Tag et Carpentier au Supermotocross
Course lundi, 24 sept. 2012. 13:00 mardi, 10 déc. 2024. 12:45
MONTRÉAL - Alexandre Tagliani ne savait pas réellement dans quoi il s'embarquait quand il a accepté de prendre part au Supermotocross de Montréal, qui aura lieu samedi au Stade olympique.
Le pilote automobile pensait qu'il serait l'équipier de Patrick Carpentier dans la catégorie des véhicules tout-terrain deux places.
Tagliani n'a réalisé qu'au cours des derniers jours qu'il serait au volant de son propre véhicule «côte-à-côte», en compétition avec Carpentier et d'autres pilotes aguerris, dans une véritable course de l'événement.
«J'ai le don de m'embarquer dans des choses bizarres, rigolait-il, lundi, en conférence de presse.
«Nous, les pilotes, sommes un peu stupides. Nous pensons que nous pouvons faire toutes les courses», a-t-il renchéri.
On ne doit pas s'attendre à ce que le pilote de l'équipe Barracuda, qui vient de clôturer sa saison en IndyCar au 17e rang, casse la baraque.
«J'ai bien l'intention de m'amuser, a-t-il annoncé. C'est un événement important qui me tient à coeur, et j'ai l'habitude d'y assister. Cette année, je pourrai le faire sans avoir à me procurer de billet et je pourrai m'imprégner de l'atmosphère des courses de l'intérieur.»
Carpentier, lui, retraité de la course automobile, va davantage tenter d'en mettre plein la vue aux quelques 30 000 spectateurs et plus qui se rendront sur place.
«Plus tu roules en avant, plus tu as du plaisir, a souligné Carpentier. Nous allons essayer d'y être. L'équipe ne ménage pas les efforts. Nous avons fait beaucoup d'essais et nous allons en faire d'autres.»
Carpentier est un mordu de motocross et du Supermotocross, qui en est à sa 35e édition cette année. Enfant, son père l'y emmenait voir les prouesses de Ross Pederson. Y participer représente en quelque sorte pour lui la concrétisation d'un rêve.
«D'être dans le stade, avec ces gars-là, ça fait des années que je voulais le faire. Ce n'était pas possible en motocross parce que je ne suis pas de calibre.
«Mais sur quatre roues, en VTT deux places, ça va être le 'fun'. Le véhicule est un mélange d'auto de rallye et de motocross. C'est le véhicule idéal pour les pilotes de motocross un peu plus peureux, comme moi.»
Les VTT deux places en seront à leurs débuts au Supermotocross.
Les VTT 450cc, avec Richard Pelchat comme tête d'affiche québécoise, les motocross 250cc et 450cc ainsi qu'un concours d'acrobatie sur motocross, mettant en vedette Ben Milot, meubleront la journée de samedi, qui se mettra en branle à compter de 11h.
Bonne visibilité
La présence des Tagliani et Carpentier apporte une bonne visibilité au Supermotocross, qui garde le cap même si l'affluence n'est plus ce qu'elle a déjà été, il y a plusieurs années.
Lundi, il y avait un bon groupe de journalistes à la conférence de presse.
«On n'a pas besoin de chercher de midi à quatorze heures. La principale raison, c'est la présence de Tagliani et de Carpentier», a affirmé le promoteur de l'événement depuis ses débuts, Pierre Corbeil.
Ça, et un peu aussi le lock-out dans la LNH.
«La dernière fois que nous avons tenu une conférence de presse, il y a quelques années, il s'était passé quelque chose le matin même chez le Canadien et aucun journaliste ne s'était pointé.»
Corbeil se demandait toutefois jusqu'à quel point l'absence du hockey se traduirait par une augmentation de la foule, samedi.
Peu importe, l'expérimenté promoteur se dit très heureux de l'héritage sportif qu'il s'apprête à laisser à son fils Olivier et au groupe de jeunes prêts à prendre la relève.
Parmi eux, il y a l'ancien roi du stade québécois, Jean-Sébastien Roy, qui agit comme directeur technique du Supermotocross depuis qu'il a pris sa retraite dans la gloire, en 2008.
Roy a remporté le Supermotocross cinq fois, entre les années 1996 et 2008.
Le pilote automobile pensait qu'il serait l'équipier de Patrick Carpentier dans la catégorie des véhicules tout-terrain deux places.
Tagliani n'a réalisé qu'au cours des derniers jours qu'il serait au volant de son propre véhicule «côte-à-côte», en compétition avec Carpentier et d'autres pilotes aguerris, dans une véritable course de l'événement.
«J'ai le don de m'embarquer dans des choses bizarres, rigolait-il, lundi, en conférence de presse.
«Nous, les pilotes, sommes un peu stupides. Nous pensons que nous pouvons faire toutes les courses», a-t-il renchéri.
On ne doit pas s'attendre à ce que le pilote de l'équipe Barracuda, qui vient de clôturer sa saison en IndyCar au 17e rang, casse la baraque.
«J'ai bien l'intention de m'amuser, a-t-il annoncé. C'est un événement important qui me tient à coeur, et j'ai l'habitude d'y assister. Cette année, je pourrai le faire sans avoir à me procurer de billet et je pourrai m'imprégner de l'atmosphère des courses de l'intérieur.»
Carpentier, lui, retraité de la course automobile, va davantage tenter d'en mettre plein la vue aux quelques 30 000 spectateurs et plus qui se rendront sur place.
«Plus tu roules en avant, plus tu as du plaisir, a souligné Carpentier. Nous allons essayer d'y être. L'équipe ne ménage pas les efforts. Nous avons fait beaucoup d'essais et nous allons en faire d'autres.»
Carpentier est un mordu de motocross et du Supermotocross, qui en est à sa 35e édition cette année. Enfant, son père l'y emmenait voir les prouesses de Ross Pederson. Y participer représente en quelque sorte pour lui la concrétisation d'un rêve.
«D'être dans le stade, avec ces gars-là, ça fait des années que je voulais le faire. Ce n'était pas possible en motocross parce que je ne suis pas de calibre.
«Mais sur quatre roues, en VTT deux places, ça va être le 'fun'. Le véhicule est un mélange d'auto de rallye et de motocross. C'est le véhicule idéal pour les pilotes de motocross un peu plus peureux, comme moi.»
Les VTT deux places en seront à leurs débuts au Supermotocross.
Les VTT 450cc, avec Richard Pelchat comme tête d'affiche québécoise, les motocross 250cc et 450cc ainsi qu'un concours d'acrobatie sur motocross, mettant en vedette Ben Milot, meubleront la journée de samedi, qui se mettra en branle à compter de 11h.
Bonne visibilité
La présence des Tagliani et Carpentier apporte une bonne visibilité au Supermotocross, qui garde le cap même si l'affluence n'est plus ce qu'elle a déjà été, il y a plusieurs années.
Lundi, il y avait un bon groupe de journalistes à la conférence de presse.
«On n'a pas besoin de chercher de midi à quatorze heures. La principale raison, c'est la présence de Tagliani et de Carpentier», a affirmé le promoteur de l'événement depuis ses débuts, Pierre Corbeil.
Ça, et un peu aussi le lock-out dans la LNH.
«La dernière fois que nous avons tenu une conférence de presse, il y a quelques années, il s'était passé quelque chose le matin même chez le Canadien et aucun journaliste ne s'était pointé.»
Corbeil se demandait toutefois jusqu'à quel point l'absence du hockey se traduirait par une augmentation de la foule, samedi.
Peu importe, l'expérimenté promoteur se dit très heureux de l'héritage sportif qu'il s'apprête à laisser à son fils Olivier et au groupe de jeunes prêts à prendre la relève.
Parmi eux, il y a l'ancien roi du stade québécois, Jean-Sébastien Roy, qui agit comme directeur technique du Supermotocross depuis qu'il a pris sa retraite dans la gloire, en 2008.
Roy a remporté le Supermotocross cinq fois, entre les années 1996 et 2008.