Red Bull se hisse au rang des favoris
Course lundi, 20 avr. 2009. 10:41 mercredi, 11 déc. 2024. 06:26
SHANGHAI - Brawn GP paraissait intouchable depuis le début de la saison de Formule 1, mais Red Bull, en réalisant dimanche un doublé incontestable à Shanghai, a prouvé le contraire: sa première victoire en cinq saisons place, enfin, l'écurie autrichienne au rang des favoris.
Depuis ses débuts en 2005, Red Bull, issue du rachat de l'ex-équipe Jaguar, brillait davantage dans le paddock que sur la piste. Appréciée de tous pour ses structures d'accueil et ses soirées exceptionnelles, l'écurie végétait dans un relatif anonymat sportif.
Son plus grand coup d'éclat jusqu'alors s'était produit au Grand Prix de Hongrie 2007. L'Australien Mark Webber avait fini troisième et son coéquipier d'alors, le Britannique David Coulthard cinquième. Cette année-là, Red Bull terminait aussi cinquième du Championnat constructeur, son meilleur résultat.
En 2008, l'équipe était à la peine. Elle était même dépassée par sa petite soeur au budget considérablement inférieur, l'écurie Toro Rosso, également propriété depuis fin 2005 de Dieter Mateschitz, inventeur fortuné de la boisson énergétique.
Pire, au dernier GP d'Italie, le jeune Allemand Sebastian Vettel imposait sa Toro Rosso sous la pluie, quand Webber était huitième. Le camouflet était de taille pour Red Bull, qui recrutait Vettel dans la foulée.
Le pur produit de la "filière Junior Red Bull", dont le talent avait été décelé alors qu'il n'avait que 12 ans, selon le directeur d'équipe Christian Horner, ne tardait pas à faire parler de lui. Dès la première course en Australie, il tenait tête aux Brawn GP, pourtant dominatrices.
Euphorie
Deuxième pendant toute la course, l'Allemand refusait de se laisser dépasser par Robert Kubica (BMW Sauber), plus rapide, à trois tours de la fin. Celui-ci le tamponnait et les deux pilotes abandonnaient. Au GP suivant, en Malaisie, son coéquipier Mark Webber se classait sixième.
Pour la troisième course de la saison, en Chine, les Red Bull ont triomphé, sous l'impulsion de l'Allemand, qui a donné à l'écurie sa première pole position et sa première victoire. "Les Red Bull étaient plus rapides", a reconnu le leader du Championnat, Jenson Button (Brawn GP).
Webber a en plus terminé deuxième dimanche. Red Bull a du coup également réalisé son premier doublé, une performance "incroyable", selon Vettel. Euphorique, toute l'équipe, rassemblée devant ses stands, a laissé éclater sa joie, s'aspergeant de champagne après la course.
"Nous sommes venus avec un 1,5 point, nous repartons avec 18, plus le point et demi", s'est félicité Christian Horner, dont l'écurie est passée à la deuxième place du Championnat constructeurs.
"Le genre de résultat que nous avons obtenu ce week-end nous ancre clairement sur la carte" des favoris, a poursuivi Horner. "Même avec un diffuseur standard, nous savons que nous avons encore davantage de potentiel à venir", a-t-il affirmé.
Red Bull ne dispose pas d'un double diffuseur, élément aérodynamique améliorant les appuis censé conférer un avantage déterminant aux écuries, comme Williams, Toyota ou Brawn GP, très rapides cette saison.
Une telle évolution devant être livrée dans les prochains Grand Prix, les Red Bull, menées par leur "étoile" Sebastian Vettel, selon Horner peuvent faire très peur cette saison. Brawn GP, leader du Championnat après avoir remporté les deux premières courses, doit commencer à trembler.
Depuis ses débuts en 2005, Red Bull, issue du rachat de l'ex-équipe Jaguar, brillait davantage dans le paddock que sur la piste. Appréciée de tous pour ses structures d'accueil et ses soirées exceptionnelles, l'écurie végétait dans un relatif anonymat sportif.
Son plus grand coup d'éclat jusqu'alors s'était produit au Grand Prix de Hongrie 2007. L'Australien Mark Webber avait fini troisième et son coéquipier d'alors, le Britannique David Coulthard cinquième. Cette année-là, Red Bull terminait aussi cinquième du Championnat constructeur, son meilleur résultat.
En 2008, l'équipe était à la peine. Elle était même dépassée par sa petite soeur au budget considérablement inférieur, l'écurie Toro Rosso, également propriété depuis fin 2005 de Dieter Mateschitz, inventeur fortuné de la boisson énergétique.
Pire, au dernier GP d'Italie, le jeune Allemand Sebastian Vettel imposait sa Toro Rosso sous la pluie, quand Webber était huitième. Le camouflet était de taille pour Red Bull, qui recrutait Vettel dans la foulée.
Le pur produit de la "filière Junior Red Bull", dont le talent avait été décelé alors qu'il n'avait que 12 ans, selon le directeur d'équipe Christian Horner, ne tardait pas à faire parler de lui. Dès la première course en Australie, il tenait tête aux Brawn GP, pourtant dominatrices.
Euphorie
Deuxième pendant toute la course, l'Allemand refusait de se laisser dépasser par Robert Kubica (BMW Sauber), plus rapide, à trois tours de la fin. Celui-ci le tamponnait et les deux pilotes abandonnaient. Au GP suivant, en Malaisie, son coéquipier Mark Webber se classait sixième.
Pour la troisième course de la saison, en Chine, les Red Bull ont triomphé, sous l'impulsion de l'Allemand, qui a donné à l'écurie sa première pole position et sa première victoire. "Les Red Bull étaient plus rapides", a reconnu le leader du Championnat, Jenson Button (Brawn GP).
Webber a en plus terminé deuxième dimanche. Red Bull a du coup également réalisé son premier doublé, une performance "incroyable", selon Vettel. Euphorique, toute l'équipe, rassemblée devant ses stands, a laissé éclater sa joie, s'aspergeant de champagne après la course.
"Nous sommes venus avec un 1,5 point, nous repartons avec 18, plus le point et demi", s'est félicité Christian Horner, dont l'écurie est passée à la deuxième place du Championnat constructeurs.
"Le genre de résultat que nous avons obtenu ce week-end nous ancre clairement sur la carte" des favoris, a poursuivi Horner. "Même avec un diffuseur standard, nous savons que nous avons encore davantage de potentiel à venir", a-t-il affirmé.
Red Bull ne dispose pas d'un double diffuseur, élément aérodynamique améliorant les appuis censé conférer un avantage déterminant aux écuries, comme Williams, Toyota ou Brawn GP, très rapides cette saison.
Une telle évolution devant être livrée dans les prochains Grand Prix, les Red Bull, menées par leur "étoile" Sebastian Vettel, selon Horner peuvent faire très peur cette saison. Brawn GP, leader du Championnat après avoir remporté les deux premières courses, doit commencer à trembler.