Pour une première fois, la ville allemande d’Albstadt sera l’hôte d’une Coupe du monde de vélo de montagne. Cet à cet endroit que le circuit mondial s’amorcera la fin de semaine prochaine et cinq Québécois seront au nombre des participants soit Raphaël Gagné chez les élites, Andréane Lanthier-Nadeau, Léandre Bouchard et Jeremy Martin chez les moins de 23 ans et Marc-André Fortier dans la catégorie junior.

Le vétéran de ce groupe, Raphaël Gagné, connaît un très bon début de saison. Il a terminé en deuxième place au Championnat panaméricain présenté en Argentine, le mois dernier, en plus de signer une victoire au short track de Bonelli (Californie), comptant pour le circuit professionnel américain.

Toutefois, le cycliste âgé de 25 ans sait pertinemment que la concurrence sera plus relevée sur le vieux continent.

« Je maintiens le cap ! Mon meilleur résultat de Coupe du monde en Europe est un Top-80 et c’était en 2010. Cette année, un Top-50 est un objectif, mais je serais super content de me classer dans les 30 premiers. Mes deux performances réalisées en Amérique valent même un Top-20 (en Coupe du monde). »

Cet objectif ambitieux ne sera réalisable que si la santé est pleinement au rendez-vous poursuit l’athlète de Lac-Beauport. « En Europe, une baisse de forme d’un ou deux pour cent fait en sorte qu’un Top-20 peut se transformer en Top-40. »

Dans le sillon des meneurs

Cette saison, Raphaël Gagné tentera de réduire l’écart qui le sépare des deux meilleurs au pays : Max Plaxton, champion national en titre, et le triple Olympien Geoff Kabush.

« J’ai pris un pas de recul en 2011, mais dès l’an passé, j’ai connu une belle saison où j’ai fait une place dans les 20 premiers à la Coupe du monde de Mont Ste-Anne en plus de participer aux Championnats du monde. »

L’entraînement hivernal de Gagné a été différent cette année. Moins de kilomètres accumulés sur les routes et sentiers du sud, ce qui n’a pas nécessairement été une mauvaise chose pour le futur enseignant en éducation physique.

« Ce n’est pas la réalité de tout le monde que de passer l’hiver à l’école. J’avais un stage de cinq semaines à faire en février. Je m’entraîne fort et j’ai bien combiné l’entraînement de volume et d’intensité. Je connais mieux mes limites, cela fait en sorte que mon état de fatigue est très bas et je sais ce qui est bon pour moi », précise celui qui souligne la bonne collaboration avec son entraîneur Michel LeBlanc dans la préparation de ses plans d’entraînement.

Mentionnons en terminant qu’encore une fois cette année, le circuit de la Coupe du monde fera un arrêt au Mont Ste-Anne. Les épreuves de cross-country auront lieu le samedi 10 août.