Un rendez-vous avec l'histoire
Course vendredi, 27 août 2004. 12:26 mercredi, 11 déc. 2024. 16:36
SPA-FRANCORCHAMPS (AFP) - Michael Schumacher (Ferrari) ne pouvait pas espérer cadre plus prestigieux, plus symbolique, que le circuit de Spa-Francorchamps, le Grand Prix de Belgique, quatorzième des dix-huit épreuves du Championnat du monde de Formule 1, pour tenter d'obtenir son septième titre mondial, dimanche.
Quinze jours après le sacre de Ferrari en Hongrie, l'Allemand se retrouve aujourd'hui en passe de rentrer un peu plus dans l'histoire. Dimanche, deux petits points de plus que son coéquipier brésilien Rubens Barrichello lui suffisent pour connaître une nouvelle consécration sur le tracé même où, il y a treize ans, il avait effectué ses débuts en F1. Où, un an plus tard, il obtenait son premier succès. Que de chemin parcouru depuis.
"Et ce circuit se situe près de ma ville de Kerpen. Pour toutes ces raisons je le considère un peu comme le mien. Il représente un véritable défi sportif. C'est celui que je préfère. Quant aux deux points, je ne fais pas de calcul. Mon but est toujours de gagner", dit Michael Schumacher.
Le chiffre de la chance
Ce dernier n'y-a-t-il pas régné en maître à six reprises déjà? Quoi de plus beau qu'un septième succès à Spa pour un septième titre à l'occasion du... 700e Grand Prix de la Scuderia Ferrari? La treizième victoire de la saison, la quatre-vingt-troisième de sa carrière...
"Ce serait ma 7e victoire à Spa? C'est un joli chiffre qui m'a souvent porté chance", ironisait l'Allemand jeudi soir.
Mais ce superbe circuit tracé au milieu de la forêt des Ardennes belges ne plait pas seulement à Michael Schumacher. Il est celui que tous les pilotes aiment pour sa complexité, "trouver les réglages parfaits n'est pas une mince affaire", note Barrichello. Pour le challenge qu'il représente au niveau du pilotage aussi. Avec ce fameux passage de l'Eau Rouge, cette compression où les plus téméraires passent à fond.
"Là, il faut fermer les yeux", conseille humoristiquement le sextuple champion du monde. Surtout si la pluie s'invite à la fête comme les prévisions le laissent supposer.
Comment réussir à battre Michael Schumacher sur son terrain, celui qu'il affectionne le plus, alors que jusqu'à maintenant seul Jarno Trulli (Renault) a pu profiter d'un faux-pas de l'Allemand à Monaco cette saison?
"Il devra aller les chercher"
"J'aimerais vraiment prolonger le suspense jusqu'au Brésil. Mais il faut être réaliste. Il me faudra certainement attendre 2005 avant de pouvoir réellement briguer le titre. Je n'ai pas réussi à battre mon coéquipier jusque-là cette saison? Cela ne veut pas dire que je ne réussirai pas ici. Michael doit me prendre deux points et je ne compte pas les lui offrir. Il devra aller les chercher", prévient Barrichello.
Devancer Ferrari, Schumacher, la mission s'annonce plus difficile que jamais pour la concurrence, pour Renault et BAR-Honda, à la lutte pour la deuxième place constructeurs, pour McLaren-Mercedes et Williams-BMW, toutes deux avides de redorer un blason considérablement terni cette année.
Vendredi, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et les BAR-Honda ont démontré un potentiel susceptible d'inquiéter les +rouges+ et son +Baron+. Mais ce n'étaient que des essais libres.
"Je suis assez satisfait de l'équilibre de ma voiture et j'attends la suite du week-end avec confiance", indique ainsi Michael Schumacher.
Dimanche, l'Allemand veut répondre présent au rendez-vous qui lui est fixé avec l'histoire...
Quinze jours après le sacre de Ferrari en Hongrie, l'Allemand se retrouve aujourd'hui en passe de rentrer un peu plus dans l'histoire. Dimanche, deux petits points de plus que son coéquipier brésilien Rubens Barrichello lui suffisent pour connaître une nouvelle consécration sur le tracé même où, il y a treize ans, il avait effectué ses débuts en F1. Où, un an plus tard, il obtenait son premier succès. Que de chemin parcouru depuis.
"Et ce circuit se situe près de ma ville de Kerpen. Pour toutes ces raisons je le considère un peu comme le mien. Il représente un véritable défi sportif. C'est celui que je préfère. Quant aux deux points, je ne fais pas de calcul. Mon but est toujours de gagner", dit Michael Schumacher.
Le chiffre de la chance
Ce dernier n'y-a-t-il pas régné en maître à six reprises déjà? Quoi de plus beau qu'un septième succès à Spa pour un septième titre à l'occasion du... 700e Grand Prix de la Scuderia Ferrari? La treizième victoire de la saison, la quatre-vingt-troisième de sa carrière...
"Ce serait ma 7e victoire à Spa? C'est un joli chiffre qui m'a souvent porté chance", ironisait l'Allemand jeudi soir.
Mais ce superbe circuit tracé au milieu de la forêt des Ardennes belges ne plait pas seulement à Michael Schumacher. Il est celui que tous les pilotes aiment pour sa complexité, "trouver les réglages parfaits n'est pas une mince affaire", note Barrichello. Pour le challenge qu'il représente au niveau du pilotage aussi. Avec ce fameux passage de l'Eau Rouge, cette compression où les plus téméraires passent à fond.
"Là, il faut fermer les yeux", conseille humoristiquement le sextuple champion du monde. Surtout si la pluie s'invite à la fête comme les prévisions le laissent supposer.
Comment réussir à battre Michael Schumacher sur son terrain, celui qu'il affectionne le plus, alors que jusqu'à maintenant seul Jarno Trulli (Renault) a pu profiter d'un faux-pas de l'Allemand à Monaco cette saison?
"Il devra aller les chercher"
"J'aimerais vraiment prolonger le suspense jusqu'au Brésil. Mais il faut être réaliste. Il me faudra certainement attendre 2005 avant de pouvoir réellement briguer le titre. Je n'ai pas réussi à battre mon coéquipier jusque-là cette saison? Cela ne veut pas dire que je ne réussirai pas ici. Michael doit me prendre deux points et je ne compte pas les lui offrir. Il devra aller les chercher", prévient Barrichello.
Devancer Ferrari, Schumacher, la mission s'annonce plus difficile que jamais pour la concurrence, pour Renault et BAR-Honda, à la lutte pour la deuxième place constructeurs, pour McLaren-Mercedes et Williams-BMW, toutes deux avides de redorer un blason considérablement terni cette année.
Vendredi, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et les BAR-Honda ont démontré un potentiel susceptible d'inquiéter les +rouges+ et son +Baron+. Mais ce n'étaient que des essais libres.
"Je suis assez satisfait de l'équilibre de ma voiture et j'attends la suite du week-end avec confiance", indique ainsi Michael Schumacher.
Dimanche, l'Allemand veut répondre présent au rendez-vous qui lui est fixé avec l'histoire...