Total veut aider la F1
Course jeudi, 11 déc. 2008. 10:58 vendredi, 13 déc. 2024. 10:04
MONACO - Le pétrolier Total, partenaire de Renault et Red Bull en Formule 1, via Elf, a proposé jeudi à Monaco de mettre son savoir-faire à la disposition de la F1 pour trouver des solutions face à la crise économique, ainsi que quelques solutions radicales.
Intervenant lors du Motor Sport Business Forum, Philippe Corsaletti, nouveau vice-président chargé des activités sportives de Total, a estimé qu'il était temps de se mettre autour d'une table pour trouver des solutions, "notamment en réduisant les consommations des moteurs de F1, plutôt que de continuer à formuler des nouveaux règlements sans consulter les pétroliers".
Total va se maintenir sur tous les fronts du sport automobile en 2009, a annoncé M. Corsaletti, et peut participer à l'élaboration de mesures concrètes pour réduire la consommation des moteurs de F1, de 20 % en 2011 et jusqu'à 50 % en 2015. "Total dispose de 15 à 20 chercheurs qui travaillent en permanence sur ces sujets et sont prêts à partager leurs idées", a-t-il insisté.
Parmi les solutions radicales proposées par M. Corsaletti, dans le cadre du passage éventuel à un moteur unique en 2010 actuellement débattu par la FIA et les écuries de F1, Total propose aussi un retour au moteur V6 avec turbo, une motorisation développée par Renault et Elf dans les années 80, mais en ajoutant l'injection directe, plus récente et popularisée par Audi dans les courses d'endurance.
"Nouvelles molécules"
Ce sujet sera largement évoqué vendredi au Conseil Mondial de la FIA, à Monaco, suite à une réunion mercredi avec les écuries, que Adam Parr (Williams F1) a trouvé "très constructive".
Par ailleurs, Total n'est pas favorable à l'utilisation actuelle des biocarburants en sport automobile, notamment les 5 % de bioéthanol qui rentrent désormais dans la composition des carburants de F1, parce qu'il y a de nombreux inconvénients "par rapport à l'environnement et à la filière agricole", notamment avec le E85.
M. Corsaletti estime que travailler sur "de nouvelles molécules" et de nouveaux moyens de "limiter les rejets de CO2" serait plus porteur pour l'avenir. Selon Total, un week-end de Grand Prix de F1 "émet moins de CO2 qu'un gros avion qui décolle".
Enfin, M. Corsaletti regrette aussi que les séances d'essais privés soient désormais limitées, ce qui va inciter les écuries de F1 à investir dans des simulateurs informatiques de plus en plus chers, et que le système de récupération de l'énergie cinétique au freinage (KERS), "qui va leur coûter très cher en développement", ait ensuite vocation à "être généralisé".
Intervenant lors du Motor Sport Business Forum, Philippe Corsaletti, nouveau vice-président chargé des activités sportives de Total, a estimé qu'il était temps de se mettre autour d'une table pour trouver des solutions, "notamment en réduisant les consommations des moteurs de F1, plutôt que de continuer à formuler des nouveaux règlements sans consulter les pétroliers".
Total va se maintenir sur tous les fronts du sport automobile en 2009, a annoncé M. Corsaletti, et peut participer à l'élaboration de mesures concrètes pour réduire la consommation des moteurs de F1, de 20 % en 2011 et jusqu'à 50 % en 2015. "Total dispose de 15 à 20 chercheurs qui travaillent en permanence sur ces sujets et sont prêts à partager leurs idées", a-t-il insisté.
Parmi les solutions radicales proposées par M. Corsaletti, dans le cadre du passage éventuel à un moteur unique en 2010 actuellement débattu par la FIA et les écuries de F1, Total propose aussi un retour au moteur V6 avec turbo, une motorisation développée par Renault et Elf dans les années 80, mais en ajoutant l'injection directe, plus récente et popularisée par Audi dans les courses d'endurance.
"Nouvelles molécules"
Ce sujet sera largement évoqué vendredi au Conseil Mondial de la FIA, à Monaco, suite à une réunion mercredi avec les écuries, que Adam Parr (Williams F1) a trouvé "très constructive".
Par ailleurs, Total n'est pas favorable à l'utilisation actuelle des biocarburants en sport automobile, notamment les 5 % de bioéthanol qui rentrent désormais dans la composition des carburants de F1, parce qu'il y a de nombreux inconvénients "par rapport à l'environnement et à la filière agricole", notamment avec le E85.
M. Corsaletti estime que travailler sur "de nouvelles molécules" et de nouveaux moyens de "limiter les rejets de CO2" serait plus porteur pour l'avenir. Selon Total, un week-end de Grand Prix de F1 "émet moins de CO2 qu'un gros avion qui décolle".
Enfin, M. Corsaletti regrette aussi que les séances d'essais privés soient désormais limitées, ce qui va inciter les écuries de F1 à investir dans des simulateurs informatiques de plus en plus chers, et que le système de récupération de l'énergie cinétique au freinage (KERS), "qui va leur coûter très cher en développement", ait ensuite vocation à "être généralisé".