Rallye du Mexique: un festival Solberg, Martin en tête
Course dimanche, 14 mars 2004. 11:37 jeudi, 12 déc. 2024. 20:06
LEON (AFP) - L'Estonien Markko Martin (Ford Focus WRC), menait samedi soir le rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde, performance occultée par le brio du Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza WRC), lauréat des six épreuves spéciales (ES) de la journée, et les malheurs des animateurs du début de course.
Martin a pris le commandement au début de l'ES7, après l'abandon du Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara WRC), carter percé, dans le parcours routier de liaison qui le menait au départ du dernier tronçon de la matinée. L'Estonien s'est maintenu dans sa position sans jamais tenter l'impossible, à savoir gagner une spéciale.
Samedi, ce privilège semblait dévolu au seul Solberg, vengeur après avoir écopé, vendredi soir, d'une pénalité de 5 minutes et 40 secondes qui le privait de la première place provisoire. Le Norvégien comptait pourtant bien sur le rallye du Mexique pour combler par une victoire un début de saison peu probant pour un champion du monde en titre.
Desperado
Il y tenait d'autant plus qu'il étrennait la dernière évolution de l'Impreza WRC. Il était convaincu que les améliorations apportées, si elles n'étaient pas révolutionnaires, avaient sensiblement amélioré le comportement de sa machine.
Comme un desperado, Solberg s'est lancé samedi à corps perdu dans la deuxième étape de l'épreuve, remportant les trois spéciales de la matinée (ES 5 à ES 7) et les trois de l'après-midi (ES 8 à ES 10). En fin de la deuxième journée, il était remonté en cinquième position après avoir grappillé des poignées de secondes dans chaque secteur chronométré.
Les malheurs des pilotes qui menaient la danse ont, il est vrai, favorisé les desseins du pilote Subaru. Leob contraint à l'abandon, d'autres favoris ont rencontré des problème mécaniques.
Le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC), qui occupait la seconde position vendredi soir, s'est vu privé de sa direction assistée dès l'ES 6, samedi matin. Une panne déjà rencontrée à Monte-Carlo et en Suède pour, semble-t-il, des raisons à chaque fois différentes.
Ses malheurs s'ajoutent à la casse du bras de direction avant droit qui a affecté la voiture de son compatriote et coéquipier, Harri Rovanpera (Peugeot 307 WRC) dans l'ES 7. Trop de "problèmes récurrents" irritent Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport.
Pneus et règlement
"Il faut aujourd'hui remettre chacun, quelque soit son niveau, face à ses responsabilités", a rugi le "boss". "Nous avons le devoir de venir avec une nouvelle voiture, mais nous n'avons pas le droit d'être redondants dans les pannes", a-t-il ajouté.
Ces contre-performances ont notamment servi les intérêts du Belge François Duval. Il place la deuxième Ford Focus WRC en troisième position provisoire.
Il talonne désormais l'Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara WRC, 2e), victime d'une erreur à l'annonce, imposée par le nouveau règlement, du choix des pneumatiques pour les spéciales de l'après-midi.
Sainz a effectué six spéciales avec le même train quand les autres ont changé à mi-parcours. Il avait fort opportunément opté pour des gommes très dures, donc très résistantes, qui ont tenu jusqu'à un tête à queue (ES8) et une crevaison.
La roue de rechange très usée ne lui donnant pas satisfaction, Sainz a ressorti le pneu percé qui, rempli de mousse, lui a permis de terminer l'ES 10 en deuxième position.
Avant la dernière étape, Martin ne possède qu'une poignée de secondes d'avance sur Sainz et Duval. Les autres, sauf incident dans le trio de tête, ne peuvent plus postuler pour le podium.
Martin a pris le commandement au début de l'ES7, après l'abandon du Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara WRC), carter percé, dans le parcours routier de liaison qui le menait au départ du dernier tronçon de la matinée. L'Estonien s'est maintenu dans sa position sans jamais tenter l'impossible, à savoir gagner une spéciale.
Samedi, ce privilège semblait dévolu au seul Solberg, vengeur après avoir écopé, vendredi soir, d'une pénalité de 5 minutes et 40 secondes qui le privait de la première place provisoire. Le Norvégien comptait pourtant bien sur le rallye du Mexique pour combler par une victoire un début de saison peu probant pour un champion du monde en titre.
Desperado
Il y tenait d'autant plus qu'il étrennait la dernière évolution de l'Impreza WRC. Il était convaincu que les améliorations apportées, si elles n'étaient pas révolutionnaires, avaient sensiblement amélioré le comportement de sa machine.
Comme un desperado, Solberg s'est lancé samedi à corps perdu dans la deuxième étape de l'épreuve, remportant les trois spéciales de la matinée (ES 5 à ES 7) et les trois de l'après-midi (ES 8 à ES 10). En fin de la deuxième journée, il était remonté en cinquième position après avoir grappillé des poignées de secondes dans chaque secteur chronométré.
Les malheurs des pilotes qui menaient la danse ont, il est vrai, favorisé les desseins du pilote Subaru. Leob contraint à l'abandon, d'autres favoris ont rencontré des problème mécaniques.
Le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC), qui occupait la seconde position vendredi soir, s'est vu privé de sa direction assistée dès l'ES 6, samedi matin. Une panne déjà rencontrée à Monte-Carlo et en Suède pour, semble-t-il, des raisons à chaque fois différentes.
Ses malheurs s'ajoutent à la casse du bras de direction avant droit qui a affecté la voiture de son compatriote et coéquipier, Harri Rovanpera (Peugeot 307 WRC) dans l'ES 7. Trop de "problèmes récurrents" irritent Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport.
Pneus et règlement
"Il faut aujourd'hui remettre chacun, quelque soit son niveau, face à ses responsabilités", a rugi le "boss". "Nous avons le devoir de venir avec une nouvelle voiture, mais nous n'avons pas le droit d'être redondants dans les pannes", a-t-il ajouté.
Ces contre-performances ont notamment servi les intérêts du Belge François Duval. Il place la deuxième Ford Focus WRC en troisième position provisoire.
Il talonne désormais l'Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara WRC, 2e), victime d'une erreur à l'annonce, imposée par le nouveau règlement, du choix des pneumatiques pour les spéciales de l'après-midi.
Sainz a effectué six spéciales avec le même train quand les autres ont changé à mi-parcours. Il avait fort opportunément opté pour des gommes très dures, donc très résistantes, qui ont tenu jusqu'à un tête à queue (ES8) et une crevaison.
La roue de rechange très usée ne lui donnant pas satisfaction, Sainz a ressorti le pneu percé qui, rempli de mousse, lui a permis de terminer l'ES 10 en deuxième position.
Avant la dernière étape, Martin ne possède qu'une poignée de secondes d'avance sur Sainz et Duval. Les autres, sauf incident dans le trio de tête, ne peuvent plus postuler pour le podium.