Toyota menace de tout laisser tomber
Course samedi, 9 mai 2009. 15:49 mercredi, 11 déc. 2024. 13:46
BARCELONE - Le président de Toyota Motorsport, John Howett, a déclaré samedi que son écurie se retirerait dès la fin de l'année du Championnat de Formule 1 si le règlement décidé par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) n'était pas changé.
"Il est très probable que nous n'y participerons pas à moins d'un changement significatif" de la FIA, a déclaré M. Howett au site internet autosport.com, précisant qu'"au regard des règles telles qu'elles sont publiées, nous ne pouvons pas postuler pour une entrée" dans le Championnat.
"Du point de vue de Toyota, il y a de nombreux sujets de préoccupation qui nécessitent d'être clarifiés avant que nous ne nous engagions pour le futur. Nous voulons être (en F1). Nous pensons que nous avons été de bons participants, mais maintenant, nous devons réfléchir", a-t-il poursuivi.
Fin avril, la FIA a fait connaître son nouveau règlement pour 2010, qui laisse plus de liberté technologique (ailerons avant et arrière ajustables, régimes moteurs non limités) aux écuries régies par un budget plafonné à 40 millions de livres sterling par an (45 millions d'euros).
Les autres équipes ne respectant pas cette règle pourront continuer à dépenser sans compter, tout en se conformant à des règlements plus restrictifs.
"Personne ne pense parmi les écuries de F1 qu'un championnat à deux niveaux soit une bonne idée", avait asséné Patrick Head, le directeur technique de Williams, jeudi.
"Le seul aileron ajustable aura des conséquences (...) de l'ordre d'une seconde et demi ou deux au tour. Aucune dépense, aussi élevée soit elle, à un autre niveau, permettra de combler cet écart", avait affirmé M. Head.
"Les courses à deux niveaux n'ont marché dans aucune série", avait poursuivi Pat Symonds, le directeur technique de Renault, ajoutant que toutes les équipes "veulent dépenser moins d'argent, parce qu'elles en ont besoin".
"Mais il y a un volet financier -entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui en ont moins - et un volet temporel" à considérer avait poursuivi M. Head.
"Il est très difficile pour nos lourdes organisations, avec un fort investissement dans le capital et (...) beaucoup d'employés, de passer à une taille complètement différente si rapidement", avait-il souligné.
"Il est très probable que nous n'y participerons pas à moins d'un changement significatif" de la FIA, a déclaré M. Howett au site internet autosport.com, précisant qu'"au regard des règles telles qu'elles sont publiées, nous ne pouvons pas postuler pour une entrée" dans le Championnat.
"Du point de vue de Toyota, il y a de nombreux sujets de préoccupation qui nécessitent d'être clarifiés avant que nous ne nous engagions pour le futur. Nous voulons être (en F1). Nous pensons que nous avons été de bons participants, mais maintenant, nous devons réfléchir", a-t-il poursuivi.
Fin avril, la FIA a fait connaître son nouveau règlement pour 2010, qui laisse plus de liberté technologique (ailerons avant et arrière ajustables, régimes moteurs non limités) aux écuries régies par un budget plafonné à 40 millions de livres sterling par an (45 millions d'euros).
Les autres équipes ne respectant pas cette règle pourront continuer à dépenser sans compter, tout en se conformant à des règlements plus restrictifs.
"Personne ne pense parmi les écuries de F1 qu'un championnat à deux niveaux soit une bonne idée", avait asséné Patrick Head, le directeur technique de Williams, jeudi.
"Le seul aileron ajustable aura des conséquences (...) de l'ordre d'une seconde et demi ou deux au tour. Aucune dépense, aussi élevée soit elle, à un autre niveau, permettra de combler cet écart", avait affirmé M. Head.
"Les courses à deux niveaux n'ont marché dans aucune série", avait poursuivi Pat Symonds, le directeur technique de Renault, ajoutant que toutes les équipes "veulent dépenser moins d'argent, parce qu'elles en ont besoin".
"Mais il y a un volet financier -entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui en ont moins - et un volet temporel" à considérer avait poursuivi M. Head.
"Il est très difficile pour nos lourdes organisations, avec un fort investissement dans le capital et (...) beaucoup d'employés, de passer à une taille complètement différente si rapidement", avait-il souligné.