Selon Stewart, Mosley est allé trop loin
Course lundi, 28 avr. 2008. 10:52 vendredi, 13 déc. 2024. 04:25
LONDRES - Le triple champion du monde de Formule 1, l'Ecossais Jackie Stewart, juge lundi dans un entretien à la BBC que le patron du sport automobile, Max Mosley, mis en cause dans un scandale sexuel, était allé "au-delà du tolérable" pour les entreprises soutenant ce sport.
"Il est allé au-delà du tolérable pour elles (ces entreprises)", juge Stewart, dont les relations avec Mosley sont notoirement délicates. L'an passé, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) avait qualifié l'Ecossais d'"idiot certifié".
"Dans ces circonstances, il est difficile d'imaginer comment il pourrait rester" en poste, a poursuivi Stewart.
Une assemblée générale extraordinaire de la FIA est convoquée le 3 juin à Paris pour statuer sur le remplacement éventuel de M. Mosley.
Fin mars, le tabloïd News of the World avait diffusé sur son site internet des extraits d'une vidéo montrant le président de la Fédération internationale de l'automobile en pleine séance sado-masochiste avec cinq jeunes femmes, certaines habillées en costume rayé de prisonniers ou en uniforme.
M. Mosley a depuis défendu son droit à une vie sexuelle "excentrique" et démenti avec vigueur toute connotation nazie à cette séance, comme l'en accuse la presse britannique.
Le scandale a été renforcé par les origines familiales de M. Mosley, fils de deux admirateurs britanniques des Nazis.
"Il est allé au-delà du tolérable pour elles (ces entreprises)", juge Stewart, dont les relations avec Mosley sont notoirement délicates. L'an passé, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) avait qualifié l'Ecossais d'"idiot certifié".
"Dans ces circonstances, il est difficile d'imaginer comment il pourrait rester" en poste, a poursuivi Stewart.
Une assemblée générale extraordinaire de la FIA est convoquée le 3 juin à Paris pour statuer sur le remplacement éventuel de M. Mosley.
Fin mars, le tabloïd News of the World avait diffusé sur son site internet des extraits d'une vidéo montrant le président de la Fédération internationale de l'automobile en pleine séance sado-masochiste avec cinq jeunes femmes, certaines habillées en costume rayé de prisonniers ou en uniforme.
M. Mosley a depuis défendu son droit à une vie sexuelle "excentrique" et démenti avec vigueur toute connotation nazie à cette séance, comme l'en accuse la presse britannique.
Le scandale a été renforcé par les origines familiales de M. Mosley, fils de deux admirateurs britanniques des Nazis.