Affaire Puerto : l'AMA pessimiste
Cyclisme mardi, 13 mai 2008. 13:02 vendredi, 13 déc. 2024. 10:05
MONTREAL - L'affaire Puerto pourrait ne jamais livrer sa vérité malgré la réouverture de l'enquête il y a trois mois, en raison du manque de coopération de la justice espagnole, a estimé mardi le directeur juridique de l'Agence mondiale antidopage (AMA), partie civile dans le dossier.
"On a essayé en vain d'ajouter des questions. On espérait pouvoir collecter des preuves supplémentaires. Je ne crois pas que l'on va y arriver", a indiqué Olivier Niggli à l'AFP.
"A aucun stade", depuis la décision du juge de réouvrir le dossier, le 15 février dernier, "on a senti que le juge avait envie de nous faciliter les choses", a poursuivi l'expert juridique de l'AMA.
Dans le cas de l'Espagnol Alejandro Valverde, l'un des principaux suspects dans l'affaire de dopage sanguin qui impliquerait une soixantaine de cyclistes, l'AMA, partie civile aux côtés de l'Union cycliste internationale (UCI), a demandé en vain au juge espagnol d'avoir accès à une poche de sang portant un code supposé désigner Valverde, afin de pratiquer un test ADN.
"On est donc allé devant le tribunal arbitral du sport (TAS) qui a demandé la production de la poche. Le juge a refusé. On a déposé un appel en Espagne pour l'application de la décision du TAS mais ça prend du temps", a poursuivi M. Niggli.
Le dossier Puerto ne fait l'objet d'un complément d'enquête que sur un point: savoir si les faits reprochés au Dr Eufemiano Fuentes, au centre du réseau de dopage sanguin, représentent une infraction à la loi sur la santé publique.
Si un non-lieu devait être prononcé contre Fuentes, nul ne sait ce qu'il adviendrait des pièces du dossier. "On peut imaginer que les poches de sang lui seraient rendues", estime M. Niggli. Auquel cas, la plupart des documents en possession de l'AMA et de l'UCI ne pourraient être utilisés faute d'être étayés par des preuves décisives.
"On a essayé en vain d'ajouter des questions. On espérait pouvoir collecter des preuves supplémentaires. Je ne crois pas que l'on va y arriver", a indiqué Olivier Niggli à l'AFP.
"A aucun stade", depuis la décision du juge de réouvrir le dossier, le 15 février dernier, "on a senti que le juge avait envie de nous faciliter les choses", a poursuivi l'expert juridique de l'AMA.
Dans le cas de l'Espagnol Alejandro Valverde, l'un des principaux suspects dans l'affaire de dopage sanguin qui impliquerait une soixantaine de cyclistes, l'AMA, partie civile aux côtés de l'Union cycliste internationale (UCI), a demandé en vain au juge espagnol d'avoir accès à une poche de sang portant un code supposé désigner Valverde, afin de pratiquer un test ADN.
"On est donc allé devant le tribunal arbitral du sport (TAS) qui a demandé la production de la poche. Le juge a refusé. On a déposé un appel en Espagne pour l'application de la décision du TAS mais ça prend du temps", a poursuivi M. Niggli.
Le dossier Puerto ne fait l'objet d'un complément d'enquête que sur un point: savoir si les faits reprochés au Dr Eufemiano Fuentes, au centre du réseau de dopage sanguin, représentent une infraction à la loi sur la santé publique.
Si un non-lieu devait être prononcé contre Fuentes, nul ne sait ce qu'il adviendrait des pièces du dossier. "On peut imaginer que les poches de sang lui seraient rendues", estime M. Niggli. Auquel cas, la plupart des documents en possession de l'AMA et de l'UCI ne pourraient être utilisés faute d'être étayés par des preuves décisives.