"Rien n'est garanti"
Course jeudi, 24 janv. 2002. 14:51 samedi, 14 déc. 2024. 17:35
VERSAILLES, (AFP) - Alain Prost n'a pas affiché l'optimisme qui était le sien il y a encore trois semaines à sa sortie, jeudi, de la salle d'audience du tribunal de commerce de Versailles (Yvelines) qui se prononcera lundi sur l'avenir de son écurie de Formule 1 Prost Grand Prix (PGP).
"Rien n'est garanti", a-t-il dit. "Nous n'avons pas toutes les assurances pour continuer dans les meilleures conditions. Il ne faut pas repartir dans une galère".
"Je me serai battu jusqu'au bout", a ajouté le quadruple champion du monde lors d'une courte déclaration à la presse.
Par ailleurs, la société Prostar (F3000) a été mise en liquidation judiciaire jeudi par le Tribunal de commerce de Versailles.
A la question de savoir s'il était confiant, le patron de PGP a indiqué que "le problème aujourd'hui ce n'est pas d'être confiant ou pas. Je me suis battu jusqu'au bout" pour "trouver une solution pour cette entreprise qui est quand même extrêmement médiatique, l'image d'une certaine manière de la France".
"L'écurie restera française"
"Entre maintenant et lundi, il y aura de toute façon encore certainement, non seulement des discussions, mais surtout des éléments et des garanties qui seront fournis pour que le tribunal puisse prendre sa décision dans la meilleure situation possible", a-t-il indiqué.
Après l'audience de jeudi, il attend maintenant "la décision du tribunal qui va voir si toutes les conditions sont requises", rappelant qu'il souhaitait toujours "que la pérennité de l'entreprise soit assurée". "L'intérêt de l'entreprise est toujours passé pour moi avant mes intérêts personnels", a-t-il ajouté.
Mais il a convenu que "rien n'est garanti". Sur le nombre des candidats, il a avoué qu'il y avait eu "beaucoup d'offres, certaines plus ou moins crédibles" et qu'il reste aujourd'hui "trois et peut-être quatre dossiers" en lice regrettant ne pas avoir eu "d'approches ou d'investisseurs français".
Selon lui quelle que soit la nationalité des futurs partenaires de Prost Grand Prix "l'écurie restera française".
Enfin, commentant l'arrivée de Renault en F1 Alain Prost a lâché: "Quand on a un grand constructeur français qui s'implique en F1 et l'autre avec qui on était partenaire (Peugeot) qui fait du rallye, c'est évident qu'ils n'ont pas spécialement intérêt à nous voir en tant que compétiteur".
"Rien n'est garanti", a-t-il dit. "Nous n'avons pas toutes les assurances pour continuer dans les meilleures conditions. Il ne faut pas repartir dans une galère".
"Je me serai battu jusqu'au bout", a ajouté le quadruple champion du monde lors d'une courte déclaration à la presse.
Par ailleurs, la société Prostar (F3000) a été mise en liquidation judiciaire jeudi par le Tribunal de commerce de Versailles.
A la question de savoir s'il était confiant, le patron de PGP a indiqué que "le problème aujourd'hui ce n'est pas d'être confiant ou pas. Je me suis battu jusqu'au bout" pour "trouver une solution pour cette entreprise qui est quand même extrêmement médiatique, l'image d'une certaine manière de la France".
"L'écurie restera française"
"Entre maintenant et lundi, il y aura de toute façon encore certainement, non seulement des discussions, mais surtout des éléments et des garanties qui seront fournis pour que le tribunal puisse prendre sa décision dans la meilleure situation possible", a-t-il indiqué.
Après l'audience de jeudi, il attend maintenant "la décision du tribunal qui va voir si toutes les conditions sont requises", rappelant qu'il souhaitait toujours "que la pérennité de l'entreprise soit assurée". "L'intérêt de l'entreprise est toujours passé pour moi avant mes intérêts personnels", a-t-il ajouté.
Mais il a convenu que "rien n'est garanti". Sur le nombre des candidats, il a avoué qu'il y avait eu "beaucoup d'offres, certaines plus ou moins crédibles" et qu'il reste aujourd'hui "trois et peut-être quatre dossiers" en lice regrettant ne pas avoir eu "d'approches ou d'investisseurs français".
Selon lui quelle que soit la nationalité des futurs partenaires de Prost Grand Prix "l'écurie restera française".
Enfin, commentant l'arrivée de Renault en F1 Alain Prost a lâché: "Quand on a un grand constructeur français qui s'implique en F1 et l'autre avec qui on était partenaire (Peugeot) qui fait du rallye, c'est évident qu'ils n'ont pas spécialement intérêt à nous voir en tant que compétiteur".