Richard Burns en tête après la première journée
Course vendredi, 24 août 2001. 23:19 samedi, 14 déc. 2024. 09:54
JYVASKYLA (Finlande) (AFP) - Richard Burns (Subaru Impreza WRC) occupait la tête du rallye de Finlande, neuvième épreuve du Championnat du monde, à l'issue de la première journée vendredi soir à Jyvaskyla.
Le Britannique devançait Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC), l'Estonien Markko Martin (Subaru Impreza WRC), Didier Auriol et Harri Rovanpera (Peugeot 206 WRC).
Les deux Finlandais de Peugeot avaient pourtant été longtemps dominateurs vendredi, accumulant les meilleurs temps. Mais, dans les dernières spéciales du jour, deux crevaisons successives dans les ES7 et 8 pour Gronholm, un amortisseur cassé (ES7) pour Rovanpera, avaient stoppé l'élan des Peugeot, propulsé les Subaru aux avants-postes en début de soirée.
Burns et Martin, les Subaru, à la lutte avec les trois Peugeot 206 WRC, les Ford Focus de Colin McRae et Carlos Sainz, en revanche, avaient déjà cédé beaucoup de terrain. François Delecour était relégué loin, très loin.
Le leader du Championnat, Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer), lui, n'était plus là. Il avait disparu dès les premières heures de la matinée, dès la première spéciale, victime de sa fougue, sortant trop large dans une courbe, brisant net sa suspension avant gauche.
"Je ne suis pas déçu que Makinen ne soit plus là. Mais maintenant, j'ai la pression. Il me faut marquer des points. Aussi, je laisse les Finlandais se battre avec Burns. On verra bien", déclarait McRae, le rival direct du quadruple champion du monde au classement.
Même objectif
Quelques heures plus tôt, Marcus Gronholm était arrivé au volant de sa 206 WRC au parc d'assistance de Jyvaskyla, installé au Paviljonki, le centre nerveux du rallye, sous un tonnerre d'applaudissements. Une nuée de spectateurs s'était pressée autour de l'emplacement réservé à l'équipe Peugeot pour saluer leur champion dominateur.
Brève discussion avec son ingénieur, avec le technicien de Michelin, Gronholm s'était ensuite dirigé vers le motor-home. Une caresse sur la tête de Niclas, son fils (7 ans), un clin d'oeil à sa femme, et la famille Gronholm se retrouvait pour le repas du fauve. Pendant que, à quelques mètres de là, les mécaniciens s'affairaient sur sa voiture.
"Je ne peux pas aller beaucoup plus vite et je suis assez satisfait de mes temps. Richard (Burns) doit être à fond pour rester au contact", disait alors le Finlandais souriant. "Il est difficile d'aller plus vite que Marcus (Gronholm), constatait impuissant Burns. Nous faisons pourtant tout notre possible".
Cependant, deux crevaisons et un amortisseur plus tard, Burns avait pris l'avantage. Mais la bataille ne faisait que commencer, une deuxième journée particulièrement difficile attendant les pilotes samedi.
"Le fait d'ouvrir la route sera un gros désavantage samedi et dimanche", avait toutefois averti le champion du monde en titre quelques heures plus tôt, alors qu'il caracolait en tête devant son compatriote et coéquipier de Peugeot Harri Rovanpera.
Alors, en embuscade derrière Burns, Marcus Gronholm garde le même objectif en tête: la victoire, tout comme Rovanpera et Auriol qui ne désarment pas.
Le Britannique devançait Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC), l'Estonien Markko Martin (Subaru Impreza WRC), Didier Auriol et Harri Rovanpera (Peugeot 206 WRC).
Les deux Finlandais de Peugeot avaient pourtant été longtemps dominateurs vendredi, accumulant les meilleurs temps. Mais, dans les dernières spéciales du jour, deux crevaisons successives dans les ES7 et 8 pour Gronholm, un amortisseur cassé (ES7) pour Rovanpera, avaient stoppé l'élan des Peugeot, propulsé les Subaru aux avants-postes en début de soirée.
Burns et Martin, les Subaru, à la lutte avec les trois Peugeot 206 WRC, les Ford Focus de Colin McRae et Carlos Sainz, en revanche, avaient déjà cédé beaucoup de terrain. François Delecour était relégué loin, très loin.
Le leader du Championnat, Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer), lui, n'était plus là. Il avait disparu dès les premières heures de la matinée, dès la première spéciale, victime de sa fougue, sortant trop large dans une courbe, brisant net sa suspension avant gauche.
"Je ne suis pas déçu que Makinen ne soit plus là. Mais maintenant, j'ai la pression. Il me faut marquer des points. Aussi, je laisse les Finlandais se battre avec Burns. On verra bien", déclarait McRae, le rival direct du quadruple champion du monde au classement.
Même objectif
Quelques heures plus tôt, Marcus Gronholm était arrivé au volant de sa 206 WRC au parc d'assistance de Jyvaskyla, installé au Paviljonki, le centre nerveux du rallye, sous un tonnerre d'applaudissements. Une nuée de spectateurs s'était pressée autour de l'emplacement réservé à l'équipe Peugeot pour saluer leur champion dominateur.
Brève discussion avec son ingénieur, avec le technicien de Michelin, Gronholm s'était ensuite dirigé vers le motor-home. Une caresse sur la tête de Niclas, son fils (7 ans), un clin d'oeil à sa femme, et la famille Gronholm se retrouvait pour le repas du fauve. Pendant que, à quelques mètres de là, les mécaniciens s'affairaient sur sa voiture.
"Je ne peux pas aller beaucoup plus vite et je suis assez satisfait de mes temps. Richard (Burns) doit être à fond pour rester au contact", disait alors le Finlandais souriant. "Il est difficile d'aller plus vite que Marcus (Gronholm), constatait impuissant Burns. Nous faisons pourtant tout notre possible".
Cependant, deux crevaisons et un amortisseur plus tard, Burns avait pris l'avantage. Mais la bataille ne faisait que commencer, une deuxième journée particulièrement difficile attendant les pilotes samedi.
"Le fait d'ouvrir la route sera un gros désavantage samedi et dimanche", avait toutefois averti le champion du monde en titre quelques heures plus tôt, alors qu'il caracolait en tête devant son compatriote et coéquipier de Peugeot Harri Rovanpera.
Alors, en embuscade derrière Burns, Marcus Gronholm garde le même objectif en tête: la victoire, tout comme Rovanpera et Auriol qui ne désarment pas.