"Marie-France Larouche est la Mario Lemieux du curling"
Curling vendredi, 23 févr. 2001. 14:59 vendredi, 13 déc. 2024. 04:50
(RDS)La relève en curling féminin au Québec a un nom. Il s'agit de Marie-France Larouche de Québec qui ne cesse d'émerveiller les amateurs de curling en se qualifiant parmi les meilleures joueuses au pays. Âgée de 20 ans seulement et toujours d'âge junior, elle a démontré au cours des derniers jours à Sudbury en Ontario qu'elle et son équipe pouvaient rivaliser avec les meilleures formations au Canada.
L'équipe du Québec est composée de Valérie Grenier, Annie Lemay, Nancy Bélanger et Marie-France Larouche, des représentantes des clubs d'Etchemin et de Jacques Cartier dans la région de vieille capitale. Pour l'analyste du tournoi des coeurs Scott à RDS Martin Brosseau, Marie-France Larouche brûle littéralement les étapes. "Elle est toujours d'âge junior et elle excelle dans la catégorie des adultes. On s'attendait à ce qu'elle connaisse du succès. Quand elle a gagné le championnat provincial, on se disait qu'elle pourrait aller chercher une belle expérience à ce tournoi. Il faut toutefois dire qu'avec un dossier de 7-4 en ronde préliminaire, elle dépasse toutes les espérances. Il faut remonter à 1979 pour voir une équipe du Québec obtenir autant de victoires."
La jeune Marie-France qui est toujours étudiante poursuit un parcours parsemé de succès. "Elle a participé cinq années de suite au championnat canadien qu'elle a gagné la dernière année. Elle est allée aux championnats du monde où elle a gagné une médaille de bronze. Tout le monde trouvait cet exploit extraordinaire. Elle est toute petite, elle fait penser encore à une enfant. Elle joue contre des adultes, au tournoi régional, elle bat Brenda Nickell qui était la finaliste du tournoi provincial de l'an passé. Elle a d'ailleurs gagné assez facilement. Au provincial, elle a gagné et on constatait qu'elle était la meilleure. Au championnat canadien, on se disait qu'une fiche positive serait excellent mais elle a été au-delà de nos espérances."
Cette solide et étonnante prestation au tournoi des coeurs Scott, permet aussi à l'équipe de Marie-France Larouche d'obtenir une chance de se qualifier pour les jeux olympiques de 2002 à Salt Lake City. "L'équipe du Québec mérite la dernière place pour le carré d'as en vue des qualifications olympiques canadiennes qui auront lieu du 1er au 9 décembre. L'Ontario, le Canada et la Nouvelle-Écosse étaient déjà assurées de participer aux qualifications."
En 1998, le curling était un sport de démonstration. C'est la défunte Sandra Schmirler du Canada qui avait remporté la médaille d'or à Nagano chez les femmes puis chez les hommes, le Canadien Mike Harris avait remporté l'argent. Cette fois, le curling ne sera pas en démonstration.
Compte tenu du jeune âge de Marie-France Larouche, elle pourrait devenir au Québec une inspiration pour les plus jeunes et attirer davantage de gens à jouer au curling. Elle risque de devenir une ambassadrice pour son sport, un peu comme l'est Guy Hemmings chez les hommes. "Elle n'est pas encore aussi spectaculaire que Guy Hemmings mais elle très jeune, très sympathique et elle une jeune femme très facile d'approche. Elle n'est pas du genre à faire la grosse tête. Quand elle va se retrouver avec son club, elle va discuter avec tout le monde et va encourager les autres joueurs."
C'est Camil Larouche, son père, qui l'entraîne. Pour cette famille, selon Martin Brosseau, le curling coule dans leurs veines. Ils adorent le curling et ils consacrent beaucoup de temps et énergie. "Elle arrive toutefois à une période de sa vie où elle va se retrouver à l'université. Elle est à l'âge où on commence à travailler et où commence à songer fonder une famille. On sait que les joueurs de curling sont généralement plus âgés que dans d'autres sports. Souvent les jeunes vont abandonner dans la vingtaine car ils ont moins de temps pour l'entraînement. De plus, le curling coûte cher et ce ne sont pas des professionnels. Elles amassent des fonds grâce à quelques victoires dans les tournois. Il faut oublier les commanditaires qui se concentrent plus sur des sports de masse comme le hockey."
Martin Brosseau ne se gêne pas pour comparer Marie-France Larouche aux grands athlètes du Québec. Pour lui, elle est une sorte de Mario Lemieux au curling. "Tout jeune, il battait plein de records. Il se démarquait des autres joueurs et il était à un niveau supérieur aux autres. C'est un peu le cas de Marie-France, il suffit de regarder. Elle est une joueuse admirée et enviée. Les adversaires la craignent. Elle a réussi à passer du circuit junior au circuit professionnel sans ennuis. Souvent il est difficile pour les joueurs de passer d'une catégorie à l'autre. Elle a réussi avec succès son passage chez les pros. C'est extraordinaire. De plus, elle continue de s'imposer et à garder son statut parmi les meilleures."
"C'est pour cette raison que je la compare à Mario Lemieux car, si elle continue à jouer de la même façon, elle va balayer des records et établir des records que le curling féminin n'a jamais connus auparavant, un peu comme Lemieux l'a fait dans son sport."
Le meilleur est à venir pour Marie-France Larouche qui n'a que 20 ans. Quand elle aura accumulé plus d'expérience lors des compétitions supérieures, elle deviendra meilleure. De plus, elle apprend à faire avec la pression. "tu sais, jouer contre Sherry Middaugh qui est l'épouse d'un ancien champion du monde. Elle a fréquenter Colleen Jones qui a 15 championnats canadiens dans la cravate et deux championnats du monde. Elle affronte Kelly Law qui a participé au championnat du monde l'an dernier. Marie-France peut maintenant dire qu'elle fait partie de ce groupe sélect des meilleures au pays. Ce sont toutes des joueuses dans la trentaine. Cette expérience, elle ne peut l'acheter, elle doit la vivre."
"Si elle vit de telles expériences à 20 ans, imaginez à 30 ans comme elle sera bonne. Elle brûle les étapes. Elle avance très vite"
L'équipe du Québec est composée de Valérie Grenier, Annie Lemay, Nancy Bélanger et Marie-France Larouche, des représentantes des clubs d'Etchemin et de Jacques Cartier dans la région de vieille capitale. Pour l'analyste du tournoi des coeurs Scott à RDS Martin Brosseau, Marie-France Larouche brûle littéralement les étapes. "Elle est toujours d'âge junior et elle excelle dans la catégorie des adultes. On s'attendait à ce qu'elle connaisse du succès. Quand elle a gagné le championnat provincial, on se disait qu'elle pourrait aller chercher une belle expérience à ce tournoi. Il faut toutefois dire qu'avec un dossier de 7-4 en ronde préliminaire, elle dépasse toutes les espérances. Il faut remonter à 1979 pour voir une équipe du Québec obtenir autant de victoires."
La jeune Marie-France qui est toujours étudiante poursuit un parcours parsemé de succès. "Elle a participé cinq années de suite au championnat canadien qu'elle a gagné la dernière année. Elle est allée aux championnats du monde où elle a gagné une médaille de bronze. Tout le monde trouvait cet exploit extraordinaire. Elle est toute petite, elle fait penser encore à une enfant. Elle joue contre des adultes, au tournoi régional, elle bat Brenda Nickell qui était la finaliste du tournoi provincial de l'an passé. Elle a d'ailleurs gagné assez facilement. Au provincial, elle a gagné et on constatait qu'elle était la meilleure. Au championnat canadien, on se disait qu'une fiche positive serait excellent mais elle a été au-delà de nos espérances."
Cette solide et étonnante prestation au tournoi des coeurs Scott, permet aussi à l'équipe de Marie-France Larouche d'obtenir une chance de se qualifier pour les jeux olympiques de 2002 à Salt Lake City. "L'équipe du Québec mérite la dernière place pour le carré d'as en vue des qualifications olympiques canadiennes qui auront lieu du 1er au 9 décembre. L'Ontario, le Canada et la Nouvelle-Écosse étaient déjà assurées de participer aux qualifications."
En 1998, le curling était un sport de démonstration. C'est la défunte Sandra Schmirler du Canada qui avait remporté la médaille d'or à Nagano chez les femmes puis chez les hommes, le Canadien Mike Harris avait remporté l'argent. Cette fois, le curling ne sera pas en démonstration.
Compte tenu du jeune âge de Marie-France Larouche, elle pourrait devenir au Québec une inspiration pour les plus jeunes et attirer davantage de gens à jouer au curling. Elle risque de devenir une ambassadrice pour son sport, un peu comme l'est Guy Hemmings chez les hommes. "Elle n'est pas encore aussi spectaculaire que Guy Hemmings mais elle très jeune, très sympathique et elle une jeune femme très facile d'approche. Elle n'est pas du genre à faire la grosse tête. Quand elle va se retrouver avec son club, elle va discuter avec tout le monde et va encourager les autres joueurs."
C'est Camil Larouche, son père, qui l'entraîne. Pour cette famille, selon Martin Brosseau, le curling coule dans leurs veines. Ils adorent le curling et ils consacrent beaucoup de temps et énergie. "Elle arrive toutefois à une période de sa vie où elle va se retrouver à l'université. Elle est à l'âge où on commence à travailler et où commence à songer fonder une famille. On sait que les joueurs de curling sont généralement plus âgés que dans d'autres sports. Souvent les jeunes vont abandonner dans la vingtaine car ils ont moins de temps pour l'entraînement. De plus, le curling coûte cher et ce ne sont pas des professionnels. Elles amassent des fonds grâce à quelques victoires dans les tournois. Il faut oublier les commanditaires qui se concentrent plus sur des sports de masse comme le hockey."
Martin Brosseau ne se gêne pas pour comparer Marie-France Larouche aux grands athlètes du Québec. Pour lui, elle est une sorte de Mario Lemieux au curling. "Tout jeune, il battait plein de records. Il se démarquait des autres joueurs et il était à un niveau supérieur aux autres. C'est un peu le cas de Marie-France, il suffit de regarder. Elle est une joueuse admirée et enviée. Les adversaires la craignent. Elle a réussi à passer du circuit junior au circuit professionnel sans ennuis. Souvent il est difficile pour les joueurs de passer d'une catégorie à l'autre. Elle a réussi avec succès son passage chez les pros. C'est extraordinaire. De plus, elle continue de s'imposer et à garder son statut parmi les meilleures."
"C'est pour cette raison que je la compare à Mario Lemieux car, si elle continue à jouer de la même façon, elle va balayer des records et établir des records que le curling féminin n'a jamais connus auparavant, un peu comme Lemieux l'a fait dans son sport."
Le meilleur est à venir pour Marie-France Larouche qui n'a que 20 ans. Quand elle aura accumulé plus d'expérience lors des compétitions supérieures, elle deviendra meilleure. De plus, elle apprend à faire avec la pression. "tu sais, jouer contre Sherry Middaugh qui est l'épouse d'un ancien champion du monde. Elle a fréquenter Colleen Jones qui a 15 championnats canadiens dans la cravate et deux championnats du monde. Elle affronte Kelly Law qui a participé au championnat du monde l'an dernier. Marie-France peut maintenant dire qu'elle fait partie de ce groupe sélect des meilleures au pays. Ce sont toutes des joueuses dans la trentaine. Cette expérience, elle ne peut l'acheter, elle doit la vivre."
"Si elle vit de telles expériences à 20 ans, imaginez à 30 ans comme elle sera bonne. Elle brûle les étapes. Elle avance très vite"