Un champion québécois au NAPA 200 ?
Course mercredi, 17 août 2011. 15:10 samedi, 14 déc. 2024. 08:30
MONTRÉAL - L'épreuve montréalaise de la série Nationwide en sera à sa cinquième présentation, samedi, et les probabilités de voir un pilote québécois l'emporter seront meilleures que jamais. Et ce n'est pas seulement parce qu'ils seront cinq à prendre le départ, soit Jacques Villeneuve, Patrick Carpentier, Alexandre Tagliani, Andrew Ranger et Maryeve Dufault.
Plusieurs observateurs estiment que Villeneuve, qui a terminé au troisième rang l'an dernier, a des chances fort réalistes de s'imposer.
«Les chances de Jacques sont excellentes parce qu'il a l'expérience, et parce que la voiture no 22 qu'il va piloter a fait ses preuves elle gagne depuis quelques courses», a indiqué Tagliani, mercredi.
Villeneuve, Tagliani, Ranger et Carpentier peuvent réellement envisager la victoire, pas seulement l'espérer, selon ce dernier.
«C'est très réaliste. On est quatre pilotes, je dirais, qui ont quasiment autant de chances l'un que l'autre. Ça permet d'augmenter les probabilités de réussite», a noté le Québécois de 40 ans, qui prendra sa retraite après la course de samedi.
«Les chances sont meilleures que jamais. Les gars sont prêts, ils se retrouvent dans de bonnes équipes», a ajouté Carpentier.
Comme Villeneuve, Tagliani misera sur l'encadrement de l'équipe Penske, une écurie de premier plan.
«Elles sont bonnes, très bonnes, a dit Tag de ses chances de succès au volant de la no 12 de Penske. C'est une opportunité en or, que je vais prendre au sérieux. C'est grâce à mon association de longue date avec Dodge que je me retrouve dans une telle voiture... Sauf qu'en même temps, je vais savourer chaque tour de piste.»
Contrairement à Villeneuve, qui semble s'être fait une niche dans l'antichambre de NASCAR, Tagliani reste un pilote qui roule avant tout en monoplace. Il aura donc un défi supplémentaire à relever cette semaine, c'est-à-dire s'adapter rapidement à une voiture de type stock-car.
«Tu ne peux pas aborder ça en pensant que tout va te réussir, a souligné Tagliani. Il s'agira d'être vraiment comme une éponge, d'essayer d'absorber le plus d'informations possible, d'écouter les conseils de Jacques et essayer de m'adapter à ma voiture le plus vite possible.
«Même si je vise la victoire, j'aurai d'autres défis à relever avant ça et je vais me concentrer en priorité là-dessus. Je dois m'adapter à la voiture, la conduire comme elle veut être conduite, et non essayer de faire comme je fais en IndyCar, sinon je vais me mettre dans le trouble», a affirmé Tagliani.
Carpentier, qui sera au volant d'une voiture de l'équipe Pastrana-Waltrip, misera sur une approche stratégique pour bien faire en course.
«On veut vraiment profiter au maximum de la journée de préparation de vendredi. En qualifications, ça m'importera peu d'être premier ou 10e, c'est surtout la course qui va compter, a indiqué Carpentier. Je vais essayer d'épargner la voiture le plus possible. En course, tu peux être dernier avec 10 tours à faire et gagner. C'est très difficile de prévoir ce qui va se passer.
«J'ai souvent couru en me disant qu'il faut être agressif pour faire son chemin, mais quand tu fais ça, souvent, tu ne termines pas l'épreuve», a ajouté celui qui a terminé deuxième lors des épreuves montréalaises de la série Nationwide en 2007 et 2008. «On va essayer d'être patient, de se faire invisible jusque dans les cinq derniers tours.»
Troisième au circuit Gilles-Villeneuve il y a deux ans, Ranger entend miser sur l'expérience de lundi dernier pour bien faire. Le jeune pilote de Roxton Pond a alors participé à sa première course de la Coupe Sprint en carrière.
«Ce sont vraiment des voitures très rapides, incroyables à conduire, a dit Ranger de cette expérience. Plus tu passes de temps en piste en NASCAR, mieux c'est, parce que tu apprends à mieux maîtriser la voiture. C'est très positif pour le week-end.»
Ranger s'est dit relativement optimiste en vue de la course de samedi.
«On est passé près du podium à Road America avec une sixième position, a-t-il noté. Mais en NASCAR, on ne sait jamais ce qui peut arriver, surtout dans les derniers tours, à Montréal. Aux premier et dernier virages, le risque de carambolage est élevé. On ne sait pas comment ça va tourner, mais on a une voiture assez rapide.»
Dufault deviendra quant à elle la première Canadienne à disputer une course en série Nationwide, samedi. Ce qui lui donnera l'occasion de rouler aux côtés de Danica Patrick, qui en sera à sa première présence à Montréal.
«C'est ma première année en stock-car, je cours présentement en ARCA et je m'en suis servie comme préparation pour réaliser une bonne prestation cette fin de semaine, a déclaré Dufault. Ce que je vise, c'est de rester 'propre' le plus possible et de finir la course. J'ai bien vu, l'an dernier, qu'il y a eu beaucoup de drapeaux jaunes. Mon objectif sera aussi de finir parmi les 15 premiers. Je suis dure à mon endroit, je suis très compétitive, alors c'est ce que je vise.»
Plusieurs observateurs estiment que Villeneuve, qui a terminé au troisième rang l'an dernier, a des chances fort réalistes de s'imposer.
«Les chances de Jacques sont excellentes parce qu'il a l'expérience, et parce que la voiture no 22 qu'il va piloter a fait ses preuves elle gagne depuis quelques courses», a indiqué Tagliani, mercredi.
Villeneuve, Tagliani, Ranger et Carpentier peuvent réellement envisager la victoire, pas seulement l'espérer, selon ce dernier.
«C'est très réaliste. On est quatre pilotes, je dirais, qui ont quasiment autant de chances l'un que l'autre. Ça permet d'augmenter les probabilités de réussite», a noté le Québécois de 40 ans, qui prendra sa retraite après la course de samedi.
«Les chances sont meilleures que jamais. Les gars sont prêts, ils se retrouvent dans de bonnes équipes», a ajouté Carpentier.
Comme Villeneuve, Tagliani misera sur l'encadrement de l'équipe Penske, une écurie de premier plan.
«Elles sont bonnes, très bonnes, a dit Tag de ses chances de succès au volant de la no 12 de Penske. C'est une opportunité en or, que je vais prendre au sérieux. C'est grâce à mon association de longue date avec Dodge que je me retrouve dans une telle voiture... Sauf qu'en même temps, je vais savourer chaque tour de piste.»
Contrairement à Villeneuve, qui semble s'être fait une niche dans l'antichambre de NASCAR, Tagliani reste un pilote qui roule avant tout en monoplace. Il aura donc un défi supplémentaire à relever cette semaine, c'est-à-dire s'adapter rapidement à une voiture de type stock-car.
«Tu ne peux pas aborder ça en pensant que tout va te réussir, a souligné Tagliani. Il s'agira d'être vraiment comme une éponge, d'essayer d'absorber le plus d'informations possible, d'écouter les conseils de Jacques et essayer de m'adapter à ma voiture le plus vite possible.
«Même si je vise la victoire, j'aurai d'autres défis à relever avant ça et je vais me concentrer en priorité là-dessus. Je dois m'adapter à la voiture, la conduire comme elle veut être conduite, et non essayer de faire comme je fais en IndyCar, sinon je vais me mettre dans le trouble», a affirmé Tagliani.
Carpentier, qui sera au volant d'une voiture de l'équipe Pastrana-Waltrip, misera sur une approche stratégique pour bien faire en course.
«On veut vraiment profiter au maximum de la journée de préparation de vendredi. En qualifications, ça m'importera peu d'être premier ou 10e, c'est surtout la course qui va compter, a indiqué Carpentier. Je vais essayer d'épargner la voiture le plus possible. En course, tu peux être dernier avec 10 tours à faire et gagner. C'est très difficile de prévoir ce qui va se passer.
«J'ai souvent couru en me disant qu'il faut être agressif pour faire son chemin, mais quand tu fais ça, souvent, tu ne termines pas l'épreuve», a ajouté celui qui a terminé deuxième lors des épreuves montréalaises de la série Nationwide en 2007 et 2008. «On va essayer d'être patient, de se faire invisible jusque dans les cinq derniers tours.»
Troisième au circuit Gilles-Villeneuve il y a deux ans, Ranger entend miser sur l'expérience de lundi dernier pour bien faire. Le jeune pilote de Roxton Pond a alors participé à sa première course de la Coupe Sprint en carrière.
«Ce sont vraiment des voitures très rapides, incroyables à conduire, a dit Ranger de cette expérience. Plus tu passes de temps en piste en NASCAR, mieux c'est, parce que tu apprends à mieux maîtriser la voiture. C'est très positif pour le week-end.»
Ranger s'est dit relativement optimiste en vue de la course de samedi.
«On est passé près du podium à Road America avec une sixième position, a-t-il noté. Mais en NASCAR, on ne sait jamais ce qui peut arriver, surtout dans les derniers tours, à Montréal. Aux premier et dernier virages, le risque de carambolage est élevé. On ne sait pas comment ça va tourner, mais on a une voiture assez rapide.»
Dufault deviendra quant à elle la première Canadienne à disputer une course en série Nationwide, samedi. Ce qui lui donnera l'occasion de rouler aux côtés de Danica Patrick, qui en sera à sa première présence à Montréal.
«C'est ma première année en stock-car, je cours présentement en ARCA et je m'en suis servie comme préparation pour réaliser une bonne prestation cette fin de semaine, a déclaré Dufault. Ce que je vise, c'est de rester 'propre' le plus possible et de finir la course. J'ai bien vu, l'an dernier, qu'il y a eu beaucoup de drapeaux jaunes. Mon objectif sera aussi de finir parmi les 15 premiers. Je suis dure à mon endroit, je suis très compétitive, alors c'est ce que je vise.»