Trulli le plus rapide
Course samedi, 7 mai 2005. 12:13 vendredi, 13 déc. 2024. 03:41
BARCELONE (AFP) - L'Italien Jarno Trulli a réussi à placer sa Toyota devant la Renault de l'Espagnol Fernando Alonso au grand dam du public tout acquis à sa cause, samedi lors de la première séance de qualifications du Grand Prix d'Espagne de Formule 1, où Ferrari a peiné.
Avec seize millièmes de seconde d'avance sur Alonso, Trulli emmène en fait une meute de dix voitures se tenant en une seconde, les quatre premières étant dans le même dixième de seconde!
"Je suis étonné car nous avons eu des problèmes depuis vendredi, mais ça prouve que le travail a payé", a déclaré Trulli. Son coéquipier Ralf Schumacher a parachevé la bonne journée de Toyota en s'adjugeant le quatrième temps.
Devant des tribunes où le bleu Renault a fait place à l'habituel rouge Ferrari, Alonso a échoué d'un cheveu, en partie parce qu'il n'a pu se préparer comme il l'aurait voulu durant les essais libres dans la matinée.
"Ce matin, nous avons eu un petit problème, j'ai donc peu tourné et il était difficile de tirer le maximum de la voiture dans ces conditions", a-t-il indiqué.
A Imola il y a quinze jours, Alonso avait très peu tourné en essais libres pour économiser un moteur donnant des signes de défaillance.
Cette fois, "il ne s'agit pas du moteur", a-t-il assuré, refusant d'en dire plus.
"Petite chance"
Le Finlandais Kimi Raikkonen, troisième temps à 24
millièmes de Trulli, était furieux d'avoir commis une erreur qui lui a coûté "une demi-seconde", selon son estimation.
"Je ne suis pas content", a lancé le pilote McLaren-Mercedes. "La voiture est rapide alors je suis déçu de ne pas être premier", a ajouté celui qui avait réussi la pole position au Grand Prix de Saint-Marin avant d'abandonner, transmission cassée alors qu'il menait depuis neuf tours.
"Nous devons marquer des points maintenant", a-t-il martelé.
Autre écurie à la recherche de points, Ferrari a vécu une première séance de qualifications difficile.
Michael Schumacher et Rubens Barrichello sont certes dans la même seconde que Trulli, mais ils ne sont que septième et neuvième, derrière les Williams-BMW de Nick Heidfeld et Mark Webber.
"Si Michael (Schumacher) parvient à se maintenir à peu près à cette place sur la grille de départ, nous avons une chance de nous battre pour la victoire", a estimé le directeur général de Ferrari, Jean Todt.
Il y a quinze jours à Imola, le septuple champion du monde était parti de la 13e place pour terminer deuxième, dans l'aileron arrière d'Alonso.
"Nous sommes bien meilleurs en configuration de course (qu'en qualifications), a souligné Schumacher. Il faut bien reconnaître que nous avons toujours du mal sur un tour".
Victime la veille d'une violente sortie de piste qui avait pulvérisé sa McLaren-Mercedes, le Colombien Juan Pablo Montoya n'a obtenu que le 12e temps, à bord d'une monoplace réparée dans la nuit. "A part le châssis et le moteur, tout était détruit, les mécanos ont terminé de la réparer à 04h00 du matin", a-t-on appris chez McLaren-Mercedes.
Seules 18 monoplaces ont participé à cette première séance de qualifications après l'exclusion de l'écurie BAR-Honda pour voiture non-conforme à Imola. Il n'y aura donc que 18 voitures au départ du Grand Prix dimanche.
Avec seize millièmes de seconde d'avance sur Alonso, Trulli emmène en fait une meute de dix voitures se tenant en une seconde, les quatre premières étant dans le même dixième de seconde!
"Je suis étonné car nous avons eu des problèmes depuis vendredi, mais ça prouve que le travail a payé", a déclaré Trulli. Son coéquipier Ralf Schumacher a parachevé la bonne journée de Toyota en s'adjugeant le quatrième temps.
Devant des tribunes où le bleu Renault a fait place à l'habituel rouge Ferrari, Alonso a échoué d'un cheveu, en partie parce qu'il n'a pu se préparer comme il l'aurait voulu durant les essais libres dans la matinée.
"Ce matin, nous avons eu un petit problème, j'ai donc peu tourné et il était difficile de tirer le maximum de la voiture dans ces conditions", a-t-il indiqué.
A Imola il y a quinze jours, Alonso avait très peu tourné en essais libres pour économiser un moteur donnant des signes de défaillance.
Cette fois, "il ne s'agit pas du moteur", a-t-il assuré, refusant d'en dire plus.
"Petite chance"
Le Finlandais Kimi Raikkonen, troisième temps à 24
millièmes de Trulli, était furieux d'avoir commis une erreur qui lui a coûté "une demi-seconde", selon son estimation.
"Je ne suis pas content", a lancé le pilote McLaren-Mercedes. "La voiture est rapide alors je suis déçu de ne pas être premier", a ajouté celui qui avait réussi la pole position au Grand Prix de Saint-Marin avant d'abandonner, transmission cassée alors qu'il menait depuis neuf tours.
"Nous devons marquer des points maintenant", a-t-il martelé.
Autre écurie à la recherche de points, Ferrari a vécu une première séance de qualifications difficile.
Michael Schumacher et Rubens Barrichello sont certes dans la même seconde que Trulli, mais ils ne sont que septième et neuvième, derrière les Williams-BMW de Nick Heidfeld et Mark Webber.
"Si Michael (Schumacher) parvient à se maintenir à peu près à cette place sur la grille de départ, nous avons une chance de nous battre pour la victoire", a estimé le directeur général de Ferrari, Jean Todt.
Il y a quinze jours à Imola, le septuple champion du monde était parti de la 13e place pour terminer deuxième, dans l'aileron arrière d'Alonso.
"Nous sommes bien meilleurs en configuration de course (qu'en qualifications), a souligné Schumacher. Il faut bien reconnaître que nous avons toujours du mal sur un tour".
Victime la veille d'une violente sortie de piste qui avait pulvérisé sa McLaren-Mercedes, le Colombien Juan Pablo Montoya n'a obtenu que le 12e temps, à bord d'une monoplace réparée dans la nuit. "A part le châssis et le moteur, tout était détruit, les mécanos ont terminé de la réparer à 04h00 du matin", a-t-on appris chez McLaren-Mercedes.
Seules 18 monoplaces ont participé à cette première séance de qualifications après l'exclusion de l'écurie BAR-Honda pour voiture non-conforme à Imola. Il n'y aura donc que 18 voitures au départ du Grand Prix dimanche.