Affaire Landis : tout a été dit
Cyclisme jeudi, 24 mai 2007. 00:14 samedi, 14 déc. 2024. 11:34
MALIBU - L'audition publique devant décider si Floyd Landis s'est dopé pour remporter le Tour de France 2006 s'est achevée mercredi à Malibu en Californie, après neuf jours de débats.
Le panel de trois arbitres nommé pour l'occasion va maintenant étudier tous les éléments et témoignages apportés pendant ces neuf jours de débats. Leur décision pourrait n'être connue que d'ici un mois et suivie d'un appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) de la part du camp perdant.
Contrôlé positif à la testostérone synthétique après la 17e étape du Tour 2006, Landis a souhaité
que l'audition devant décider s'il doit être convaincu de dopage soit publique. Si les arbitres concluent qu'il a triché, le coureur américain pourrait devenir le premier vainqueur du Tour de France déchu de son titre pour dopage.
Pour la dernière journée de l'audition, le camp de Landis a de nouveau mis en avant sa stratégie consistant à accuser le laboratoire français de Châtenay-Malabry, qui a effectué le contrôle antidopage, d'avoir commis de nombreuses erreurs, notamment d'avoir mal étiqueté ses échantillons d'urine, de les avoir mal manipulés et d'avoir mal interprété les résultats des analyses.
Les avocats de l'Agence mondiale anti-dopage (USADA) ont, de leur côté, défendu les tests réalisés et mis l'accent sur les détails sordides révélés pendant l'audition du fait de la stratégie de Landis.
Ils faisaient référence à l'audition du coureur américain Greg LeMond lors de laquelle le triple vainqueur du Tour de France en est venu à dévoiler les abus sexuels qu'il avait subis pendant son enfance.
LeMond avait également affirmé à la barre que Will Geoghegan, alors gérant de Landis, l'avait appelé la veille pour le menacer de dévoiler ce secret s'il témoignait contre le coureur. Will Geoghegan a été licencié par Landis, mais seulement après l'audition de LeMond, et se trouve aujourd'hui en cure de désintoxication.
Le panel de trois arbitres nommé pour l'occasion va maintenant étudier tous les éléments et témoignages apportés pendant ces neuf jours de débats. Leur décision pourrait n'être connue que d'ici un mois et suivie d'un appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) de la part du camp perdant.
Contrôlé positif à la testostérone synthétique après la 17e étape du Tour 2006, Landis a souhaité
que l'audition devant décider s'il doit être convaincu de dopage soit publique. Si les arbitres concluent qu'il a triché, le coureur américain pourrait devenir le premier vainqueur du Tour de France déchu de son titre pour dopage.
Pour la dernière journée de l'audition, le camp de Landis a de nouveau mis en avant sa stratégie consistant à accuser le laboratoire français de Châtenay-Malabry, qui a effectué le contrôle antidopage, d'avoir commis de nombreuses erreurs, notamment d'avoir mal étiqueté ses échantillons d'urine, de les avoir mal manipulés et d'avoir mal interprété les résultats des analyses.
Les avocats de l'Agence mondiale anti-dopage (USADA) ont, de leur côté, défendu les tests réalisés et mis l'accent sur les détails sordides révélés pendant l'audition du fait de la stratégie de Landis.
Ils faisaient référence à l'audition du coureur américain Greg LeMond lors de laquelle le triple vainqueur du Tour de France en est venu à dévoiler les abus sexuels qu'il avait subis pendant son enfance.
LeMond avait également affirmé à la barre que Will Geoghegan, alors gérant de Landis, l'avait appelé la veille pour le menacer de dévoiler ce secret s'il témoignait contre le coureur. Will Geoghegan a été licencié par Landis, mais seulement après l'audition de LeMond, et se trouve aujourd'hui en cure de désintoxication.