Une victoire et des regrets pour Peugeot
Course dimanche, 11 févr. 2001. 14:54 mercredi, 11 déc. 2024. 04:32
KARLSTAD (Suède) (AFP) - Peugeot attendait une victoire de Marcus Groenholm. Dimanche à Karlstad, c'est un autre Finlandais, Harri Rovanpera, qui faisait gagner le Lion au rallye de Suède. A l'arrivée de la dernière spéciale, des applaudissements fusèrent dans le camp Peugeot au parc d'assistance. Personne ne cachait sa satisfaction de voir le nouveau venu s'imposer pour sa première participation à une épreuve au volant d'une 206. Et pourtant, chacun ne pouvait s'empêcher de nourrir des regrets. Beaucoup de regrets.
"Nous sommes contents de la victoire de Harri, reconnaissait Jean-Pierre Nicolas, le responsable rallye de Peugeot Sport. Mais pas de nous retrouver dimanche soir avec zéro point au Championnat constructeurs. Nous éprouvons un goût amer d'avoir perdu Marcus (Groenholm) d'entrée."
En arrivant en Suède, l'objectif était clair en effet pour la firme française. Il fallait marquer des points afin de ne pas céder du terrain dans l'optique du titre mondial des constructeurs, le but principal de Peugeot. Marcus Groenholm était le mieux placé pour l'emporter. Il semblait même imbattable. Jusqu'à sa casse moteur dès l'ES3 vendredi matin.
Didier Auriol, également, était capable de se hisser au sommet. Encore eut-il fallu qu'une grippe n'affaiblisse le Français. Qu'une transmission ne le stoppe ensuite peu avant l'arrivée (ES15) alors qu'il pouvait limiter les dégâts, obtenir même une 4e place compte-tenu des circonstances, avec la surprenante erreur du Finlandais Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer), victime d'une sortie de route dans l'ultime spéciale.
"Revanche au Portugal"
Dimanche soir, malgré une victoire, le compteur du Lion restait ainsi bloqué à zéro. "Ce double abandon est le côté négatif de ce rallye, convenait Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport. L'an dernier, nous avons acquis le titre mondial en onze rallyes. Là, il nous en reste douze pour parvenir à nos fins".
"Cela va nous amener à être encore plus déterminés, produire plus d'efforts pour retrouver la fiabilité, reprenait Provera. Dès lors que la performance est là, il n'y a aucune raison de s'affoler."
Au-delà de la satisfaction de la victoire de Harri Rovanpera, cette réussite du nouveau venu permettait en effet aux responsables de Peugeot de tirer des enseignements positifs.
"Le succès de Rovanpera est magnifique car il ne connaissait pas encore la limite de la voiture, insistait le directeur de Peugeot Sport. Cela prouve que la 206 est bonne. Ensuite, après le Monte Carlo où il avait été impossible de s'étalonner par rapport à la concurrence, cette fois nous avons vu que la 206 était là et bien là. Que nos adversaires n'avaient pas progressé énormément."
Groenholm l'an passé, Harri Rovanpera dimanche, Jean-Pierre Nicolas a décidément du flair pour dénicher les talents. "Je ne suis pas surpris de la victoire de Harri, disait l'intéressé. Avant le départ, j'avais dit qu'il serait dans les trois premiers".
Mais maintenant le Lion va devoir concrétiser, Marcus Groneholm et Didier Auriol décoller dans l'optique des titres mondiaux. "Nous aurons notre revanche au Portugal", promettait Jean-Pierre Nicolas dimanche soir à Karlstad.
"Nous sommes contents de la victoire de Harri, reconnaissait Jean-Pierre Nicolas, le responsable rallye de Peugeot Sport. Mais pas de nous retrouver dimanche soir avec zéro point au Championnat constructeurs. Nous éprouvons un goût amer d'avoir perdu Marcus (Groenholm) d'entrée."
En arrivant en Suède, l'objectif était clair en effet pour la firme française. Il fallait marquer des points afin de ne pas céder du terrain dans l'optique du titre mondial des constructeurs, le but principal de Peugeot. Marcus Groenholm était le mieux placé pour l'emporter. Il semblait même imbattable. Jusqu'à sa casse moteur dès l'ES3 vendredi matin.
Didier Auriol, également, était capable de se hisser au sommet. Encore eut-il fallu qu'une grippe n'affaiblisse le Français. Qu'une transmission ne le stoppe ensuite peu avant l'arrivée (ES15) alors qu'il pouvait limiter les dégâts, obtenir même une 4e place compte-tenu des circonstances, avec la surprenante erreur du Finlandais Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer), victime d'une sortie de route dans l'ultime spéciale.
"Revanche au Portugal"
Dimanche soir, malgré une victoire, le compteur du Lion restait ainsi bloqué à zéro. "Ce double abandon est le côté négatif de ce rallye, convenait Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport. L'an dernier, nous avons acquis le titre mondial en onze rallyes. Là, il nous en reste douze pour parvenir à nos fins".
"Cela va nous amener à être encore plus déterminés, produire plus d'efforts pour retrouver la fiabilité, reprenait Provera. Dès lors que la performance est là, il n'y a aucune raison de s'affoler."
Au-delà de la satisfaction de la victoire de Harri Rovanpera, cette réussite du nouveau venu permettait en effet aux responsables de Peugeot de tirer des enseignements positifs.
"Le succès de Rovanpera est magnifique car il ne connaissait pas encore la limite de la voiture, insistait le directeur de Peugeot Sport. Cela prouve que la 206 est bonne. Ensuite, après le Monte Carlo où il avait été impossible de s'étalonner par rapport à la concurrence, cette fois nous avons vu que la 206 était là et bien là. Que nos adversaires n'avaient pas progressé énormément."
Groenholm l'an passé, Harri Rovanpera dimanche, Jean-Pierre Nicolas a décidément du flair pour dénicher les talents. "Je ne suis pas surpris de la victoire de Harri, disait l'intéressé. Avant le départ, j'avais dit qu'il serait dans les trois premiers".
Mais maintenant le Lion va devoir concrétiser, Marcus Groneholm et Didier Auriol décoller dans l'optique des titres mondiaux. "Nous aurons notre revanche au Portugal", promettait Jean-Pierre Nicolas dimanche soir à Karlstad.