ES4, la plus longue du rallye (35,42 km), dominée par... l'Estonien Markko Martin (Ford Focus).
Martin malheureux, Makinen abandon
A ce moment-là, ce dernier semblait avoir pris les choses en mains après une domination de Burns. Temps scratch dans l'ES3, puis l'ES4, Martin s'était porté en tête du rallye. La nouvelle Ford Focus, elle, confirmait son énorme potentiel sur asphalte un peu plus d'un mois après une victoire sur la terre de Grèce.
"C'est facile pour moi de piloter cette voiture. Elle est parfaite et j'essaye de démontrer qu'elle est bonne sur n'importe quel terrain", se plaisait à déclarer l'Estonien.
Malheureusement pour ce dernier, un problème de boîte de vitesses (ES5 et ES6) devait ruiner ses ambitions, le reléguer loin, très loin. Dès lors, personne ne pouvait plus contester la suprématie des "françaises".
D'autant moins que les Subaru Impreza collectionnaient les ennuis. Un tout droit pour Petter Solberg (ES2), des problèmes hydrauliques puis de direction assistée pour Tommi Makinen, ce dernier abandonnant sur le routier après l'ES6, le premier "non PSA" n'était autre que le Belge François Duval sur la seconde Ford Focus RS03.
Samedi, pour la deuxième journée, le duel promettait d'être intense. Le trio de tête s'élançait cette fois de derrière, Burns ne pouvant plus compter sur une position d'ouvreur pour bénéficier d'un terrain propre. Et la pluie était annoncée qui risquait de "corser" un peu plus la tâche des pilotes. Sur la route mais aussi dans les têtes, les choix de pneumatiques pouvant être compliqués.
Le Britannique menait le duel tant attendu des deux marques françaises, Peugeot et Citroën, ces dernières monopolisant les six premières places à l'issue de la première journée.
Burns ne comptait toutefois qu'une maigre avance sur Marcus Gronholm (Peugeot 206) et Sébastien Loeb (Citroën Xsara), un peu plus de dix secondes séparant le premier du troisième. Derrière en revanche, Colin McRae (Citroën Xsara), Gilles Panizzi (Peugeot 206) et Carlos Sainz (Citroën Xsara) avaient déjà cédé du terrain.
"J'ai toujours dit que, sur asphalte, il valait mieux partir devant, ouvrir la route, pour bénéficier d'une surface propre. C'est encore plus vrai ici où, en coupant les trajectoires, les voitures de devant laissent quantité de terre sur le revêtement", se plaignait Panizzi.
Un ordre de départ défavorable venait d'avoir raison du "maître de l'asphalte". Tandis que Burns, lui, avait pour une fois profité de son poste "d'ouvreur".... Jusqu'à ce que Loeb, le vainqueur de l'an passé, le favori, ne se réveille après une entame difficile, réussisse le meilleur temps de l'ES6, le Britannique réalisant néanmoins encore le scratch de la super spéciale du soir (ES7).
"Nous avons fait un mauvais choix de pneus. Et s'il reste deux jours pour se refaire, il ne faudrait pas répéter ce genre d'erreur tant la lutte est serrée. Et puis la Ford arrive. Elle est maintenant au niveau des Peugeot et des Citroën", avertissait le pilote de la Xsara après l'ES4, la plus longue du rallye (35,42 km), dominée par... l'Estonien Markko Martin (Ford Focus).
Martin malheureux, Makinen abandon
A ce moment-là, ce dernier semblait avoir pris les choses en mains après une domination de Burns. Temps scratch dans l'ES3, puis l'ES4, Martin s'était porté en tête du rallye. La nouvelle Ford Focus, elle, confirmait son énorme potentiel sur asphalte un peu plus d'un mois après une victoire sur la terre de Grèce.
"C'est facile pour moi de piloter cette voiture. Elle est parfaite et j'essaye de démontrer qu'elle est bonne sur n'importe quel terrain", se plaisait à déclarer l'Estonien.
Malheureusement pour ce dernier, un problème de boîte de vitesses (ES5 et ES6) devait ruiner ses ambitions, le reléguer loin, très loin. Dès lors, personne ne pouvait plus contester la suprématie des "françaises".
D'autant moins que les Subaru Impreza collectionnaient les ennuis. Un tout droit pour Petter Solberg (ES2), des problèmes hydrauliques puis de direction assistée pour Tommi Makinen, ce dernier abandonnant sur le routier après l'ES6, le premier "non PSA" n'était autre que le Belge François Duval sur la seconde Ford Focus RS03.
Samedi, pour la deuxième journée, le duel promettait d'être intense. Le trio de tête s'élançait cette fois de derrière, Burns ne pouvant plus compter sur une position d'ouvreur pour bénéficier d'un terrain propre. Et la pluie était annoncée qui risquait de "corser" un peu plus la tâche des pilotes. Sur la route mais aussi dans les têtes, les choix de pneumatiques pouvant être compliqués.