Seul Michelin peut battre Michael Schumacher
Course lundi, 1 avr. 2002. 08:04 samedi, 14 déc. 2024. 14:37
SAO PAULO, Brésil (AFP) - Michael Schumacher et la Ferrari F2002 n'ont pas failli en s'imposant au Grand Prix du Brésil de Formule 1, dimanche sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo. Pour ses débuts en course, la nouvelle monoplace de la Scuderia, menée de main de maître par l'Allemand, a été impressionnante. Et laisse planer une menace sur l'intérêt dans la course au titre mondial cette saison.
"Je suis beaucoup plus optimiste quant à nos performances sur les circuits où nous avons été en difficulté l'an passé, même s'il y a encore des progrès à faire", déclarait d'ailleurs le vainqueur.
Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) aurait-il pu réussir là où Ralf Schumacher, son coéquipier, a échoué, à savoir battre le quadruple champion du monde? Un second accrochage avec ce dernier a empêché le Colombien de donner la réponse.
"Cela aurait dû être ma course", se lamentait Montoya dimanche soir. Au fond de lui, Juan Pablo était certain de pouvoir gagner le Grand Prix. N'avait-il pas réussi la veille à décrocher la "pole"?.
Chez McLaren-Mercedes, on pensait que, si les Renault de Jarno Trulli et Jenson Button ne s'étaient pas intercalées entre les Schumacher et elles au départ, David Coulthard aurait pu se battre en tête. "Une fois les Renault passées, nos temps étaient comparables à ceux des leaders", analysait Ron Dennis, le patron de l'équipe anglo-allemande.
"Il n'y a que Michelin qui peut battre Michael Schumacher et Ferrari", déclarait il y a quelques temps le Britannique Eddie Irvine (Jaguar). Le fantasque irlandais a sans doute raison.
Dimanche à Sao Paulo, sept voitures équipées de pneus Michelin suivaient Michael Schumacher au classement. Elles auraient pu être neuf sans les abandons de Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et Jarno Trulli (Renault).
Le manufacturier français est d'ailleurs sans doute pour beaucoup dans la compétitivité de deux équipes qui abordaient le Championnat avec modestie et qui se révèlent bien plus performantes que prévu, Renault et Toyota.
Le constructeur au losange réussit un début de saison étonnant. L'objectif initial était de terminer le Championnat à la 4e place derrière les trois "grosses cylindrées".
Renault fait mieux encore. A Sao Paulo, Trulli et Button ont fait la course en tête, derrière la fratrie Schumacher. L'Italien et le Britannique bataillaient avec les McLaren-Mercedes, ces dernières ayant toutes les difficultés à se défaire des Renault.
L'équipe française confirmait en course l'excellente impression des qualifications. "Nous sommes actuellement dans une situation qui nous permet de tirer profit du moindre faux pas des trois meilleures écuries du plateau", se réjouissait Denis Chevrier, directeur d'exploitation de Renault.
L'optimisme peut être de rigueur au sein du Losange. Le moteur Renault est encore loin de donner sa pleine mesure. Des évolutions sont attendues qui devraient, d'ici l'été, donner quelques dizaines de chevaux supplémentaires au V10 de Viry-Châtillon (région parisienne) et propulser Trulli et Button, 4e aujourd'hui au Championnat, plus près encore du trio de tête.
"Troisième course et déjà deux points, c'est tout simplement formidable, se félicitait Ove Andersson, président de Toyota F1. Nous avons toutefois encore du travail avant de pouvoir marquer des points sans le bénéfice des abandons devant nous".
"Je suis beaucoup plus optimiste quant à nos performances sur les circuits où nous avons été en difficulté l'an passé, même s'il y a encore des progrès à faire", déclarait d'ailleurs le vainqueur.
Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) aurait-il pu réussir là où Ralf Schumacher, son coéquipier, a échoué, à savoir battre le quadruple champion du monde? Un second accrochage avec ce dernier a empêché le Colombien de donner la réponse.
"Cela aurait dû être ma course", se lamentait Montoya dimanche soir. Au fond de lui, Juan Pablo était certain de pouvoir gagner le Grand Prix. N'avait-il pas réussi la veille à décrocher la "pole"?.
Chez McLaren-Mercedes, on pensait que, si les Renault de Jarno Trulli et Jenson Button ne s'étaient pas intercalées entre les Schumacher et elles au départ, David Coulthard aurait pu se battre en tête. "Une fois les Renault passées, nos temps étaient comparables à ceux des leaders", analysait Ron Dennis, le patron de l'équipe anglo-allemande.
"Il n'y a que Michelin qui peut battre Michael Schumacher et Ferrari", déclarait il y a quelques temps le Britannique Eddie Irvine (Jaguar). Le fantasque irlandais a sans doute raison.
Dimanche à Sao Paulo, sept voitures équipées de pneus Michelin suivaient Michael Schumacher au classement. Elles auraient pu être neuf sans les abandons de Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et Jarno Trulli (Renault).
Le manufacturier français est d'ailleurs sans doute pour beaucoup dans la compétitivité de deux équipes qui abordaient le Championnat avec modestie et qui se révèlent bien plus performantes que prévu, Renault et Toyota.
Le constructeur au losange réussit un début de saison étonnant. L'objectif initial était de terminer le Championnat à la 4e place derrière les trois "grosses cylindrées".
Renault fait mieux encore. A Sao Paulo, Trulli et Button ont fait la course en tête, derrière la fratrie Schumacher. L'Italien et le Britannique bataillaient avec les McLaren-Mercedes, ces dernières ayant toutes les difficultés à se défaire des Renault.
L'équipe française confirmait en course l'excellente impression des qualifications. "Nous sommes actuellement dans une situation qui nous permet de tirer profit du moindre faux pas des trois meilleures écuries du plateau", se réjouissait Denis Chevrier, directeur d'exploitation de Renault.
L'optimisme peut être de rigueur au sein du Losange. Le moteur Renault est encore loin de donner sa pleine mesure. Des évolutions sont attendues qui devraient, d'ici l'été, donner quelques dizaines de chevaux supplémentaires au V10 de Viry-Châtillon (région parisienne) et propulser Trulli et Button, 4e aujourd'hui au Championnat, plus près encore du trio de tête.
"Troisième course et déjà deux points, c'est tout simplement formidable, se félicitait Ove Andersson, président de Toyota F1. Nous avons toutefois encore du travail avant de pouvoir marquer des points sans le bénéfice des abandons devant nous".