Sébastien Loeb III, roi des pilotes
Course dimanche, 29 oct. 2006. 11:25 samedi, 14 déc. 2024. 06:09
PERTH (AFP) - Sébastien Loeb, triple champion du monde des rallyes, est un pilote hors-normes, capable d'aller vite sur toutes les surfaces, de l'asphalte à la terre en passant par la neige ou la glace, et de comprendre parfaitement comment fonctionne une voiture de course.
"Loeb me rappelle mon époque, lorsque nous étions des pilotes polyvalents. D'un week-end à l'autre, on passait du rallye à la piste, de la monoplace au proto": l'hommmage vient d'Henri Pescarolo, pour qui Loeb a piloté deux années de suite aux 24 Heures du Mans (2e en 2006).
Quand Loeb s'est mesuré à Michael Schumacher au Stade de France, pour la Course des Champions, il a fait la preuve de sa polyvalence en faisant jeu égal avec la référence suprême de la F1, sur un buggy. Et il s'est découvert un goût pour le show, devant plus de 60.000 spectateurs ravis.
Depuis, même quand il y a une super-spéciale sans enjeu, au début ou à la fin d'un rallye, il met un point d'honneur à dominer le Finlandais Marcus Grönholm, encore victime cette année de sa soif de victoires.
"Les titres et les records, c'est super. Mais si je cours, c'est avant tout pour la passion de la bagarre, pour cette satisfaction, dans chaque spéciale, d'avoir donné le meilleur de moi-même", insiste souvent Loeb.
"Toute la saison, +Seb+ a été mon adversaire le plus dur, il est fort partout", a dit Grönholm dimanche, à l'arrivée d'un rallye qu'il n'avait pas réussi à gagner, malgré l'absence de Loeb. Et plusieurs fois cette saison, au volant d'une Citroën Xsara en fin de vie, Loeb a été plus rapide que le Finlandais équipé d'une Ford Focus dernier cri.
"Il nous manque"
A 32 ans, Loeb est plus que jamais au sommet de son art, l'art de conduire à la limite, longtemps et très vite, sans faire de faute. Et quand il en commet une, comme en janvier au Monte-Carlo... ou le mois dernier en VTT, pas loin de sa villa suisse, l'ancien gymnaste arrive généralement à retomber sur ses pattes.
L'Alsacien est un vrai leader, jamais avare de son temps pour discuter stratégie ou météo avec les ingénieurs, choisir les bons pneus, donner de précieux conseils aux autres pilotes de l'écurie. En début de saison, il n'a pas hésité à prendre Dani Sordo à son bord, pendant une séance d'essais en Suède, et à lui faire gagner du temps dans sa progression.
"Seb est irremplaçable", a dit Guy Fréquelin, patron de Citroën Sport et père spirituel de Loeb, quand il a fallu trouver un autre pilote pour la Xsara numéro 1. "C'est bizarre, c'est comme si on avait le blues, il nous manque vraiment", a ajouté Marc Van Dalen, le patron de Kronos, au cours d'un rallye de Turquie catastrophique pour l'équipe belge.
Aujourd'hui, ce n'est pas un hasard si Loeb, triple champion du monde comblé, recordman du nombre de victoires en WRC (28), est aussi le premier pilote de rallye depuis le Finlandais Ari Vatanen en 1981, sur Ford Escort, à devenir champion du monde dans une écurie privée.
Sa simplicité naturelle lui a permis de s'intégrer facilement chez Kronos, dotée de moyens moins importants que Citroën Sport, comme quand il est arrivé chez Pescarolo Sport pour les 24 Heures du Mans. L'avis est unanime: avec Loeb, il n'y a jamais de problème d'ego.
"Loeb me rappelle mon époque, lorsque nous étions des pilotes polyvalents. D'un week-end à l'autre, on passait du rallye à la piste, de la monoplace au proto": l'hommmage vient d'Henri Pescarolo, pour qui Loeb a piloté deux années de suite aux 24 Heures du Mans (2e en 2006).
Quand Loeb s'est mesuré à Michael Schumacher au Stade de France, pour la Course des Champions, il a fait la preuve de sa polyvalence en faisant jeu égal avec la référence suprême de la F1, sur un buggy. Et il s'est découvert un goût pour le show, devant plus de 60.000 spectateurs ravis.
Depuis, même quand il y a une super-spéciale sans enjeu, au début ou à la fin d'un rallye, il met un point d'honneur à dominer le Finlandais Marcus Grönholm, encore victime cette année de sa soif de victoires.
"Les titres et les records, c'est super. Mais si je cours, c'est avant tout pour la passion de la bagarre, pour cette satisfaction, dans chaque spéciale, d'avoir donné le meilleur de moi-même", insiste souvent Loeb.
"Toute la saison, +Seb+ a été mon adversaire le plus dur, il est fort partout", a dit Grönholm dimanche, à l'arrivée d'un rallye qu'il n'avait pas réussi à gagner, malgré l'absence de Loeb. Et plusieurs fois cette saison, au volant d'une Citroën Xsara en fin de vie, Loeb a été plus rapide que le Finlandais équipé d'une Ford Focus dernier cri.
"Il nous manque"
A 32 ans, Loeb est plus que jamais au sommet de son art, l'art de conduire à la limite, longtemps et très vite, sans faire de faute. Et quand il en commet une, comme en janvier au Monte-Carlo... ou le mois dernier en VTT, pas loin de sa villa suisse, l'ancien gymnaste arrive généralement à retomber sur ses pattes.
L'Alsacien est un vrai leader, jamais avare de son temps pour discuter stratégie ou météo avec les ingénieurs, choisir les bons pneus, donner de précieux conseils aux autres pilotes de l'écurie. En début de saison, il n'a pas hésité à prendre Dani Sordo à son bord, pendant une séance d'essais en Suède, et à lui faire gagner du temps dans sa progression.
"Seb est irremplaçable", a dit Guy Fréquelin, patron de Citroën Sport et père spirituel de Loeb, quand il a fallu trouver un autre pilote pour la Xsara numéro 1. "C'est bizarre, c'est comme si on avait le blues, il nous manque vraiment", a ajouté Marc Van Dalen, le patron de Kronos, au cours d'un rallye de Turquie catastrophique pour l'équipe belge.
Aujourd'hui, ce n'est pas un hasard si Loeb, triple champion du monde comblé, recordman du nombre de victoires en WRC (28), est aussi le premier pilote de rallye depuis le Finlandais Ari Vatanen en 1981, sur Ford Escort, à devenir champion du monde dans une écurie privée.
Sa simplicité naturelle lui a permis de s'intégrer facilement chez Kronos, dotée de moyens moins importants que Citroën Sport, comme quand il est arrivé chez Pescarolo Sport pour les 24 Heures du Mans. L'avis est unanime: avec Loeb, il n'y a jamais de problème d'ego.