Une course à oublier pour les Québécois
Course samedi, 20 août 2011. 18:59 mercredi, 11 déc. 2024. 05:54
MONTRÉAL - Les attentes étaient élevées samedi pour Jacques Villeneuve, Alexandre Tagliani, Patrick Carpentier et Andrew Ranger, malheureusement le NAPA Pièces d'auto 200 s'est terminé en queue de poisson pour trois d'entre eux.
Seul Tagliani a évité l'hécatombe, terminant deuxième tout juste derrière Marcos Ambrose. Les trois autres pilotes ont été contraints à l'abandon.
C'est toutefois lorsque le bolide de Carpentier a rendu l'âme au 68e tour - pour la troisième année d'affilée, il a dû abdiquer - que les spectateurs ont réalisé que c'était également la fin de l'illustre carrière du pilote de Joliette. Il avait été heurté à l'arrière par Steve Wallace quelques tours auparavant.
« (Steve) Wallace, c'est vraiment un idiot, a lancé Carpentier. C'est incroyable qu'un gars de même ait un volant régulier (en Nationwide). Ça fait trois fois qu'il me sort de cette façon-là - je pense qu'il a sorti à peu près tout le monde au moins une fois -, mais qu'est-ce que tu veux, le gars ne sait pas conduire. Il devait regarder les avions dans le ciel (en me heurtant). »
Après l'incident, chaque fois qu'on le présentait sur les écrans géants du circuit Gilles-Villeneuve, la foule lui offrait une ovation en scandant en choeur « Patrick!, Patrick! ».
L'autre grand perdant de la journée fut Villeneuve. La course de l'ancien champion du monde de Formule Un s'est jouée lorsqu'il a eu maille à partir avec Ambrose, les deux pilotes s'accrochant à qui mieux mieux lors de la relance du 40e tour dans les S de Senna. Puis, après deux arrêts aux puits au cours desquels on croyait qu'il allait abdiquer, le détenteur de la position de tête a compris que c'en était terminé pour lui.
« J'ai fait la première moitié de course lentement - la voiture était vraiment incroyable, sauf sur les relances -, mais (sur celle-là) je n'étais simplement pas prêt. Je dormais. Quand Ambrose est entré à l'intérieur, au lieu d'être agressif comme d'habitude, je suis allé dans la zone grise et j'ai perdu le contrôle.
« Ambrose a peut-être tenté de répliquer après ça, mais j'ai dû m'arrêter parce que la direction était cassée. »
Ranger : « Le jour de la marmotte »
Du côté de Ranger, on aurait dit qu'il avait décroché un rôle dans le film « Le jour de la marmotte » samedi. Sa course a pris fin de façon abrupte au 24e tour lorsque son moteur a sauté - comme ce fut le cas la veille en essais libres. Il avait aussi lancé la serviette en 2010.
« On gagne le Canadian Tire, mais on abandonne en Nationwide. C'est un petit peu dommage de ce côté-là. Mais au moins, ç'a bien été en Canadian Tire, c'est la joie », a déclaré Ranger. « La voiture était vraiment bonne, ça allait bien, et puis soudainement le bris s'est produit. »
Tout avait pourtant bien commencé pour le pilote de Roxton Pond, qui s'était élancé de la neuvième position en raison des pénalités imposées aux pilotes arrivés en retard ou à ceux dont les équipes ont travaillé sur leur voiture.
C'était le cas de Maryeve Dufault, qui a eu toute une frousse au 14e tour après s'être immobilisée en plein milieu de la piste à la suite d'un tête-à-queue. Trois pilotes sont arrivés à fond de train et l'ont effleurée, causant le premier drapeau jaune de l'épreuve. Dufault a commis la même bourde au même endroit au 68e tour, terminant finalement 30e.
Louis-Philippe Dumoulin, qui s'élançait de la 41e place, a connu une belle progression en milieu de peloton et croisé le fil d'arrivée au 28e rang.
Les autres représentants de l'unifolié, les Ontariens J.R. Fitzpatrick, Ron Fellows, et D.J. Kennington - parti de la dernière place - ont respectivement pris les cinquième, 11e, et 40e positions.
Seul Tagliani a évité l'hécatombe, terminant deuxième tout juste derrière Marcos Ambrose. Les trois autres pilotes ont été contraints à l'abandon.
C'est toutefois lorsque le bolide de Carpentier a rendu l'âme au 68e tour - pour la troisième année d'affilée, il a dû abdiquer - que les spectateurs ont réalisé que c'était également la fin de l'illustre carrière du pilote de Joliette. Il avait été heurté à l'arrière par Steve Wallace quelques tours auparavant.
« (Steve) Wallace, c'est vraiment un idiot, a lancé Carpentier. C'est incroyable qu'un gars de même ait un volant régulier (en Nationwide). Ça fait trois fois qu'il me sort de cette façon-là - je pense qu'il a sorti à peu près tout le monde au moins une fois -, mais qu'est-ce que tu veux, le gars ne sait pas conduire. Il devait regarder les avions dans le ciel (en me heurtant). »
Après l'incident, chaque fois qu'on le présentait sur les écrans géants du circuit Gilles-Villeneuve, la foule lui offrait une ovation en scandant en choeur « Patrick!, Patrick! ».
L'autre grand perdant de la journée fut Villeneuve. La course de l'ancien champion du monde de Formule Un s'est jouée lorsqu'il a eu maille à partir avec Ambrose, les deux pilotes s'accrochant à qui mieux mieux lors de la relance du 40e tour dans les S de Senna. Puis, après deux arrêts aux puits au cours desquels on croyait qu'il allait abdiquer, le détenteur de la position de tête a compris que c'en était terminé pour lui.
« J'ai fait la première moitié de course lentement - la voiture était vraiment incroyable, sauf sur les relances -, mais (sur celle-là) je n'étais simplement pas prêt. Je dormais. Quand Ambrose est entré à l'intérieur, au lieu d'être agressif comme d'habitude, je suis allé dans la zone grise et j'ai perdu le contrôle.
« Ambrose a peut-être tenté de répliquer après ça, mais j'ai dû m'arrêter parce que la direction était cassée. »
Ranger : « Le jour de la marmotte »
Du côté de Ranger, on aurait dit qu'il avait décroché un rôle dans le film « Le jour de la marmotte » samedi. Sa course a pris fin de façon abrupte au 24e tour lorsque son moteur a sauté - comme ce fut le cas la veille en essais libres. Il avait aussi lancé la serviette en 2010.
« On gagne le Canadian Tire, mais on abandonne en Nationwide. C'est un petit peu dommage de ce côté-là. Mais au moins, ç'a bien été en Canadian Tire, c'est la joie », a déclaré Ranger. « La voiture était vraiment bonne, ça allait bien, et puis soudainement le bris s'est produit. »
Tout avait pourtant bien commencé pour le pilote de Roxton Pond, qui s'était élancé de la neuvième position en raison des pénalités imposées aux pilotes arrivés en retard ou à ceux dont les équipes ont travaillé sur leur voiture.
C'était le cas de Maryeve Dufault, qui a eu toute une frousse au 14e tour après s'être immobilisée en plein milieu de la piste à la suite d'un tête-à-queue. Trois pilotes sont arrivés à fond de train et l'ont effleurée, causant le premier drapeau jaune de l'épreuve. Dufault a commis la même bourde au même endroit au 68e tour, terminant finalement 30e.
Louis-Philippe Dumoulin, qui s'élançait de la 41e place, a connu une belle progression en milieu de peloton et croisé le fil d'arrivée au 28e rang.
Les autres représentants de l'unifolié, les Ontariens J.R. Fitzpatrick, Ron Fellows, et D.J. Kennington - parti de la dernière place - ont respectivement pris les cinquième, 11e, et 40e positions.