Schumi sera-t-il champion dimanche?
Course jeudi, 18 juil. 2002. 14:39 samedi, 14 déc. 2024. 05:36
MAGNY-COURS, France (PC) - Une question monopolise toute l'attention sur le circuit de Magny-Cours: Michael Schumacher deviendra-t-il le champion couronné le plus hâtivement en saison dans toute l'histoire de la Formule 1, dimanche, au Grand Prix de France?
Victorieux de sept des 10 premières manches de la saison, l'Allemand est en effet en mesure de mériter son cinquième titre mondial ce week-end.
Pour y parvenir, certaines conditions doivent être remplies et Schumacher ne les maîtrise pas toutes. Même s'il obtenait une autre victoire au Grand Prix de France, ce qui semble tout à fait à sa portée compte tenu de la grande supériorité de la F2002, il faudrait également que son coéquipier Rubens Barrichello et le Colombien Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) ne terminent pas sur le podium pour réaliser son rêve dès dimanche.
S'il souhaite concrétiser au plus vite son cinquième championnat, ce qui lui permettra d'égaler le record de l'Argentin Juan Manuel Fangio, Schumacher jure qu'il est prêt à patienter s'il le faut.
"Nous avons préparé le Grand Prix de France qui ne sera sûrement pas une course facile, a-t-il déclaré. J'ai déjà remporté cette course à cinq reprises et je ferai tout pour la gagner une fois de plus. L'objectif de Ferrari est de remporter les deux titres le plus rapidement possible.
"Cependant, une victoire de ma part ne me donnerait pas la garantie de devenir champion du monde car cela dépendra des résultats des autres pilotes. Je ne fais donc aucune fixation sur cela car si je deviens champion à Hockenheim, la semaine suivante, ce sera pareil pour moi."
Le scénario idéal, pour Ferrari et Michael Schumacher, serait bien évidemment de signer un nouveau doublé en France, Michael devançant Rubens.
Pour leur part, le Colombien Montoya, qui s'est montré le maître des qualifications depuis quelques épreuves, et son coéquipier Ralf Schumacher tenteront de s'interposer pour retarder le plus possible le sacre du "Kaiser" Schumacher.
"Pour être franc, je n'aimerais pas féliciter mon frère pour son titre de champion du monde en France, a confié Ralf Schumacher. Je préférerais reporter la chose au maximum!"
Optimisme chez BAR
L'optimisme est par ailleurs revenu dans le camp de BAR à la suite des quatrième et cinquième positions de Jacques Villeneuve et d'Olivier Panis à Silvestone. Même s'il sera difficile de répéter pareille fête à Magny-Cours, les deux pilotes resteront à l'affût.
Villeneuve pourrait être à son avantage sur le tracé français où il affiche pas moins de trois quatrième places, dont une avec sa BAR Honda en 2000. Lorsqu'il pense à Magny-Cours, il voit le freinage d'Adelaïde et les possibilités de dépassements qu'il offre.
"L'équipe a réalisé une bonne performance à Silverstone et nous devrions continuer d'être assez compétitif ce week-end à Magny-Cours, a révélé Villeneuve. Ce tracé nous a convenu dans le passé et la voiture devrait être tout à fait à son aise. Ce n'est pas un de mes circuits favoris bien qu'il y ait des enchaînements à hautes vitesses qui sont amusants. Il y a une opportunité de dépasser à l'épingle d'Adelaïde, mais le reste du circuit est trop lent."
Le circuit français est situé sur une vaste étendue de verdure, ouverte aux vents et à la pluie et il peut être difficile d'en prévoir les effets. Comme cela a été le cas en Angleterre, la BAR chaussée de Bridgestone sera certainement à son avantage en cas de pluie.
Dans l'ensemble, Magny-Cours n'est pas un circuit très rapide (les vitesses atteintes ne dépassent pas les 300 km-h) avec une ligne droite en montée. La très longue courbe Estoril, qui se prend à 200 km-h, conditionne la vitesse en ligne droite et donc les dépassements qui s'effectuent fréquemment avant l'épingle. Il faut dans ce cas-là un moteur souple, mais aussi une bonne adhérence mécanique de la voiture et un anti-patinage efficace.
La ligne d'arrivée se situe immédiatement après un virage lent. Magny-Cours est en effet le seul circuit où les voitures passent la ligne devant les stands avec une vitesse aussi basse: seulement 60 km-h.
Victorieux de sept des 10 premières manches de la saison, l'Allemand est en effet en mesure de mériter son cinquième titre mondial ce week-end.
Pour y parvenir, certaines conditions doivent être remplies et Schumacher ne les maîtrise pas toutes. Même s'il obtenait une autre victoire au Grand Prix de France, ce qui semble tout à fait à sa portée compte tenu de la grande supériorité de la F2002, il faudrait également que son coéquipier Rubens Barrichello et le Colombien Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) ne terminent pas sur le podium pour réaliser son rêve dès dimanche.
S'il souhaite concrétiser au plus vite son cinquième championnat, ce qui lui permettra d'égaler le record de l'Argentin Juan Manuel Fangio, Schumacher jure qu'il est prêt à patienter s'il le faut.
"Nous avons préparé le Grand Prix de France qui ne sera sûrement pas une course facile, a-t-il déclaré. J'ai déjà remporté cette course à cinq reprises et je ferai tout pour la gagner une fois de plus. L'objectif de Ferrari est de remporter les deux titres le plus rapidement possible.
"Cependant, une victoire de ma part ne me donnerait pas la garantie de devenir champion du monde car cela dépendra des résultats des autres pilotes. Je ne fais donc aucune fixation sur cela car si je deviens champion à Hockenheim, la semaine suivante, ce sera pareil pour moi."
Le scénario idéal, pour Ferrari et Michael Schumacher, serait bien évidemment de signer un nouveau doublé en France, Michael devançant Rubens.
Pour leur part, le Colombien Montoya, qui s'est montré le maître des qualifications depuis quelques épreuves, et son coéquipier Ralf Schumacher tenteront de s'interposer pour retarder le plus possible le sacre du "Kaiser" Schumacher.
"Pour être franc, je n'aimerais pas féliciter mon frère pour son titre de champion du monde en France, a confié Ralf Schumacher. Je préférerais reporter la chose au maximum!"
Optimisme chez BAR
L'optimisme est par ailleurs revenu dans le camp de BAR à la suite des quatrième et cinquième positions de Jacques Villeneuve et d'Olivier Panis à Silvestone. Même s'il sera difficile de répéter pareille fête à Magny-Cours, les deux pilotes resteront à l'affût.
Villeneuve pourrait être à son avantage sur le tracé français où il affiche pas moins de trois quatrième places, dont une avec sa BAR Honda en 2000. Lorsqu'il pense à Magny-Cours, il voit le freinage d'Adelaïde et les possibilités de dépassements qu'il offre.
"L'équipe a réalisé une bonne performance à Silverstone et nous devrions continuer d'être assez compétitif ce week-end à Magny-Cours, a révélé Villeneuve. Ce tracé nous a convenu dans le passé et la voiture devrait être tout à fait à son aise. Ce n'est pas un de mes circuits favoris bien qu'il y ait des enchaînements à hautes vitesses qui sont amusants. Il y a une opportunité de dépasser à l'épingle d'Adelaïde, mais le reste du circuit est trop lent."
Le circuit français est situé sur une vaste étendue de verdure, ouverte aux vents et à la pluie et il peut être difficile d'en prévoir les effets. Comme cela a été le cas en Angleterre, la BAR chaussée de Bridgestone sera certainement à son avantage en cas de pluie.
Dans l'ensemble, Magny-Cours n'est pas un circuit très rapide (les vitesses atteintes ne dépassent pas les 300 km-h) avec une ligne droite en montée. La très longue courbe Estoril, qui se prend à 200 km-h, conditionne la vitesse en ligne droite et donc les dépassements qui s'effectuent fréquemment avant l'épingle. Il faut dans ce cas-là un moteur souple, mais aussi une bonne adhérence mécanique de la voiture et un anti-patinage efficace.
La ligne d'arrivée se situe immédiatement après un virage lent. Magny-Cours est en effet le seul circuit où les voitures passent la ligne devant les stands avec une vitesse aussi basse: seulement 60 km-h.