Villeneuve a envie de gagner
Course jeudi, 14 juin 2007. 12:26 samedi, 14 déc. 2024. 12:08
LE MANS - Le Québécois Jacques Villeneuve, champion du monde de Formule 1 en 1997, va prendre le départ samedi des 24 Heures du Mans, pour la première fois de sa carrière, dans une Peugeot 908 diesel, mais cela ne l'empêche pas d'avoir "envie de gagner":
Q: Peugeot aborde Le Mans avec humilité, vous parlez de gagner...
R: "Quand on est ici, on a envie de gagner, forcément. Et si quelqu'un était ici pour faire de la figuration, il ne serait pas dans la bonne équipe. Donc s'il n'y a pas une des deux 908 qui gagne, même en étant humbles, on sera déçus."
Q: Comment ça se passe entre les trois pilotes de la N°7 ?
R: "Je sais dans quelle discipline je suis, ce n'est pas la F1 et je ne suis pas là pour aller plus vite qu'eux, je suis là pour que la moyenne des trois pilotes soit la plus rapide possible, et qu'on gagne tous les trois. Il n'y a aucun problème d'ego, c'est génial. Ici, Nicolas (Minassian) a beaucoup d'expérience donc il fait la majeure partie du travail et se concentre sur les qualifs. Avec Marc (Gené), on se concentre sur la consommation, l'usure des pneus, et surtout on s'habitue à la piste la nuit."
Q: Comment s'est passée la première séance d'essais de nuit, mercredi ?
R: "Avec les conditions météo et les drapeaux rouges, on n'a pas fait tout le travail qu'on devait faire. Il y a encore beaucoup de choses à travailler, comme les changements de pilote: il y a plein de trucs à débrancher quand on fait les changements au puit (ndlr: au stand, en québécois). La nuit, on ne voit pas grand chose, surtout quand on roule à 340 (km/h) et que d'autres sont à 250. Ce qui est difficile de juger, c'est quel type de voiture est devant, parce qu'on voit juste les lumières rouges. C'était un peu surprenant, surtout les trois premiers tours. Quelques pilotes semblaient un peu perdus, mettaient des coups de frein en ligne droite parce qu'ils pensaient qu'il y avait un virage. C'est un peu comme rouler très vite sur l'autoroute, mais dans le brouillard."
Q: Avec un peu de recul, comment jugez-vous la 908 ?
R: "J'ai toujours eu besoin de challenges dans ma carrière, comme le passage en F1 et le passage en ChampCar. C'est ça qui permet d'évoluer, parce qu'on a tout à découvrir, à réapprendre, on repart de zéro malgré l'expérience acquise au fil des années. En dehors de la voiture, par rapport à la F1 que j'ai vécue pendant dix ans, c'est beaucoup plus relax. Et sur la piste, comme le dit Michael Schumacher, c'est très dangereux, surtout si on veut être à la limite. Depuis les premiers tours dans la 908, on s'est rendu compte qu'elle se pilote comme une monoplace. On peut rentrer dans les virages sur les freins, en travers, c'est très sympa à piloter, même si c'est plus lourd qu'une F1. Ca doit se rapprocher d'une ChampCar."
Q: Cette première participation va-t-elle vous inciter à continuer en endurance en 2008 ?
R: "La priorité va rester le NASCAR aux Etats-Unis, parce qu'en NASCAR il y a 36 week-ends de compétition et ça ne laisse pas beaucoup de temps libre. S'il y avait moyen de faire les deux, ce serait génial, et au moins Le Mans de toute façon. Mais un championnat complet prime sur une course par an, c'est normal."
Q: Vous faites désormais de la musique et votre album sort en France lundi, au lendemain des 24 Heures, vous avez fait exprès ?
R: "J'aurais bien aimé qu'il sorte avant mais cela n'a pas été possible. Ca me permet de faire d'une pierre deux coups, la promo pour Peugeot et la promo pour l'album."
Q: Peugeot aborde Le Mans avec humilité, vous parlez de gagner...
R: "Quand on est ici, on a envie de gagner, forcément. Et si quelqu'un était ici pour faire de la figuration, il ne serait pas dans la bonne équipe. Donc s'il n'y a pas une des deux 908 qui gagne, même en étant humbles, on sera déçus."
Q: Comment ça se passe entre les trois pilotes de la N°7 ?
R: "Je sais dans quelle discipline je suis, ce n'est pas la F1 et je ne suis pas là pour aller plus vite qu'eux, je suis là pour que la moyenne des trois pilotes soit la plus rapide possible, et qu'on gagne tous les trois. Il n'y a aucun problème d'ego, c'est génial. Ici, Nicolas (Minassian) a beaucoup d'expérience donc il fait la majeure partie du travail et se concentre sur les qualifs. Avec Marc (Gené), on se concentre sur la consommation, l'usure des pneus, et surtout on s'habitue à la piste la nuit."
Q: Comment s'est passée la première séance d'essais de nuit, mercredi ?
R: "Avec les conditions météo et les drapeaux rouges, on n'a pas fait tout le travail qu'on devait faire. Il y a encore beaucoup de choses à travailler, comme les changements de pilote: il y a plein de trucs à débrancher quand on fait les changements au puit (ndlr: au stand, en québécois). La nuit, on ne voit pas grand chose, surtout quand on roule à 340 (km/h) et que d'autres sont à 250. Ce qui est difficile de juger, c'est quel type de voiture est devant, parce qu'on voit juste les lumières rouges. C'était un peu surprenant, surtout les trois premiers tours. Quelques pilotes semblaient un peu perdus, mettaient des coups de frein en ligne droite parce qu'ils pensaient qu'il y avait un virage. C'est un peu comme rouler très vite sur l'autoroute, mais dans le brouillard."
Q: Avec un peu de recul, comment jugez-vous la 908 ?
R: "J'ai toujours eu besoin de challenges dans ma carrière, comme le passage en F1 et le passage en ChampCar. C'est ça qui permet d'évoluer, parce qu'on a tout à découvrir, à réapprendre, on repart de zéro malgré l'expérience acquise au fil des années. En dehors de la voiture, par rapport à la F1 que j'ai vécue pendant dix ans, c'est beaucoup plus relax. Et sur la piste, comme le dit Michael Schumacher, c'est très dangereux, surtout si on veut être à la limite. Depuis les premiers tours dans la 908, on s'est rendu compte qu'elle se pilote comme une monoplace. On peut rentrer dans les virages sur les freins, en travers, c'est très sympa à piloter, même si c'est plus lourd qu'une F1. Ca doit se rapprocher d'une ChampCar."
Q: Cette première participation va-t-elle vous inciter à continuer en endurance en 2008 ?
R: "La priorité va rester le NASCAR aux Etats-Unis, parce qu'en NASCAR il y a 36 week-ends de compétition et ça ne laisse pas beaucoup de temps libre. S'il y avait moyen de faire les deux, ce serait génial, et au moins Le Mans de toute façon. Mais un championnat complet prime sur une course par an, c'est normal."
Q: Vous faites désormais de la musique et votre album sort en France lundi, au lendemain des 24 Heures, vous avez fait exprès ?
R: "J'aurais bien aimé qu'il sorte avant mais cela n'a pas été possible. Ca me permet de faire d'une pierre deux coups, la promo pour Peugeot et la promo pour l'album."