Revoir le barème de points?
Course lundi, 12 sept. 2005. 18:44 vendredi, 13 déc. 2024. 03:52
N'avez-vous pas l'impression d'assister actuellement à un championnat du monde des comptables, au lieu d'un championnat du monde des pilotes.
Lorsqu'on entend Fernando Alonso se déclarer heureux d'une 2e ou d'une 3e place, qui lui permettent de préserver son avance au classement par rapport à Kimi Räikkönen, on peut se demander si cette attitude ne nous prive de belles bagarres en piste entre les deux prétendants au titre.
Il est peut-être temps de remettre en question l'actuel barème de points, qui favorise plus la constance que la performance.
Le barème précédent encourageait les pilotes à se défoncer pour aller chercher une victoire, en donnant 4 points de plus au vainqueur, au lieu de deux actuellement.
L'avance d'Alonso passerait de 25 à 20 points.
Mais il y a plus. De 1950 à 1990, le classement final du championnat ne tenait pas compte de tous les résultats d'une saison.
On permettait ainsi aux pilotes de retrancher leurs plus mauvais résultats, causés par des bris mécaniques ou des incidents de course.
Concrètement, on encourageait un pilote à tenter un dépassement qui pouvait mal se terminer, parce qu'il aurait eu la possibilité d'éliminer cet éventuel mauvais résultat.
Ce qui est tout à fait souhaitable dans le cadre d'un championnat de pilotes.
Dans les années 80, on retenait les onze meilleurs résultats sur les 16 Grand Prix disputés. Pour une saison de 19 courses comme c'est le cas cette année, les pilotes retiendraient leurs 13 meilleurs résultats.
Qu'est-ce que cela donnerait ?
Alonso aurait 111 points, comme c'est actuellement le cas, en comptant 13 résultats.
Räikkönen aurait 86 points, comme c'est actuellement le cas, mais il n'a terminé dans les points que 11 fois, il pourrait donc engranger deux résultats complets avant de commencer à retrancher.
Pour s'amuser, regardons ce qui se passerait si Räikkönen gagnait les trois dernières courses devant Alonso.
Räikkönen augmenterait son total de 29 points, soit 3 fois les 10 points de la victoire, moins son plus mauvais résultat, une 8e place valant 1 point.
Alonso augmenterait son total de seulement 5 points, puisqu'il devrait retrancher trois bons résultats.
L'écart final ?
Alonso 116, Räikkönen 115.
Un tel barème nous aurait donné une fin de saison enlevante, en forçant les pilotes à obtenir le meilleur résultat possible, et non se contenter d'assurer.
Lorsqu'on entend Fernando Alonso se déclarer heureux d'une 2e ou d'une 3e place, qui lui permettent de préserver son avance au classement par rapport à Kimi Räikkönen, on peut se demander si cette attitude ne nous prive de belles bagarres en piste entre les deux prétendants au titre.
Il est peut-être temps de remettre en question l'actuel barème de points, qui favorise plus la constance que la performance.
Le barème précédent encourageait les pilotes à se défoncer pour aller chercher une victoire, en donnant 4 points de plus au vainqueur, au lieu de deux actuellement.
L'avance d'Alonso passerait de 25 à 20 points.
Mais il y a plus. De 1950 à 1990, le classement final du championnat ne tenait pas compte de tous les résultats d'une saison.
On permettait ainsi aux pilotes de retrancher leurs plus mauvais résultats, causés par des bris mécaniques ou des incidents de course.
Concrètement, on encourageait un pilote à tenter un dépassement qui pouvait mal se terminer, parce qu'il aurait eu la possibilité d'éliminer cet éventuel mauvais résultat.
Ce qui est tout à fait souhaitable dans le cadre d'un championnat de pilotes.
Dans les années 80, on retenait les onze meilleurs résultats sur les 16 Grand Prix disputés. Pour une saison de 19 courses comme c'est le cas cette année, les pilotes retiendraient leurs 13 meilleurs résultats.
Qu'est-ce que cela donnerait ?
Alonso aurait 111 points, comme c'est actuellement le cas, en comptant 13 résultats.
Räikkönen aurait 86 points, comme c'est actuellement le cas, mais il n'a terminé dans les points que 11 fois, il pourrait donc engranger deux résultats complets avant de commencer à retrancher.
Pour s'amuser, regardons ce qui se passerait si Räikkönen gagnait les trois dernières courses devant Alonso.
Räikkönen augmenterait son total de 29 points, soit 3 fois les 10 points de la victoire, moins son plus mauvais résultat, une 8e place valant 1 point.
Alonso augmenterait son total de seulement 5 points, puisqu'il devrait retrancher trois bons résultats.
L'écart final ?
Alonso 116, Räikkönen 115.
Un tel barème nous aurait donné une fin de saison enlevante, en forçant les pilotes à obtenir le meilleur résultat possible, et non se contenter d'assurer.