22 équipes au Tour de France
Cyclisme mardi, 19 févr. 2013. 10:45 mercredi, 11 déc. 2024. 07:48PARIS - Vingt-trois équipes prendront le départ de Paris-Nice et du Critérium du Dauphiné, mais toujours 22 sur le Tour de France 2013, a-t-on appris auprès de l'organisateur ASO mardi, au lendemain de la réintégration de Katusha en 1re division (WorldTour).
« On ne va pas laisser une équipe sur le bord de la route », a indiqué à l'AFP Christian Prudhomme, directeur du Tour de France et des deux courses par étapes.
ASO, organisateur de Paris-Nice (3 au 10 mars) et du Dauphiné (2 au 9 juin), a déjà invité quatre équipes à se joindre à celles du WorldTour lors des deux épreuves. Europcar et Cofidis ont été retenues pour les deux, Sojasun et IAM pour la seule « course au soleil », Bretagne et Netapp pour la course dans les Alpes.
En revanche, « les invitations n'étant pas faites, il n'y aura que 22 équipes sur le Tour de France », a ajouté Christian Prudhomme, soit les 19 de première division et trois invitées seulement contre quatre les années précédentes.
Katusha, l'équipe russe refusée dans le WorldTour par l'UCI (Union cycliste internationale) à la fin de l'année dernière, n'avait pas été invitée sur Paris-Nice et le Dauphiné. Vendredi dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a désavoué l'UCI et rendu à Katusha sa place en première division, obligeant de fait les organisateurs à l'intégrer au peloton.
Christian Prudhomme a par ailleurs indiqué que le nombre de coureurs par équipes resterait à neuf sur le Tour, contre huit sur les autres épreuves.
L'UCI sollicitera la Fédération française
L'Union cycliste internationale (UCI) sollicitera la Fédération française de cyclisme (FFC) pour procéder aux contrôles de Paris-Nice après le refus de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) de prêter son concours.
Interrogée par l'AFP, la Fédération internationale a qualifié mardi la décision de l'AFLD, annoncée vendredi dernier, de« regrettable, d'autant plus que la CAFD (la commission compétente de l'UCI) entendait renforcer sa coopération » avec l'agence française.
L'UCI a ajouté qu'elle comptait partager avec l'AFLD « les informations du passeport biologique et du système de localisation (Adams) dans les limites du droit international sur le partage des données et en conformité avec les règlements de l'Agence mondiale antidopage (AMA) ».
Pour Paris-Nice, l'UCI a déclaré qu'elle allait se conformer à l'article 167 de son règlement antidopage et « solliciter la fédération nationale responsable de l'organisateur pour fournir les médecins et/ou infirmiers préleveurs, lesquels procèderont aux opérations de contrôle en lieu et place de l'AFLD ».
« Les contrôles antidopage se dérouleront donc normalement sur cette épreuve, conformément aux règles de l'UCI et du Code mondial », a souligné la fédération internationale.
Vendredi dernier, l'AFLD avait expliqué « qu'il ne lui n'était pas possible, en l'état des discussions avec l'UCI, de prêter son concours à cette fédération internationale pour, dans l'immédiat, effectuer des contrôles relatifs à Paris-Nice ».
Elle avait évoqué à propos de l'UCI, mise en cause à l'occasion de l'affaire Armstrong, les « graves errements qui ont été antérieurement relevés et sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite à ce jour ».